Voilà, cela fait 323 jours, un peu moins de 11 mois que nous sommes partis de France et dans deux jours, nous y serons revenus. Deux jours, vous dites ? Eh oui… Ce ne sont pas moins de 4 vols et deux nouveaux pays qui nous séparent de la France (Carthagène, Miami, Hartford, Édimbourg, et enfin Paris). Nous n’allions tout de même pas finir notre tour du monde sans une traversée de l’Atlantique avec un bon vieux vol charter, sans passer 48 heures à faire un trajet qui pourrait en prendre 10 et sans tester une dernière fois la moquette d’un bon vieil aéroport ;)…
Sur ce… comme on dit la-bas : ¡Hasta pronto!

The End.

The End.

Carthagène

« Camping sauvage » dans l’aéroport d’Hartford aux USA (très confortable)

Pour rejoindre l’aéroport de Carthagène, il est possible de prendre un bus Trans « quelque chose », qui se prend sur le quai en face du Baluarte de San Pedro Martir. Le trajet coûte 2 100 COP (environ 0,60 €) et dure (une fois que vous avez réussi à arrêter le bus) à peine 10 minutes.
Nous avons voyagé pour 520 € entre Carthagène et Paris, en prenant 4 vols différents (un peu moins de 48 heures). Un Carthagène – Miami (Spirit), puis un Miami _ Hartford (Spirit), un Hartford – Édimbourg (Norvegian), puis un Édimbourg – Paris (Transavia). Les vols étaient loin d’être une partie de plaisir (notamment pour dormir) mais c’était l’option la plus économique. Attention cependant il faut rajouter au prix du vol, les 14 $ d’ESTA (Electronic System for Travel Authorization) pour entrer aux Etats-Unis, seulement si vous y êtes éligibles. Si par exemple, pour avez séjourné dans certains pays (comme l’Iran), vous devrez faire un vrai visa (valable dix ans) qui sera beaucoup plus compliqué à faire et coûtera également plus cher.

Bus Centre de Carthagène – Aéroport de Carthagène : 2 100 Cop (environ 0,60 €)

Los Zapatos Viejos

Los Zapatos Viejos

Ça y est, nous sommes à la veille du départ. Et ça fait un peu bizarre. La dernière nuit en auberge, les dernières visites (l’extérieur d’un château au centre de Carthagène et une statue de chaussures géantes), les derniers repas, les derniers achats de souvenirs, les derniers « Buenas! » « A la orden! » « Con gusto »… Et enfin… la dernière réorganisation du sac à dos pour être fin prêts pour le lendemain matin.

Art de rue, Carthagène

Art de rue, Carthagène

Carthagène

One day hostel, Getsemani, 32 000 COP (environ 9,14 €) le lit en dortoir de 8 lits avec petit déjeuner, chambres spacieuses, lits confortables, air conditionné pas très fort, salle de bain petite et sans pommeau de douche, très bon WiFi (même aux heures de pointe), bon petit déjeuner, personnel très sympa.

Remparts de Carthagène

Remparts de Carthagène

Nous l’avions déjà remarqué la veille, mais le centre de Carthagène, avec ses maisons coloniales basses et colorées, la musique omniprésente dans ses rues, ses malecones (bords de mer), ses milliers de boutiques de souvenirs, ses petites places, etc. nous rappellera beaucoup Cuba (les sollicitations incessantes et désagréables en moins).

Plaza de los Coches

Plaza de los Coches

Une évacuation parfaite

Une évacuation parfaite

Nous passerons la journée à arpenter ses rues, ses murs fortifiés bordant la mer, et également un peu ses boutiques de souvenirs. Nous sommes à deux jours du départ, il est temps de penser à ramener quelques souvenirs ! Et Carthagène est un très bon choix pour ça tellement elle regorge de boutiques d’artisanat (ou moins artisanat;)), pour tous les goûts et tous les budgets.

Le centre-ville est vraiment très joli, certes très touristique, mais assez vivant quand même, donc très agréable pour y errer sans but précis (chaleur mise à part).

Nous finirons cette journée sur le dernier repas indigeste de notre séjour : des bananes plantains frites, avec un mix de quatre ou cinq viandes revenues avec trois feuilles de salade et quatorze mayo différentes… j’ai nommé… les patacones con todo (mais surtout de la viande). Globalement, l’Amérique du Sud, à part quelques exceptions, ne nous aura pas impressionnée par sa gastronomie. Ils ont de très bonnes matières premières (spéciale dédicace aux énoooormes avocats et aux jus de fruits) mais les plats cuisinés (ceux pas chers) ne sont pas d’une finesse incroyable et manquent franchement de variété (caldo de pollo, seco de pollo, pollo a la plancha, pollo asado, arroz con pollo… c’est limite s’ils ne nous font pas du jugo de pollo (jus de poulet…)).

Le todos... (beurk...)

Le todos… (un mauvais souvenir…)

Carthagène

One day hostel, Getsemani, 32 000 COP (environ 9,14 €) le lit en dortoir de 8 lits avec petit déjeuner, chambres spacieuses, lits confortables, air conditionné pas très fort, salle de bain petite et sans pommeau de douche, très bon WiFi (même aux heures de pointe), bon petit déjeuner, personnel très sympa.

Carthagène regorge de boutiques de souvenirs, pour tous les goûts et pour tous les prix. C’est sûrement le meilleur endroit pour faire ses courses avant de rentrer. Des stands de rue proches de la paroisse San Pedro Claver sont très peu chers, sinon, Las Bovedas, au nord du centre ville, a un très bon concentré de boutiques de souvenirs.

Paso del Mango

Paso del Mango

Pour cette deuxième journée à Paso del Mango, nous montons tranquillement jusqu’à un belvédère situé dans les hauteurs de l’auberge. Comme nous aimons choisir le meilleur moment pour nos randonnées, nous quittons l’auberge vers 11h30, histoire de nous retrouver autour de midi / midi trente au mirador et de bien suer sur tout le chemin à l’heure où le soleil tape le plus. Nous arrivons au haut en même temps qu’un couple germano-péruvien vivant à Lima et en vacances pour trois semaines en Colombie (avec un bébé qui a dû lui aussi apprécier la chaleur).

La vue n’est pas extraordinaire, mais on voit les Caraïbes et les villes qui la bordent : Santa Marta, Taganga…
Après avoir fait un tour dans le Jacuzzi naturel d’à côté de l’auberge histoire de nous rafraîchir suite à cette petite heure / heure et demi de marche, nous passerons l’après-midi à profiter des quelques hamacs de l’auberge (il faut dire que mon état grippal n’allant pas vraiment en s’améliorant, nous n’avions pas vraiment l’envie de randonner beaucoup plus longtemps, surtout avec cette chaleur).

Au final, nous aurons passé deux jours sympathiques à Paso del Mango, le lieu n’est pas renversant, mais nous n’avons croisé quasi personne lors de nos escapades (à part quelques motos sur la route), l’endroit est calme, et pour ceux qui aiment les mangues, c’est vraiment le paradis car, si nous n’avions pas eu de vent au Paso del Viento en Argentine, nous avons pu nous régaler de nombreuses mangues ramassées au-dessous des arbres à Paso del Mango !

Paso del Mango

Finca Carpe Diem, 35 000 COP le lit en dortoir de 8 (environ 10 €), endroit joli, dans un beau décor et au milieu d’une zone pas très touristique, confort pas extraordinaire dans le dortoir (douche pas top), cuisine pas terrible (manque d’un peu de rénovation), lieu très prisé, notamment par les famille, ne faisant donc pas ressentir l’ambiance famille décrite dans tous les commentaires. En bref, lieu un peu surnoté.

Petit plongeon entre deux mangues

Petit plongeon entre deux mangues

Article à venir…

Santa Marta, Paso del Mango

Finca Carpe Diem, 35 000 COP le lit en dortoir de 8 (environ 10 €), endroit joli, dans un beau décor et au milieu d’une zone pas très touristique, confort pas extraordinaire dans le dortoir (douche pas top), cuisine pas terrible (manque d’un peu de rénovation), lieu très prisé, notamment par les famille, ne faisant donc pas ressentir l’ambiance famille décrite dans tous les commentaires. En bref, lieu un peu surnoté.

Ce ne sont pas cette journée de bus et ses deux jours à marcher dans la chaleur de Tayrona qui m’auront permis de récupérer. Nous prenons donc une journée à trainer avant de nous remettre en route pour Minca, un village situé dans les hauteurs de Santa Marta, avant-dernière destination de notre long voyage. En soirée, nous retrouvons pour la troisième fois après la Mongolie (première semaine !) et la Bolivie, Laura et Quentin, deux français tourdumondiste rentrant également d’ici peu de temps en France. L’occasion de partager une Club Comlonbiana et une part de pizza devant la cathédrale, stand devenant un peu notre QG à Santa Marta.

Wilfried !!

Wilfried (dans un état représentatif du notre ce jour là ;))

Santa Marta

Hostal El Españolete, 50 000 COP (14,50€) pour un lit double dans un dortoir de 9 personnes (sinon, 28 000 COP pour le lit simple). Très propre, salle de bain moyenne (eau tiède voir froide), réseau Wi-Fi très satisfaisant (le meilleur de Colombie, jusqu’ici)

Le 20 juillet, jour de fpete d’indépence de la Colombie, les magasins ferment l’après-midi à partir de 15h.
Il est posible d’acheter quelques médicaments en grande surface, en Colombie.

Bière dans un bar, proche de la Plaza de los Nivios : 3 500 COP (environ 1 €)

Faune à Tayrona

Faune à Tayrona

Article à venir

Parc National de Tayrona, Santa Marta

Hostal El Españolete, 50 000 COP (14,50€) pour un lit double dans un dortoir de 9 personnes (sinon, 28 000 COP pour le lit simple). Très propre, salle de bain moyenne (eau tiède voir froide), réseau Wi-Fi très satisfaisant (le meilleur de Colombie, jusqu’ici)

 

 

Parc National de Tayrona

Parc National de Tayrona

Direction le parc national de Tayrona, l’attraction touristique autour de Santa Marta. Des hectares de jungle le long de la mer des Caraïbes.

Nous partons de l’auberge vers 7h30, nous faisons quelques courses, de quoi survivre deux jours, car les prix dans le parc sont un peu supérieurs à ceux que nous sommes capables d’assumer, puis attrapons le bus pour Tayrona. Une heure plus tard, nous sommes à l’entrée. Une heure plus tard (alors que la file d’attente n’excède pas 20 personnes), nous avons nos entrées. Nous avons le choix entre prendre une navette pour nous approcher du chemin ou tout faire à pied. Comme il fait 45 degrés (en vrai plutôt 30 / 35, avec plus de 80% d’humidité) et que la navette ne coûte pas très cher (en absolu), nous décidons d’y aller à pied.

Cette première partie du trajet n’est pas la plus intéressante. Au bout de 50 minutes (et 4,2 km), nous nous engageons sur le chemin, que tout le monde doit emprunter (à pied, ou à cheval…). C’est parti pour un peu moins de deux heures de marche dans la jungle, en n’apercevant la mer que tardivement. Nous n’avons pas observé beaucoup d’animaux à l’aller, mais la végétation dense et les quelques passages par le côté, offrant une belle vue sur une mer agitée, étaient sympa.

Arrivés à Cabo San Juan, le spot de camping le plus prisé du parc, ce n’est pas la cohue. Les hamacs sont néanmoins déjà tous vendus et nous attendrons 30 minutes avant de pouvoir avoir notre laisser-passer pour planter notre tente (20 000 COP par personne, le prix d’une auberge (5,70 €) pour pas tellement de service). Nous plantons, mangeons par terre dans l’herbe, puis vient le moment tant attendu : la baignade !

Juste en face du camping se trouvent deux jolies petites plages qui n’attendaient que nous (ou pas… nous n’étions pas vraiment seuls). Autant vous dire, qu’en tant que demi-Bretonne, j’avais peur que l’eau soit tellement chaude qu’elle n’apporte pas vraiment de fraicheur face à la chaleur pesante de la côte colombienne. Et bien j’ai été agréablement surprise ! Et elle a eu l’air suffisamment chaude pour qu’Alexis se baigne plusieurs fois. Nous avons donc trouvé l’endroit parfait pour pouvoir apprécier la mer tous les deux. Par ailleurs un peu agitée, se baigner dans cette mer était vraiment vraiment chouette ! Nous y gagnerons les quasi premiers coups de soleil de notre voyage (une semaine avant de rentrer, il fallait le faire ;)). Nous passerons l’après-midi à profiter de la plage, avant de se dire que pour le prix qu’on paie, on peut bien squatter les tables du restaurant pour dîner, et se coucher à une heure indécemment anticipée.

Pour cette première journée, le parc est très beau, mais pas transcendant non plus (le genre d’endroit joli, mais dont on se demande pourquoi il a une telle renommée). On n’observe pas tant d’animaux le long des chemins et les plages sont belles, certes, avec toutes ces vagues et ses gros rochers, mais la foule leur fait un peu perdre leur côté sauvage (même si pour nuancer, c’était loin d’être la côte d’azur en plein été quand on y était). Honnêtement, en Bretagne, on a des aussi jolies plages (Aïe !) ! (Et aller tant qu’on y est : le personnel du parc regroupe sans doutes les personnes les moins sympa de Colombie, voire de toute l’Amérique du Sud ^^).

Santa Marta, PNN Tayrona

En tente (la nôtre), au camping Cabo San Juan, 20 000 COP par personne (environ 5,70 €), le prix d’un lit en dortoir pour un camping avec à peu près 0 service : 4 toilettes, 4 douches (vue l’étendue du camping, ça crée de longues queues), 3 cabines pour se changer, pas de table de camping (nous avons squatté le restaurant), des lockers (bring your own cadenas)

Des bus partent très régulièrement du marché municipal pour Tayrona. Le trajet jusqu’à l’entrée coûte 7 000 COP (environ 2 €)
A l’entrée du parc national Tayrona, il faut payer une entrée de 48 500 COP (environ 14€) pour les non résidents Colombiens (qui ne donne même pas le droit d’aller aux toilettes gratuitement).
A l’entrée du parc national Tayrona, une navette permet de vous rapprocher de 4,2 km avant d’entamer la marche pour 3 000 COP (environ 0,90 €). Entre nous, la marche sur la route n’est pas indispensable (mais pas très très longue, environ 50 minutes).

Bien qu’interdits, il est possible d’entrer avec des sacs plastiques dans le parc Tayrona. Par ailleurs, les contrôles de sécurité sont aussi stricts que ceux pour entrer dans les quatre temps à la Défense (le haut de ton sac et pas de fouille au corps…)
On peut tout acheter dans le parc (à boire et à manger), mais les prix sont assez hauts et il est conseillé de prévoir ses piques-niques avant d’entrer dans le parc.
Nous sommes arrivés vers 14h au camping Cabo San Juan et il n’y avait plus de hamacs. Il avait l’air de rester pas mal de places dans les tentes (mais se remplissaient vite). Il y avait par contre beaucoup beaucoup d’espaces disponibles pour poser des tentes. Des personnes à l’entrée proposent de réserver des tentes ou hamacs, moyennant une commission (ils nous proposaient l’espace pour la tente à 23 000 COP par personne au lieu de 20 000 COP). Ca peut être pratique si vous souhaitez absolument un hamac à San Juan par exemple.
Les campings proposent des lockers (y compris aux personnes ne passant pas la nuit), pensez à apporter un cadenas !
Nous avons mis :
> 1h pour aller depuis Santa Marta jusqu’à l’entrée du parc, en bus.
> 1h d’attente pour pouvoir acheter nos tickets (alors que nous n’étions pas si nombreux)
> 2h40 pour aller depuis l’entrée jusqu’au camping Cabo San Juan (sans prendre la navette, dont 50 minutes depuis l’entrée jusqu’au parking où arrive les navettes).
> 30 minutes d’attente pour pouvoir acheter notre emplacement de tente au camping Cabo San Juan (alors que nous n’étions vraiment pas nombreux, à peine 10 personnes devant nous, mais ça avait l’air compliqué…)

Bus Santa Marta – Tayrona : 7 000 COP (environ 2 €)
Navette Tayrona (intérieur du parc) : 3 000 COP (environ 0,90 €), incluant les visites guidées et valable un jour, pour autant d’entrées que vous voulez.
Entrée du PNN Tayrona (étrangers) : 48 500 COP (environ 13,90 €)
Aguacate marché municipal : à partir de 2 000 COP (environ 0,60 €)
Petit paquet de pain de mie au supermarché : environ 4 500 COP (environ 1,30 €)

Santa Marta

Santa Marta

Après une nuit correcte dans le bus, nous arrivons avec trente minutes d’avance à destination. Le temps de trouver un bus de ville et nous voilà dans le centre ville, à notre occupation favorite, la recherche d’un toit pour la nuit.

S’en suivra une visite express de la ville accompagnée d’une opération shopping pas des plus rapides. La conclusion est sans appel : homme, un magasin visité, deux shorts essayés et un acheté VS femme, quatre ou cinq magasins/échoppes, quatre ou cinq robes essayées… zéro achetée !

De retour à l’auberge, nous discuterons un peu avec le gérant* (un marseillais bien sympa) qui n’hésitera pas à nous donner quelques conseils pour explorer la région.
Nous suivrons notamment sa recommandation pour le dîner : aller près de la cathédrale pour profiter de la cuisine de rue. Une énorme part de pizza et un jus frais non moins grand puis nous voilà prêts pour se coucher.

*Qui en fait s’avère ne pas être le gérant mais… on ne sait pas trop qui pour l’auberge 😉

Santa Marta

Hostal El Españolete, 50 000 COP (14,50€) pour un lit double dans un dortoir de 9 personnes (sinon, 28 000 COP pour le lit simple). Très propre, salle de bain moyenne (eau tiède voir froide), réseau Wi-Fi très satisfaisant (le meilleur de Colombie, jusqu’ici)

Le Museo del oro est fermé le lundi

Un jus de fruits frais 4 500 COP (1,30€)
Une grosse part de pizza dans la rue 3 500 COP (1,00€)

Flamenco !

Flamenco !

 

Vue sur Villa de Leyva

Vue sur Villa de Leyva

Une légère entrée (pour trois...) avant une bonne pièce de viande

Une légère entrée (pour trois…) avant une bonne pièce de viande

La meilleure viande du monde (ou au moins du voyage)

La meilleure viande du monde (ou au moins du voyage)

Cuisson spéciale Andres Carne de Res

Cuisson spéciale Andres Carne de Res

 

Article à venir…

Villa de Leyva / Bogota

Bus de nuit Bogota – Santa Marta

 

 

Le chat de la maison

Le chat de la maison

Nous nous réveillons tranquillement, prenons un petit déjeuner à base d’arepa, d’œuf, de fruits et de yaourt avec Juan-Pablo, Natalia et leur fils Nicolas. Puis, direction Villa de Leyva, un village touristique situé à 3h de routes de Bogota, destination très prisée les week-ends par les habitants de Bogota voulant s’échapper de la ville. Cela fait trois weekends de suite que les Colombiens ont un pont, la route et le village devraient être très calmes.

Nous prenons la route, sortons de Bogota, et étonnamment, nous ne sommes pas tous seuls sur la route (ça roulait quand même très bien). Au bout d’environ trois heures de routes et quelques virages, nous arrivons à Villa de Leyva, sous la pluie, alors que le village est situé dans une zone semi-désertique et que « normalement, il n’y pleut jamais ». Nous découvrons la très jolie maison de week-end appartenant (de ce qu’on a compris) aux parents de Natalia. Une petite maison, dont les pièces principales au rez-de-chaussée sont toutes ouvertes sur une cour extérieure. A l’étage, les chambres, et une petite vue sur les toits en tuile environnants. Encore, une fois, c’est grand luxe.

Villa de Leyva sous la pluie

Villa de Leyva sous la pluie

Nous prenons une petite bière et allons-nous balader dans le centre-ville… et découvrons pourquoi nous n’étions pas seuls sur la route : c’est la Fiesta de la Virgen del Carmen (fête de Notre Dame du Carmel), fête populaire célébrée le 16 juillet (et les jours qui entourent cette date). La place principale de Villa de Leyva (Plaza Mayor), plus grande place de Colombie, est envahie par des vendeurs de vêtements et d’« artisanat » (surement venu de Chine), des stands de nourriture, et des manèges en tout genre. Pour l’instant, la place n’est pas au sommet de son animation, mais on sent le potentiel pour la soirée.

Nous arpentons les ruelles pavées de cette jolie petite ville qui garde son charme malgré son côté très touristique. Au final, la Fiesta del Carmen aura le mérite de pulvériser le record du rapport « nombre de locaux » sur « nombre de touristes étrangers », de nombreux Colombiens des environs étant venus célébrés la fête dans la capitale régionale la plus proche. Nous déjeunerons une excellente viande, cuite dans un four creusé sous terre, dans un restaurant dans lequel nous n’aurions jamais mis les pieds sans mon cousin (on aurait pu vivre pendant deux jours pour le prix d’un plat dans ce restaurant ^^). Tout ça tout en regardant la pluie qui ne cesse de tomber.

Un autre petit tour dans la ville, qui ne cesse de se remplir de monde, puis nous nous arrêtons manger une excellent milhojas (mille-feuilles) de crème et arequipe (confiture de lait, aliment qui comme d’autres change de nom à chaque passage de frontière…). Après cet excellent dessert, direction la place centrale. Ça y est, elle est déjà noire de monde. Les manèges sont en route et la place devant la scène est pleine. Nous passons un bon quart d’heure devant une attraction très surprenante : un taureau en plastique tournant et gesticulant jusqu’à faire tomber sur un gros socle gonflable le malheureux qui aura voulu essayer de jouer au toréador : vraiment marrant. Et pas du tout dangereux, non… Pas plus que le manège pivotant faisant un looping non fixé au sol collé au mini manège pour tous petits. Bref, des conditions de sécurité idéales.

Une attraction tout à fait aux normes de sécurité

Une attraction tout à fait aux normes

Ce n’est pas tout ça, mais il est temps d’aller boire l’apéro. Nous passerons une bonne partie de la soirée dans un bar à boire des gin tonic et à regarder un interminable feu d’artifice spécialement pour la Fiesta del Carmen. Avant de retourner voir que l’ambiance est encore montée d’un ton sur la Plaza Mayor, de nous manger un petit burger des familles et de nous rentrer. Juan-Pablo est un bon vivant, et nous en aurons bien profité !

Bogota, Villa de Leyva

Chez la famille à Villa de Leyva

Plat de viande au Mercado Municipal (restaurant de Villa de Leyva) : 35 000 COP (environ 10 €)
Mille-feuilles au Milhojas : 7 000 COP (environ 2 €)
Coctail dans un bar un peu branché de Villa de Leyva : 18 000 COP (environ 5,20 €)