Parc National de Tayrona

Parc National de Tayrona

Direction le parc national de Tayrona, l’attraction touristique autour de Santa Marta. Des hectares de jungle le long de la mer des Caraïbes.

Nous partons de l’auberge vers 7h30, nous faisons quelques courses, de quoi survivre deux jours, car les prix dans le parc sont un peu supérieurs à ceux que nous sommes capables d’assumer, puis attrapons le bus pour Tayrona. Une heure plus tard, nous sommes à l’entrée. Une heure plus tard (alors que la file d’attente n’excède pas 20 personnes), nous avons nos entrées. Nous avons le choix entre prendre une navette pour nous approcher du chemin ou tout faire à pied. Comme il fait 45 degrés (en vrai plutôt 30 / 35, avec plus de 80% d’humidité) et que la navette ne coûte pas très cher (en absolu), nous décidons d’y aller à pied.

Cette première partie du trajet n’est pas la plus intéressante. Au bout de 50 minutes (et 4,2 km), nous nous engageons sur le chemin, que tout le monde doit emprunter (à pied, ou à cheval…). C’est parti pour un peu moins de deux heures de marche dans la jungle, en n’apercevant la mer que tardivement. Nous n’avons pas observé beaucoup d’animaux à l’aller, mais la végétation dense et les quelques passages par le côté, offrant une belle vue sur une mer agitée, étaient sympa.

Arrivés à Cabo San Juan, le spot de camping le plus prisé du parc, ce n’est pas la cohue. Les hamacs sont néanmoins déjà tous vendus et nous attendrons 30 minutes avant de pouvoir avoir notre laisser-passer pour planter notre tente (20 000 COP par personne, le prix d’une auberge (5,70 €) pour pas tellement de service). Nous plantons, mangeons par terre dans l’herbe, puis vient le moment tant attendu : la baignade !

Juste en face du camping se trouvent deux jolies petites plages qui n’attendaient que nous (ou pas… nous n’étions pas vraiment seuls). Autant vous dire, qu’en tant que demi-Bretonne, j’avais peur que l’eau soit tellement chaude qu’elle n’apporte pas vraiment de fraicheur face à la chaleur pesante de la côte colombienne. Et bien j’ai été agréablement surprise ! Et elle a eu l’air suffisamment chaude pour qu’Alexis se baigne plusieurs fois. Nous avons donc trouvé l’endroit parfait pour pouvoir apprécier la mer tous les deux. Par ailleurs un peu agitée, se baigner dans cette mer était vraiment vraiment chouette ! Nous y gagnerons les quasi premiers coups de soleil de notre voyage (une semaine avant de rentrer, il fallait le faire ;)). Nous passerons l’après-midi à profiter de la plage, avant de se dire que pour le prix qu’on paie, on peut bien squatter les tables du restaurant pour dîner, et se coucher à une heure indécemment anticipée.

Pour cette première journée, le parc est très beau, mais pas transcendant non plus (le genre d’endroit joli, mais dont on se demande pourquoi il a une telle renommée). On n’observe pas tant d’animaux le long des chemins et les plages sont belles, certes, avec toutes ces vagues et ses gros rochers, mais la foule leur fait un peu perdre leur côté sauvage (même si pour nuancer, c’était loin d’être la côte d’azur en plein été quand on y était). Honnêtement, en Bretagne, on a des aussi jolies plages (Aïe !) ! (Et aller tant qu’on y est : le personnel du parc regroupe sans doutes les personnes les moins sympa de Colombie, voire de toute l’Amérique du Sud ^^).

Santa Marta, PNN Tayrona

En tente (la nôtre), au camping Cabo San Juan, 20 000 COP par personne (environ 5,70 €), le prix d’un lit en dortoir pour un camping avec à peu près 0 service : 4 toilettes, 4 douches (vue l’étendue du camping, ça crée de longues queues), 3 cabines pour se changer, pas de table de camping (nous avons squatté le restaurant), des lockers (bring your own cadenas)

Des bus partent très régulièrement du marché municipal pour Tayrona. Le trajet jusqu’à l’entrée coûte 7 000 COP (environ 2 €)
A l’entrée du parc national Tayrona, il faut payer une entrée de 48 500 COP (environ 14€) pour les non résidents Colombiens (qui ne donne même pas le droit d’aller aux toilettes gratuitement).
A l’entrée du parc national Tayrona, une navette permet de vous rapprocher de 4,2 km avant d’entamer la marche pour 3 000 COP (environ 0,90 €). Entre nous, la marche sur la route n’est pas indispensable (mais pas très très longue, environ 50 minutes).

Bien qu’interdits, il est possible d’entrer avec des sacs plastiques dans le parc Tayrona. Par ailleurs, les contrôles de sécurité sont aussi stricts que ceux pour entrer dans les quatre temps à la Défense (le haut de ton sac et pas de fouille au corps…)
On peut tout acheter dans le parc (à boire et à manger), mais les prix sont assez hauts et il est conseillé de prévoir ses piques-niques avant d’entrer dans le parc.
Nous sommes arrivés vers 14h au camping Cabo San Juan et il n’y avait plus de hamacs. Il avait l’air de rester pas mal de places dans les tentes (mais se remplissaient vite). Il y avait par contre beaucoup beaucoup d’espaces disponibles pour poser des tentes. Des personnes à l’entrée proposent de réserver des tentes ou hamacs, moyennant une commission (ils nous proposaient l’espace pour la tente à 23 000 COP par personne au lieu de 20 000 COP). Ca peut être pratique si vous souhaitez absolument un hamac à San Juan par exemple.
Les campings proposent des lockers (y compris aux personnes ne passant pas la nuit), pensez à apporter un cadenas !
Nous avons mis :
> 1h pour aller depuis Santa Marta jusqu’à l’entrée du parc, en bus.
> 1h d’attente pour pouvoir acheter nos tickets (alors que nous n’étions pas si nombreux)
> 2h40 pour aller depuis l’entrée jusqu’au camping Cabo San Juan (sans prendre la navette, dont 50 minutes depuis l’entrée jusqu’au parking où arrive les navettes).
> 30 minutes d’attente pour pouvoir acheter notre emplacement de tente au camping Cabo San Juan (alors que nous n’étions vraiment pas nombreux, à peine 10 personnes devant nous, mais ça avait l’air compliqué…)

Bus Santa Marta – Tayrona : 7 000 COP (environ 2 €)
Navette Tayrona (intérieur du parc) : 3 000 COP (environ 0,90 €), incluant les visites guidées et valable un jour, pour autant d’entrées que vous voulez.
Entrée du PNN Tayrona (étrangers) : 48 500 COP (environ 13,90 €)
Aguacate marché municipal : à partir de 2 000 COP (environ 0,60 €)
Petit paquet de pain de mie au supermarché : environ 4 500 COP (environ 1,30 €)

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