Décollage !

Décollage !

C’est parti pour le Pérou. Nous partons de bonne heure, nous rendons au terminal de bus de Valparaiso, prenons un bus pour Santiago (partant 5 minutes après notre arrivée), puis prenons un autre bus depuis le terminal auquel nous arrivons jusqu’à l’aéroport. Nous arrivons à l’aéroport quatre heures avant notre vol, on est larges (enfin, très/trop large diront certains) !
Puis c’est parti pour un nouveau pays. Après 3h30 de vol au lieu de 4 heures annoncées (premier avion que nous voyons arriver avec une demi-heure d’avance), nous arrivons à Lima. Vue d’avion, la ville est ocre, avec de nombreuses collines. Le paysage est assez désertique. Le temps de négocier un taxi et nous voilà parti pour rejoindre Simon et Ombeline, amis tourdumondistes cyclistes rencontrés en Workaway quelques mois plutôt en Chine, installés à Lima pour quelques temps dans l’attente d’un heureux événement. Nous découvrons la circulation chaotique de Lima aux heures de pointe (1h15 pour faire une vingtaine de kilomètres), aurons droit à une émission télé des plus intellectuelles dans le taxi (une femme demandant un remboursement à l’entreprise ayant organisé une fête d’anniversaire pour sa fille car les salariés jouant les princesses étaient des hommes), émission qui au final, nous aura bien aidé à passer le temps.
Pendant qu’Ombeline assiste à une session de préparation à l’accouchement, nous testerons les bières locales avec Simon. Une soirée bien sympa à discuter de nos aventures respectives de voyage un peu et… des élections, beaucoup ;).

Valparaiso, Santiago, Lima

Chez Simon et Ombeline, Lima (district de Surco)

Pas besoin de réserver à l’avance les billets de bus pour Santiago depuis Valparaiso, il en part au moins tous les quart d’heure, voire plus, et il sont rarement complètement pleins.
En arrivant au Pérou, il vaut mieux retirer de l’argent à un distributeur BCP, qui ne prend pas de commission pour les retrait et permet de retirer jusqu’à 700 soles, quand d’autres limitent les retraits à 400 soles et/ou prennent une commision (GlobalNet par exemple, prend 18 soles pour un retrait maximum de 400 soles…).
Pour négocier un taxi à la sortie de l’aéroport de Lima, il vaut mieux sortir de l’enceinte de l’aéroport (aller plus loin que le parking). De nombreux taxis passent, ne paient pas le parking, et seront plus sujets à offrir des prix « normaux ».

Bus Valparaiso Santiago (Turbus) : 3000 CLP (environ 4,30€)
Bus Santiago Terminal Pajarito – Aéroport (Turbus) : 1700 CLP (environ 3,50€)
Taxi (négocié) Aéroport de Lima – District de Surco en heure de pointe : 45 soles (environ 13,25€), 40 soles de taxi et 5 soles de commission pour le gars ayant négocié pour nous

Vue depuis notre chambre de riche

Vue depuis notre chambre de riche

Nous disons au revoir à Juan, gars vraiment gentil et avec un mode de vie vraiment posé et vraiment sympa (pas d’objectif de sur-remplir l’auberge, vivant tranquillement et sobrement après avoir pas mal vadrouillé dans le monde…) et aux deux petits chats et au gros chien (trop triste :’().
Puis rebelote, nous escaladons la colline (mais cette fois sans les sacs !) pour retourner à Costa Azul, pour la dernière fois (nous avons quand même réussi à avoir deux nuits d’affilée au même endroit).
Puis, entre deux analyses des programmes présidentiels français, nous traitons des photos, blogons, cuisinons (un super hachi-parmentier !)…

Valparaiso

Costa Azul B&B, 26200 CLP la nuit en chambre double avec salle de bain partagée et avec petit dej (environ 38€), la maison est franchement superbe, c’est presque du homestay avec un couple hyper sympa, la cuisine est top, l’espace commun a une vue magnifique sur le port de Valparaiso. On recommande fortement !

Valparaiso depuis notre auberge, de jour

Valparaiso depuis notre auberge, de jour

Dernier jour de vacances et vous savez quoi ? Pas besoin de changer d’auberge aujourd’hui ! Nous nous déplacerons uniquement pour aller faire des courses…
Bilan : nous avons pas mal avancé sur le blog, mais il reste encore du travail (on ne rattrape pas plus de deux mois de retard en quatre jours…)

Valparaiso

Costa Azul B&B, 26200 CLP la nuit en chambre double avec salle de bain partagée et avec petit dej (environ 38€), la maison est franchement superbe, c’est presque du homestay avec un couple hyper sympa, la cuisine est top, l’espace commun a une vue magnifique sur le port de Valparaiso. On recommande fortement !

En redescendant la colline...

En redescendant la colline…

Si vous avez suivi, aujourd’hui, nous avons… descendu la colline jusqu’à notre autre auberge ;), fini les restes de burger de lentille (mmhhhhh, oui c’était une étape importante de notre journée), puis traité des photos, blogué…
La veille, Juan, propriétaire de notre auberge du soir, nous avait vaguement expliqué qu’il allait rassembler deux lits simples pour en faire un lit double car la chambre double était déjà prise. Lorsque nous sommes arrivés, il nous a demandé quelques instants pour préparer la chambre. Dans les faits, ils ont bougé tous les lits superposés du dortoir pour en rapprocher deux et y mettre un matelas double au milieu ! Trop gentils !

Valparaiso

Aereos Hostel, 18000 CLP la chambre double « improvisée » vec petit dej (environ 26€), sympa, propre, un peu mieux situé pour visiter que celle de la veille, hyper familial, un endroit pas fait pour l’argent et où on se sent à l’aise. Cuisine et vue moins stylée que la veille. On recommande aussi (uniquement si vous n’avez rien contre les chiens et les chats).

Street Art (en escaladant la colline)

Street Art (en escaladant la colline)

C’est parti pour quatre jours entiers où l’on fera… RIEN !!! Après après pris un petit déjeuner avec Juan, le proprio de l’auberge, les uniques activités que nous ferons seront de passer d’une auberge à l’autre un jour sur deux (pas possible de réserver 4 nuits dans l’auberge où nous voulions aller, ça aurait été trop facile), de cuisiner, et de rattraper le looooong retard que nous avons sur ce blog (et quatre jours ne seront pas de trop… la preuve vue la date à laquelle cet article est publié…).
Aujourd’hui, nous avons donc grimpé la colline jusqu’à notre autre auberge, trente minutes de montée « comme aç // ! » (vous ne voyez pas le geste mais je vous jure qu’il est vertical), cuisiné pour de vrai (on a refait du pain, on a retenté les burgers de lentille !), puis traité des photos, blogué…

Valparaiso

Costa Azul B&B, 7,052 CLP la nuit en dortoir de 5 sans petit dej (environ 10,9€), la maison est franchement superbe, c’est presque du homestay avec un couple hyper sympa, la cuisine est top, l’espace commun a une vue magnifique sur le port de Valparaiso (et un petit déjeuner à 2900 CLP extrêmement bon). On recommande fortement !

Las arañas

Las arañas (au réveil, nous avons compris le « attention aux araignées » d’un gars lorsque nous nous avancions pour camper)

Nous ne sommes plus très loin, nous avons bon espoir de faire les 135 km qui nous séparent de Valparaiso dans la journée. Nous avions initialement pour objectif de repasser par Santiago, la route ayant l’air plus directe, mais avec les conseils de notre dernier preneur de stop de la veille, nous décidons de changer nos plans et de passer par San Antonio. San Antonio se trouve sur la route 66, route qui se prend à environ 6 km de là où nous sommes. N’étant pas vraiment sur la bonne route et ayant peur que les gens pensent que nous allons à Santiago, nous décidons, pour la première fois, de faire un panneau. Nous voilà donc à prendre notre petit déjeuner en coloriant les grosses lettres indiquant « San Antonio – Ruta 66 – Valparaiso ». Le ventre plein, nous sortons de la station-service, et avant même que nous ayons pu choisir l’endroit où nous allions nous poser, un homme nous demande où nous allons. Incroyable, même pas besoin de sortir le panneau ! Il se rend sur la route 66, quelque part entre ici et San Antonio, mais doit faire quelques stops avant. Fait surprenant, il est employé d’Air Liquide et son travail consiste à livrer des bouteilles d’oxygène (de type énormes) chez des personnes âgées (les bouteilles faisaient plus de deux mètres de haut et pesaient très lourd, les personnes devaient pouvoir respirer des semaines !). Après avoir livré deux bouteilles de gaz dans une petite ville, nous reprenons la route. En chemin, il nous fait faire une halte café / empanadas dans un petit restaurant de bord de route. Excellents ! Et nous n’arriverons pas à ne pas nous les faire offrir… Vraiment trop gentil.

Vers 11h30, il nous dépose à Santa Inès, nous ayant fait avancer de 78 km. Nous nous reposons sur le bord de la route. Après 15 minutes, un camion s’arrête un peu plus loin sur le côté. Pendant que je cours pour aller parler au conducteur, Alexis le voit s’éloigner de son camion en traversant la route. Lorsque j’arrive au niveau du conducteur, il est en train de traverser la route. Il ne s’arrêtait pas vraiment pour nous en fait. Mais me voyant, il me demande où nous allons. « Valparaiso ? Ok attendez un moment et je vous emmène ! ». Au top ! Nous ferons avec lui 142 km de plus, jusqu’à Placilla De Penualas, ville touchant Valparaiso, avant qu’il ne bifurque pour aller livrer sa viande au port de Valparaiso avant que celle-ci ne prenne le large en direction Tokyo.

De Placilla De Penuelas, nous prenons un bus de ville qui nous fera faire (pour 450 CLP chacun, soit 0,70€) les 15 derniers kilomètres qui nous séparent de l’une des deux auberges dans lesquelles nous allons retourner (et qui nous pose quasi juste devant !). Il est à peine 16h, il fait beau, nous sommes arrivés avec un jour d’avance sur notre objectif. Nous sommes contents :).

Lors de notre dernier séjour à Valparaiso deux mois plus tôt, nous avions fait deux auberges. Une vraiment vraiment vraiment bien (Costa Azul), où nous voulions vraiment retourner avec pour objectif de s’y poser, s’y reposer, et de surtout ne rien faire pendant trois ou quatre jours. Et une que nous avions beaucoup aimé également (Aereos Hostel), tenue par Juan, un gars hyper gentil et pas du tout motivé par l’argent. Costa Azul étant l’un des endroits les plus prisés de Valparaiso, nous avons peu d’espoir de pouvoir y séjourner le soir même. Au contraire, nous savons que Juan ferme les réservations avant que son auberge ne soit complète car il n’aime pas que l’auberge soit pleine. Nous décidons donc d’aller toquer à sa porte. Après un petit suspens de 5 minutes, Juan nous ouvre la porte. Et incroyable, il nous reconnaît ! Nous lui demandons s’il a de la place, il nous dit qu’il a une chambre double, nous demandons les dortoirs, il nous dit nous donner la chambre double pour 20000 CLP (environ 29€) et n’a pas l’air de vouloir nous donner le dortoir (qui sur le net était plus de 10000 CLP le lit). Etant venus pour nous reposer et étant un peu rassurés sur notre bilan financier sur ces deux pays les plus chers de notre voyage, nous lui disons ok. Nous retrouvons avec plaisir Unai, l’énorme chien qui court partout dans la pièce commune sous dimensionnées pour sa taille, India, le chaton microscopique qui a bien grandi en deux mois mais qui joue toujours autant, et Indio, le chat adulte plus posé, un peu moins timide que la dernière fois. Et qui fera un des plus grands plaisirs du voyage à Alexis en restant avec nous dans la chambre tout l’après-midi et une partie de la nuit ;). Nous nous posons, allons faire des courses, nous faisons un gros repas. Et, fait surprenant mais pas tant connaissant le personnage, nous sommes seuls clients dans l’auberge. Et nous sommes seuls une grande partie de la soirée également. Avec les chats. Comme à la maison. Nous nous reposons déjà, exactement ce que nous cherchions.

San Fernando, Route 66, Valparaiso

Aereos Hostel, 20000 CLP la chambre double avec petit dej (environ 29€), sympa, propre, un peu mieux situé pour visiter que Costa Azul, hyper familial, un endroit pas fait pour l’argent et où on se sent à l’aise. Cuisine et vue moins stylée que Costa Azul. On recommande aussi (uniquement si vous n’avez rien contre les chiens et les chats).

De nombreux camions vont à Valparaiso depuis la route 5 en empruntant la route 66, sans passer par Santiago (et éviter le trafic du périph de Santiago). Intéressant à savoir pour faire du stop

Trajet long en bus de ville à Vaparaiso : 450 CLP (environ 0,70€)
Nuit en chambre double avec salle de bain partagée à Valparaiso : 20000 CLP (environ 29€)

Cazuela de Vacuno

Cazuela de Vacuno

Après une nuit au chaud (ça fait vraiment plaisir d’avoir récupéré quelques degrés en remontant au nord), nous nous offrons un café et des muffins avant de reprendre notre route jusqu’à Valparaiso. Vers 10h, nous nous mettons au bout de la station-service et à peine quelques minutes plus tard, nous sommes pris en stop par une voiture allant à Temuco. Nous hésitons un peu car la distance et courte mais montons finalement quand même, commettant notre première grosse erreur de stratégie en stop. Nous faisons avec eux 27 km, ce qui nous avance mais… ils nous sortent de la route 5 pour nous laisser à la sortie de Temuco, dans une station-service où personne ne s’arrête et le long d’une longue rue où les voiture conduisent à plus de 50km/h sans ralentir.

A partir de ce moment, la journée qui devait facile se transforme en plusieurs heures de galère… Première station-service, personne ne passe. Nous allons plus loin. Seconde station-service, plus de personnes s’arrêtent mais tout le monde semble faire demi-tour pour re-rentrer dans la ville. Nous avançons un peu. Nous nous posons le long de la route mais les voitures conduisent trop vite et personne ne s’arrête. Nous avançons. Nous nous retrouvons avec l’université de Temuco à droite, la route à gauche, et plus de trottoir. Ça ne sent pas bon… La route 5 que nous voulons retrouver est encore à 7 km de là où nous sommes et nous ne nous voyons pas marcher le long de la route pendant une heure et demi…

Nous nous mettons à l’arrêt de bus de l’université, cherchant un bus pour nous rapprocher de la route. Après s’être fait recalés du premier bus nous disant ne pas aller à la route 5, nous montons dans le suivant (même numéro bien sûr) qui en fait, vu sa direction (Cajon), devrait nous laisser à 2km de la route, ce qui nous avance pas mal. Dans le bus, un passager nous conseille de descendre un peu avant et d’avancer sur la route pour faire du stop. Super. Nous avançons sur la route, faisant environ 1km avec des voitures passant à 100km/h à côté de nous, sans trop savoir où aller.

Nous nous posons à côté d’un arrêt de bus à l’une des sorties de Cajon (une route en terre sûrement jamais empruntée), tendant le pouce sans trop savoir si nous allons nous en sortir. Au bout d’un petit moment, une voiture s’arrête, nous disant aller quelques kilomètres plus loin. Nous lui demandons s’il peut nous laisser dans une station-service sur la route, il nous dit que oui, nous allons enfin pouvoir nous sortir de cette galère ! 16km plus tard, notre conducteur s’arrête sur le bas-côté, nous indiquant une station-service… de l’autre côté de la route ! Sérieusement ??? Dans quelle logique une station-service où passent uniquement des voitures allant dans l’autre sens que nous pourrait nous intéresser ? Pourquoi ne pas nous avoir laissé dans la station-service de notre côté de la route, juste quelques kilomètres plus tôt ?

Saltos del Laja

Saltos del Laja

Bref, nous ne sommes pas encore sortis de notre galère… Nous avançons un peu pour nous mettre juste avant l’entrée sur la route 5 de voitures venant de Lautaro, la ville à côté de laquelle nous sommes. Au bout d’une demi-heure environ, nous constatons que 99% des voitures vont vers le Sud et non vers le Nord où nous allons. Nous nous dirigeons donc vers la route, nous mettant à un autre arrêt de bus. Puis nous regardons les nombreux véhicules passer en nous regardant à une vitesse où le temps qu’ils puissent penser à s’arrêter, ils sont déjà à 2km de nous… Au bout d’un moment, on ne sait par quel miracle, nous nous retournons et voyons une camionnette en marche arrière sur la bande d’arrêt d’urgence. Alejandro, notre sauveur ! Il se rend à Chillan, ville située à 240 km de là où nous sommes. Bingo ! Nous allons enfin décoller  ! S’ensuivra une de nos meilleures expériences de stop depuis le début du voyage : Alejandro, 37 ans, regorge d’énergie. Le genre de personne hyper active, hyper positive, avec qui tu te sens bien. Après quelques kilomètres, nous nous arrêterons manger une excellente Cazuela de Vacuno, plat typique chilien (sorte de pot au feu à base de viande de bœuf), notre premier restaurant chilien. Il nous fera écouter à fond l’hymne chilien, connu selon lui pour être le deuxième plus bel hymne du monde après notre Marseillaise (nous ne savions pas que la Marseillaise était connue pour être le plus bel hymne au monde…), nous ferons un saut aux Saltos del Laja, il partagera avec nous sa philosophie de la vie « soit toujours positif, et éloigne toi des gens négatifs, ils risquent de se répercuter sur toi » ainsi que sa croyance en Dieu. Ces trois jours de stop seront l’occasion de constater à quel points les Chiliens sont croyants. Avec Alejandro dans un premier temps, mais aussi avec les autres, tous ayant des icônes, chapelets ou autres signes chrétiens à l’avant de leur véhicule. Nous serons presque tristes de le quitter après quelques heures passées avec lui. On s’est vraiment bien marrés (notamment avec ses « Cazuela des Vacunoooooo » à chaque fois que nous voyions un troupeau de vaches après le déjeuner). Il restera sûrement un de nos meilleurs souvenirs de ce pays .

Et il nous laissera, après avoir avancé de 241km, dans une station Copec (le Total de chez nous) du bon côté de la route pour que nous puissions continuer notre chemin vers Santiago.

Il est 17h30, nous sommes juste avant Chillan. Nous attendons à nouveau peu de temps avant qu’un autre gros camion (transporteur de bière) nous prenne en stop. Nous lui disons aller à Santiago. Il tente de nous expliquer où lui va mais c’est le Chilien le plus difficile à comprendre que nous rencontrons depuis le début de notre séjour que nous avons là (et les chiliens sont de base difficiles à comprendre ;)). Nous pensons avoir compris qu’il nous fera avancer de 100 km environ. Nous montons. S’ensuivront des heures difficiles à tenter de communiquer avec lui. Vraiment, c’était dur. Et gênant… Au bout de la cinquantième tentative pour comprendre où nous allons et ce qu’il essaie de nous expliquer sur le fait d’aller à Santiago aujourd’hui nous comprenons que :

  • Il va nous laisser dans une station Copec où nous pourrons planter la tente vers San Fernando, à 125 km de Santiago (elle était donc là l’histoire des 100 km !!!).
  • Aller à Santiago ce soir est dangereux, surtout pour des étrangers : il fait nuit, il est tard, nous pouvons tomber sur des personnes mal intentionnées (effectivement, on n’avait pas vraiment envie d’être lâchés au milieu de Santiago sans savoir où aller en plein milieu de la nuit).
  • C’est la semaine de Pâque (Semana Santa), de nombreuses personnes auront un week-end prolongé à partir du lendemain après-midi, et les prix des bus de Santiago à Valparaiso seront plus élevés que d’habitude. Nous ferions mieux soit d’y aller en stop, soit d’aller prendre un bus à San Antonio. Nous notons l’information pour le lendemain.

Vers 21h30, rincés de notre journée, nous sommes déposés à la station Copec après San Fernando, ayant à nouveau avancé de 283 km, nous amenant au total à 575km parcourus dans la journée (plus que ne le laissait présager notre mauvais départ ;)). Nous sommes à environ 125 km de Santiago et à 230 km de Valparaiso, notre destination finale.
Nous faisons le tour de la station afin de nous assurer de pouvoir planter la tente ailleurs que dans le carré de pelouse au milieu de la station. Chose faite, nous nous offrons un burger dans le restaurant de la station avant de ressortir pour planter la tente et dormir. A la sortie du restaurant, un conducteur de camion nous demande où l’on va (sans que nous ayons levé le pouce car ce n’était pas notre intention). « Santiago, mais demain ». « Ok, car j’aurais pu vous emmener ». Trop sympa ! Mais pour nous ça suffit pour aujourd’hui. Nous plantons difficilement la tente sur un terrain caillouteux (ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas été aussi mal plantée) avant de passer une bonne nuit bien méritée.

Route 5, Freire, Temuco, Cajon, Lautaro, Chillan, San Fernando

En tente, dans un champs à côté de la Station Copec à la sortie de San Fernando

Café ou Thé dans une station-service (Pronto) : environ 1400 CLP (environ 2€)
Boite de 6 muffins dans une station-service (Pronto) : environ 4500 CLP (environ 6,50€)
Menu burger – frites – boisson dans une station-service (Pronto) : environ 4500 CLP (environ 6,50€)
Plat principal dans un restaurant de bord de route le midi : environ 3800 CLP (environ 5,50€)

Direction Osorno (dans le camion à saumons)

Direction Osorno (dans le camion à saumons)

C’est parti pour plusieurs jours de stop pour nous rendre à Valparaiso depuis Bariloche. Nous avons normalement devant nous la journée la plus difficile : nous devons traverser la frontière d’Argentine au Chili (passage délicat car les gens ont peur d’avoir des problèmes en faisant passer d’autres personnes qui pourraient faire rentrer des matières illicites). Après un bon petit déjeuner, nous marchons les 8 ou 9 km qui nous séparent de la sortie de la ville. Il est midi, il fait super beau. Ça va bien se passer !

Quelques minutes après s’être posés à la sortie du bon rond-point, une famille en vacances nous prend pour nous emmener à Villa Angostura, 76 km plus loin. Un moment vraiment sympa avec cette famille super marrante. On a beaucoup aimé, en passant devant les flics, le : « C’est autorisé d’être quatre à l’arrière comme ça ? (Alexis était sur mes genoux) » « Non, mais t’inquiète, je leur dirai qu’on travaille nos relations internationales 😉 ».

A Villa Angostura, nous sommes laissés dans une station-service à la sortie de la ville. Nous attendons quelques minutes et décidons d’aller acheter de quoi manger avec notre pain avant de traverser la frontière. En entrant au Chili, on ne peut passer avec aucun fruit ou légume, produit laitier, viande, miel, etc., nous n’avions donc rien pris avec nous avant en prévision de la traversée. Je laisse Alexis dix minutes tout seul, et quand je reviens, nous avons de la concurrence ! Une Italienne et un Chilien allant également au Chili font du stop au même endroit que nous. Nous les laissons faire pendant que nous mangeons, et super fairplay, une fois que nous avons fini, ils nous laissent reprendre notre spot, l’Italienne décidant d’avancer et le Chili de demander aux gens dans la station. Au bout d’une quinzaine de minutes, Pablo, venant de Punta Arena pour deux semaines de vacances chez ses parents à Entre Lagos (de l’autre côté de la frontière, au Chili !), nous prend. C’est super bueno, l’étape la plus difficile de la journée ! On prendra également avec nous Alice, l’Italienne qu’on recroisera quelques centaines de mètre plus loin. A part les quinze minutes passées par la fille de la douane Argentine (sortie) à chercher un de nos tampons de sortie du Chili car celui-ci était rond et non carré comme les autres, le passage se déroule de manière très fluide. Un superbe soleil qui n’est pas pour nous déplaire, nous permettra d’admirer les beaux paysages su Paso Cardinal Samoré que nous n’avions pas vraiment pu apprécier dans le sens contraire quelques semaines plus tôt à cause de la pluie. On a même failli y rester, la douane chilienne diffusant les quarts de finale de ligue des champions (Juventus – Barcelone, rappelant à Alexis des souvenirs difficiles) sur écran de qualité. Autant vous dire que les douaniers n’étaient pas tous hyper concentrés sur les contrôles ^^. Vers 16h, Pablo nous laisse à la sortie d’Entre Lagos (ville où nous avions beaucoup galéré à l’aller pour aller jusqu’à la frontière), nous ayant fait avancer de 113km de plus.

Le camion de saumons

Le camion de saumons

A peine 5 minutes plus tard, un gros camion transportant des saumons s’arrête et nous prend tous les trois jusqu’à Osorno, à 48 kilomètres de là. Un gars pas très bavard, un peu bizarre mais très gentil, qui fera un léger détour pour nous laisser dans une station-service sur la bonne route avant de reprendre son chemin. Nous disons au revoir à Alice à ce moment-là, elle allant vers la côté Pacifique alors que nous continuons vers le Nord.

Au bout de quelques minutes, un autre conducteur de camion (transporteur de voiture) nous demande où nous allons (Temuco, qui est la prochaine grande ville sur la route), nous baragouine un truc en espagnol et nous dit qu’après ça, il nous emmène. Le truc baragouiné en espagnol devait être quelque chose comme « je dois réparer un truc dans mon camion, ça va prendre un peu de temps, mais après je vous emmène). Nous voilà donc à l’observer remplacer un tuyau percé dans lequel passe (surement) l’huile de moteur pendant un peu plus d’une heure. Pendant ce temps, un autre camion nous propose de nous emmener à Santiago, nous disant qu’il a deux sièges et qu’il peut nous prendre. Ayant déjà accepté l’autre proposition, nous refusons, nous disant qu’en plus, nous avons le temps. Bref, nous sommes assez (agréablement) surpris de voir à quel point ça va normalement être facile de remonter jusqu’à Santiago. Il est plus de 19h quand nous montons dans le camion en direction de Temuco. Super sympa, il nous laissera dans une station-service Copec un peu au Sud de Temuco où il savait pouvoir planter une tente avant de pouvoir repartir le lendemain. Nous ne savions pas bien comment nous allions dormir, il nous enlèvera une épine du pied. Ne voulant pas dormir dans la station-service, nous nous éloignons un tout petit peu et trouvons un champ juste à côté, parfait pour la nuit. Il est 23h, nous avons fait 220 km de plus, soit au total environ 460 km depuis Bariloche (dont le passage de frontière). Cette journée de stop fût un succès !

Pour nous deux, c’était la première fois que nous montons dans de gros camions comme ça. C’est impressionnant la hauteur qu’ils peuvent avoir (rien que l’échelle pour monter à l’intérieur est impressionnante) et l’espace qu’il y a à l’avant. A chaque fois, l’un s’assoit côté passager et l’autre s’assoit dernière avec les sacs, sur le lit du chauffeur situé juste derrière les sièges (parfois un peu haut pour voir la route).
Ce qui nous a aussi impressionné, ce sont les distances parcourues par ces conducteurs de camion : le dernier venait de Punta Arenas, ville encore plus au sud que de là où nous venons nous (plus de 1500 km au sud de Bariloche et allait jusqu’à Santiago, faisant environ 3000 km dans un sens avant de retourner vers chez lui à Punta Arenas par les mêmes 3000 km… Tous les chauffeurs rencontrés faisant souvent des journées de plus de 12h de conduite…

Bariloche, Paso Cardinal Samore, Entre Lagos, Osorno, Freire

En tente, dans un champs à côté de la Station Copec à la sortie de Freie

Attention à ne pas avoir ni fruits et légumes, ni viande, ni produits laitiers, ni miel… lors d’un passage de frontière vers le Chili.
Les stations-service Copec / Pronto ont de très bonnes infrastructures : toilettes gratuites (toujours hyper propres), douches gratuites, Wi-Fi gratuit en accès libre (et de bonne qualité), etc. Il est possible de camper dans certaines d’entre elles (et autorisé d’après les chauffeurs de camion). Il est également possible d’y manger à la cafétéria.

Vue sur le Fitz Roy depuis le campement à la douane argentine entre Villa O'Higgins et El Chalten

Vue sur le Fitz Roy depuis le campement à la douane argentine entre Villa O’Higgins et El Chalten

Démarrage de la journée en douceur et tout en humidité. Une fois l’épongeage de la tente fait, nous partons vers l’embarcadère de Puerto Bahamondez (où le propriétaire de la compagnie de transport nous déposera lui-même !).
Ça y est, nous y sommes, c’est la fin de la Carretera Austral. En petit bilan, la route est magnifique même si elle n’est pas en très bon état tout du long (des travaux sont en cours sur différentes portions de la route et devraient aboutir d’ici fin 2018). Ça vaut réellement le coup de la prendre et de profiter de la vue sur des lacs et glaciers aux couleurs saisissantes.
Nous prenons alors le bateau vers Candelario Mansilla, le trajet dure une heure trente et nous rencontrerons trois cyclistes. Manque de chance pour eux, ils ont réservé leur billet directement depuis Villa O’Higgins et n’ont pas eu le choix de faire l’impasse sur la visite du glacier O’Higgins, contrairement à nous (nous avions un billet pour le trajet court, donc sans glacier, pour le vendredi au lieu du samedi habituel. La fille de l’office de tourisme à Cochrane s’était trompée de date. Les gérants de l’agence n’ont pas pu nous refuser le trajet court.). Les cyclistes ont donc payé le double et l’ont un peu amer lorsqu’ils apprennent le prix de nos billets… (ce glacier ne vaut pas forcément le coup d’être vu de ce que l’on en a entendu).
La petite croisière est très sympa, il fait beau et frais mais les couleurs de l’eau et des montagnes qui entourent le lac sont superbes.

Lago O'Higgins

Lago O’Higgins

Une fois débarqués, nous nous lançons vers l’Argentine accompagnés de François (un Brestois qui après une thèse en mathématiques a fait une pause de quelques mois pour voyager en Amérique du Sud). Très rapidement, nous atteignons le poste de contrôle chilien où globalement on ne nous demande pas grand-chose si ce n’est les passeports pour y mettre un coup de tampon. Nous déjeunerons, une fois les formalités administratives faites, face au terrain de foot des gardes-frontières.
A partir de ce point, nous sommes dans le « No man’s land ». Un coin de terre qui n’appartient ni au Chili, ni à l’Argentine mais qui doit offrir quelques paysages sympas à ses visiteurs. Nous nous aventurons sur les 22 kilomètres qui nous séparent du poste de contrôle argentin. Ça grimpe un peu et petit à petit le paysage se dégage pour nous offrir une vue sur la montagne emblématique de la Patagonie : le mont Fitz Roy. On croisera quelques personnes en sens inverse qui nous diront toutes qu’El Chalten est un coin fantastique, ce qui tombe plutôt bien puisque c’est notre destination. De temps en temps, le chemin se transforme aussi en « saute flaques de boue » et finalement après environ quatre heures de marche, nous arrivons au poste de contrôle. Il est 18 heures, nous faisons nos tampons d’entrée en Argentine et mangeons quelques biscuits avant de planter la tente… face au Lago del Desierto dont l’autre rive n’est autre que le mont Fitz Roy. L’endroit est magnifique, on profite un peu du coucher du soleil durant l’installation de la tente puis on file cuisiner, une fois de plus face au Fitz Roy. Une des particularités de cet endroit (en plus d’être magnifique) est qu’il offre un point de vue sur l’autre face du Fitz Roy. C’est totalement différent de ce que l’on peut voir depuis El Chalten. Un petit regret cependant, ce soir, pas d’étoiles au-dessus du Fitz Roy…

Première vue sur le Fitz Roy en arrivant du Chili

Première vue sur le Fitz Roy en arrivant du Chili

Villa O’Higgins, Candelario Mansilla, No man’s land, Lago del Desierto

En tente, site de camping gratuit sur les rives du Lago del Desierto (à côté du poste de contrôle de la frontière argentine)

Le camping à la descente du bateau (à Candelario Mansilla) côté chilien semble aussi offrir des lits (en cas de problème, il est possible de se renseigner au poste de contrôle chilien)

Caleta Tortel et ses passerelles et ses bateaux

Caleta Tortel et ses passerelles et ses bateaux

Aujourd’hui, nous devons prendre deux bus pour nous rendre à Villa O’Higgins où nous prendrons un bateau demain matin.
Nous prenons le premier à 9h30 à Cochrane. Après avoir chargé un nombre interminable de cartons et palettes de cannettes et réussi à trouver assez de place dans l’espace restant pour les sacs des passagers, nous partons enfin (un cycliste ayant été refoulé du bus car le chauffeur n’a pas voulu y mettre son vélo…). Comme d’habitude, nous sommes sur des routes de montagne. Pas comme d’habitude, nous sommes à l’arrière du bus, serrés, et sans grande visibilité sur la route… Donc pas comme d’habitude, les virages ont un peu remué mon estomac (avant que je ne m’endorme, loupant une partie des beaux paysages traversés). Vers 13h, ayant perdus une bonne demi-heure à attendre qu’un camion ne coule le goudron de la route, nous arrivons à Caleta Tortel.
Autant vous dire qu’à Caleta Tortel, on est déjà au bout du monde. La route arrive à l’entrée de la ville et le reste de la ville a pour rues de longues passerelles de bois, certaines longeant l’océan (Caleta Tortel est située dans un golfe très étroit) et certaines dans les hauteurs de la ville. Nous y passerons quelques heures et serons contents d’avoir eu un peu le temps de s’y balader, cette ville étant très différente de tout ce que nous avons vu. Une architecture originale avec ses maisons en bois et ses interminables passerelles, une ambiance de port de pêche, une ville construite sur une colline en bord d’une mer bleu-vert et quasi personne dans les « rues ».
Après ces quelques heures passées, nous prenons un deuxième bus pour Villa O’Higgins. La première heure et demi se passe calmement, prenant notre temps sur la route de montagne, avec toujours de jolis paysages à offrir. A 18h, nous prenons un ferry pour traverser un bras de mer et reprendre la route. Notre première traversée en bateau depuis le début de notre voyage (en suivant la Carretera Austral dans son ensemble sans passer par l’Argentine, plusieurs passages en bateau sont nécessaires pour arriver tout au sud depuis le nord).

Bateaux

Bateaux

Passerelle longeant la mer à Caleta Tortel

Passerelle longeant la mer à Caleta Tortel

Passage de ferry entre Caleta Tortel et Villa O'Higgins

Passage de ferry entre Caleta Tortel et Villa O’Higgins

Puis, la course commence… S’ensuivront 2h de conduite effrénée sur toujours la même route de montagne, mettant mon estomac et mon système cardiovasculaire à rude épreuve… Je soupçonne fortement le chauffeur de ne pas avoir voulu louper le début du match de foot Chili-Argentine du soir, nous sommes arrivés à 20h25, le match commençait à 20h30… J’ai très fortement haï les responsables des choix d’horaires de bus (ou d’horaires de match).
Arrivés sains et saufs à Villa O’Higgins, nous faisons un saut à l’agence responsable de notre transport en bateau le lendemain (pour apprendre qu’en fait nous partirons à 10h plutôt qu’à 8h, trop bien !) et nous trouvons un camping.
Puis un petit repas salutaire et dodo.

Cochrane, Caleta Tortel, Villa O’Higgins

En tente, camping El Mosco, Villa O’Higgins, 6000 CLP la nuit par personne (environ 8,70€). Globalement, très bien aménagé : cuisine avec gaz, ustensiles propre et en nombre, pièce à vivre grande et chaleureuse. Les douches et toilettes sont très propres et bonus, il y a du papier toilette et du savon !

Le bus de Cochrane à Caleta Tortel met environ 3h et coûte 7000 CLP (environ 10€)
Le bus de Caleta Tortel à Villa O’Higgins met environ 4h et coûte 4000 CLP (environ 4,70€)
Attention aux vélos dans les bus : nous avons vu quelqu’un se le faire refuser et donc devoir trouver une autre solution pour se déplacer.

Bus Caleta Tortel Villa O’Higgins : 4000 CLP (environ 5,75€)
Une nuit en camping à Villa O’Higgins : 6000 CLP la nuit par personne (environ 8,70€)

A la sortie de la tente

A la sortie de la tente

Un de nos meilleurs lieux de campement !

Un de nos meilleurs lieux de campement !

Nous nous réveillons dans notre petit coin de paradis, prenons un petit déjeuner tranquillement et nous mettons en route pour Cochrane. Et l’eau est toujours aussi bleue (même à l’ombre) ! Vers midi, nous sommes arrivés dans la ville. Nous nous rendons directement à l’office du tourisme pour demander les horaires des transports pour nous rendre à Villa O’Higgins et à Candelario Mancilla (de l’autre côté du lac O’Higgins). Manque de bol, le bus direct pour Villa O’Higgins est parti ce matin, le mercredi au lieu du jeudi indiqué dans tous les guides et sur les sites Internet… L’alternative est de prendre un premier bus le lendemain matin pour Caleta Tortel (ville située à mi-chemin entre Cochrane et Villa O’Higgins), puis un second bus l’après-midi pour Villa O’Higgins. Nous en profitons pour acheter directement notre billet de bateau, première étape nécessaire pour quitter Villa O’Higgins et aller vers l’Argentine (El Chalten). Finalement, c’est peut-être la première fois que nous sommes aussi bien renseignés dans un office de tourisme. Même si certaines informations restaient erronées, elles étaient tellement plus exactes que tout ce que nous avons pu trouver avant sur le Net en tentant de nous renseigner (nous remercions particulièrement le site de Villa O’Higgins pour leur absence de réponse aux informations demandées). Tout cela fait, nous nous trouvons un petit camping bien posé où passer l’après-midi avant de repartir le lendemain.

Première chose que l'on voit en arrivant à Cochrane...

Première chose que l’on voit en arrivant à Cochrane…

Reserve Nationale Tamango, Cochrane

En tente, camping, Cochrane, 4000 CLP par personne (environ 5,75€)

L’office du tourisme de Cochrane possède plein d’informations sur la descente vers l’Argentine depuis le Chili.

Bus Cochrane Caleta Tortel : 7000 CLP (environ 10€)
Bateau Marcus Campos entre Puerto Bahamondes et Candelario Mancilla : 35000 CLP (environ 50€).
Crème solaire en pharmacie : entre 7000 et 11000 CLP (plus de 10€)
Une bouteille de gaz Providus au supermarché : 3200 CLP (environ 4,60€)