Gods of Egypt...

Gods of Egypt…

Une nouvelle journée comme on les aime qui s’annonce : un trajet de vingt-deux heures de bus comme activité principale. On part donc tranquillement de l’auberge après un micmac concernant le poids de la lessive (et du coup, la somme à payer) qui se terminera plutôt bien. L’auberge nous offrant quelques kilos sur la lessive que nous avons faite chez eux. Pour les non-habitués, généralement, en auberge de jeunesse il est possible de faire des lessives dont le paiement se fait en fonction du poids total des fringues à laver. On se permet se genre de petit plaisir lorsque le contenu de nos sacs à dos est à bout. Du coup, c’est la sixième que l’on fait depuis septembre (et seulement la troisième payante).

Avant de prendre le bus, mission trouver un coussin de voyage pour Carole qui a perdu le sien. Disons le tout de suite, la mission est un échec puisque nous ne trouverons rien ni dans un pseudo centre commercial, ni sur un marché à côté ou sur les étals d’un centre artisanal plus loin et encore rien dans une gare ferroviaire (au demeurant fermée).

Nous nous dirigeons donc lentement vers notre terminal de bus et entamerons un trajet accompagné d’une série de films… dont on ne comprend toujours pas l’absence aux Oscars et à Cannes : Gods of Egypt puis Force of Execution.

Cusco

Bus Cusco – Lima (Econociva, 19$, sièges peu inclinables mais places à l’avant assez bien et films sur une bonne partie du trajet pour faire passer les 22h…)

En cas de lessive dans une auberge, ça vaut le coup de demander à vérifier le poids avant que le linge ne parte chez le prestataire qui s’occupe de laver le linge.

3,5 soles par kilo (1€)

Les hauteurs de Cuzco

Les hauteurs de Cuzco

Chers lecteurs avisés, en ce 9 juin, nous n’avons pas grand chose à vous offrir !
Ce n’est guère notre lessive ou les quelques heures à regarder comment se rendre à Huaraz voir une nouvelle tentative d’achat d’un oreiller de voyage qui auraient un intérêt à être contées.

Rendez-vous demain pour peut-être plus d’aventures…

Cusco

Tupackers Hostel, Cusco, 18 soles la nuit en dortoir de 6 avec petit déjeuner (environ 5,20), grands espaces communs, personnel très sympa, wifi fonctionnant bien, lits confortables (petite odeur de cigarette dans le dortoir…), un peu excentré (et en hauteur) mais proche tout de même de la Plaza de Armas

Ruines de Llacmapata

Ruines de Llacmapata

Nous mettons le réveil à 4h30 pour prendre notre camion à 6h et aller jusqu’au début du sentier qui mène à Llactapata, portion de la dernière étape d’une des versions du Salkantay, autre trek menant au Machu Picchu (à la fin, on a le choix entre longer la rivière jusqu’à Santa Teresa, ce qui semble plus plat, ou monter la colline jusqu’à Llactapata et redescendre à Hydroelectrica). Nous devrions y être entre 9h et 10h, ce qui nous laissera largement le temps de parcourir sans trop se presser les 11 kilomètres, 800 mètres de dénivelé positif et 1000 de dénivelé négatif jusqu’à Hydroelectrica, et d’attraper un des nombreux bus des tours du Machu Picchu, qui repartent entre 14h et 15h vers Cusco.

A 6h, nous sommes devant le camion. A 6h10, le mec nous annonce l’air de rien qu’en fait, il partira un peu plus tard, enfin 3h plus tard… A 9h. Bon, en arrivant entre 12h et 13h ça risque d’être compliqué d’être à 15h à Hydroelectrica… Nous lui disons que l’horaire est trop tard (en plus, maintenant qu’on est levés, on a pas trop envie d’attendre 3h que peut-être un mec ait ramené ses patates et qu’on puisse partir…). Il nous dit qu’un colectivo part à 6h30 pour Santa Teresa, un peu plus loin sur la route. Nous trouvons le colectivo sur le bord de la route, moteur allumé mais sans chauffeur. Merci pour la planète. Un villageois nous dit qu’il partira bientôt et que ça coûte 35 / 40 soles (un peu plus de 10€, le camion nous proposait 15 soles) pour aller à Santa Teresa. Nous payons parfois beaucoup moins pour des distances bien supérieures mais bon… L’endroit est isolé, ça doit venir de ça. Toujours est il qu’il ferait mieux d’éteindre son moteur quand il est à l’arrêt et de faire payer un peu moins… Vers 6h45, le chauffeur arrive (le moteur attend donc allumé depuis au moins 35 minutes ^^) et nous partons. On charge des gens au bord de la route, on les dépose, mais globalement, nous ne sommes que 4 passagers dans le camion jusqu’à Playa. Nous passons le col à 4800 mètres que nous aurions dû passer à pied. La vue est encore très belle jusqu’à Totora, mais nous ne sommes pas mécontents de faire le trajet en bus (globalement, le chemin croise la route à chaque lacet). Après Totora, on est plus dans la vallée, la vue est moins dégagée et on retrouve peu à peu plus de monde (locaux comme touristes, mais beaucoup de trekkeurs faisant le Salkantay), plus de véhicules. La randonnée est moins intéressante. Vers 10h, le bus nous dépose à l’entrée du chemin. Nous avons beaucoup baissé en altitude et il fait chaud.

Nous monterons pendant deux bonnes heures le long des plantations de café, souffrant pas mal de la chaleur, jusqu’aux ruines de Llactapata, avant de découvrir la vue sur le Machu Picchu que nous étions venue voir. Et franchement, on a été un peu déçus… Alors oui on devine le Machu Picchu, mais la vue est un peu masquée par les arbres et donc on perd totalement la profondeur du paysage qui fait le charme de ces montagnes péruviennes et rendait la vue des étapes précédentes du trek magnifique. Nous nous posons pour pique niquer et nous remettons en route. Il est 13h30 et nous avons pour objectif d’être à 15h30 en bas pour être sûrs d’avoir un bus.

Vue du Machu Picchu depuis Llacmapata (si je on vous assure, il est là)

Vue du Machu Picchu depuis Llacmapata (si je on vous assure, il est là)

Le voilà de plus près ! (oui, il se fait quand même très discret...)

Le voilà de plus près ! (oui, il se fait quand même très discret…)

Et c’est parti pour 1h30 à 2h de descente assez raide (mes genoux m’en faisant baver après ce que je leur avais fait subir la veille). Après avoir refusé de payer 2 soles pour traverser un pont à un gars planté là avec son gamin qui n’avait pas du tout l’air officiel, nous arrivons à Hydroelectrica.

Nous voyons le défilé de minibus touristiques repartir du Machu Picchu et essayons de rejoindre le parking pour en prendre un.
Nous arrivons devant la cabane enregistrant les entrées, arrêtons un bus vide, négocions le retour à Cusco pour 30 soles chacun (environ 8,30 €) et c’est parti. Le bus est tout confort, seulement arrivés à Santa Teresa on doit changer de bus et on se retrouve dans un minibus bien plus pourri, où il ne reste que deux sièges, dont bien-sûr celle à l’avant au milieu à côté du chauffeur que personne ne veut… Cinq heures plus tard et l’estomac bien remué nous arrivons à Cusco, nous offrons un repas bien mérité, réservons une auberge meilleur marché que la précédente, allons récupérer nos affaires dans la première, montons pour rejoindre la deuxième, et nous effondrons de sommeil.

Choquequirao/Salkantay trail, Llactapata, Hydroelectrica, Cusco

Tupackers Hostel, Cusco, 18 soles la nuit en dortoir de 6 avec petit déjeuner (environ 5,20), grands espaces communs, personnel très sympa, wifi fonctionnant bien, lits confortables (petite odeur de cigarette dans le dortoir…), un peu excentré (et en hauteur) mais proche tout de même de la Plaza de Armas

Il nous a fallu environ 2h30 pour arriver aux ruines Llactapata depuis le début du chemin (depuis la route), puis 2h pour descendre à Hydroelectrica depuis les ruines.
Nous n’avons pas du tout attendu pour trouver un bus nous ramenant à Cusco autour de 15h30 à Hydroelectrica. Tous les bus touristiques repartant du Machu Picchu entre 14h et 16h, il est très facile d’en trouver un, au moins dans ces horaires.

Colectivo Yanama – Santa Teresa : 30 soles (environ 8,60€)
Bus Hydroelectrica – Cusco : 30 soles (environ 8,60€)

Choquequirao

Choquequirao

Une nouvelle journée qui commence assez tôt pour rejoindre le site de Choquequirao. Il reste quelques centaines de mètres d’ascension… il fait vite chaud mais nous profitons de deux heures à l’ombre pour avancer un maximum. Il nous restera une heure au soleil pour atteindre le camping de Choquequirao.

Choquequirao

Choquequirao

Choquequirao

Choquequirao

Vue depuis le Choquequirao

Vue depuis le Choquequirao

Après avoir monté la tente, nous nous mettons en marche pour découvrir le site de Choquequirao.
Nous prenons le circuit en sens inverse, mais ça ne nous empêche pas de trouver un coin sympa pour déjeuner : on est affamés ! Déjà aperçu sur le chemin pour arriver, le site semble gigantesque.
Les premières pierres que nous voyons ne sont pas particulièrement impressionnantes, notamment en comparaison avec le Machu Picchu.
Une chose est sûre néanmoins, le paysage autour du site est magnifique. On semble beaucoup plus proches des montagnes par rapport au Machu Picchu.
On part ensuite vers la partie du site la plus artistique : les terrasses de lamas, en passant par la colline Usnu offrant un très joli point de vue sur la place principale du Choquequirao.

Et ces terrasses se méritent ! Après une longue descente sur un petit chemin de terre, nous voilà tout en haut de terrasses sans la queue d’un lama !
On tente de descendre et finalement découvrons notre première boule de laine. On se trouve face à des pierres de différentes couleurs agencées de manière à former des lamas blancs. On en trouve des grands, des petits mais uniquement des lamas incrustés dans ces murs de terrasse. On descendra tout en bas puis remonterons vers le mirador de los llamas. Depuis ce point de vue, on bénéficie d’une bonne vue d’ensemble sur l’intégralité des terrasses mais clairement moins sur les lamas qui sont un peu éloignés.

Terrasses de lamas

Terrasses de lamas

Terrasses de lamas

Terrasses de lamas

Après une petite demi-heure de remontée, nous voilà repartis pour la visite du site et notamment sa partie supérieure. Et c’est là que nous rencontrons quelques personnes avec un peu de matériel, se disant d’abord qu’ils attendaient golden hour pour prendre des photos, nous comprenons vite que c’est autre chose qui se trame. Ils parlent français et nous expliqueront qu’ils sont archéologues. Et le matériel électronique dans tout ça ? C’est pour filmer un documentaire pour Arte : Enquêtes archéologiques. Le sujet sera en ligne en janvier 2018 mais il y a déjà une première saison (20 épisodes) en ligne sur le site d’Arte. Discuter un peu avec eux nous a clairement donné envie d’aller jeter un œil à cette série documentaire !

Nous les laissons filmer tranquillement leur séquence, prendrons quelques photos supplémentaires du site et reviendrons au camping. Il est plein, plein de tentes pour bon nombre issues de tours et comme nous quelques autres individuelles.

La visite du site nous aura pris 5 heures et nous n’aurons même pas visité les terrasses du bas du site (on les garde pour demain). C’est grand, la visite est longue et demande pas mal de marche mais c’est vraiment sympa. Les ruines sont moins denses qu’au Machu Picchu mais les paysages sont superbes et que c’est agréable de pouvoir se balader sans personne sur le site. À côté, le Machu Picchu et ses plus de 2000 visiteurs par jour paraît comme une attraction surexploitée. Ici, pas d’interdiction de circuler dans un sens ou un autre, pas d’attente pour prendre une photo, pas de ligne de visiteurs les uns derrière les autres… Bref, c’est agréable !

Mirador des terrasses de lamas

Mirador des terrasses de lamas

Choquequirao

Camping Choquequirao (gratuit avec le ticket d’entrée sur le site) infrastructures bien dimensionnées par rapport au nombre de tentes présentes

Camping Santa Rosa Alta – camping Choquequirao : 3 heures de marche (dont une quarantaine de minutes depuis la billetterie du site), 6,5 kilomètres pour 800 mètres de dénivelé positive
Il est possible de bénéficier d’une réduction de 50% lors de l’accès au site sur présentation d’une carte étudiante internationale (30 soles)
Il faut bien 5 ou 6 heures pour visiter le site (ajouter 1 à 2 heures pour faire les terrasses du bas)

Ticket d’entrée du site Choquequirao : 60 soles (17,15€)

Remontée vers Santa Rosa

Remontée vers Santa Rosa

Nous partons vers 7h du camping Colmena. Nous laissons derrière nous les 7 français en train de déjeuner et Dayme notre hôte qui était vraiment au top (après nous avoir fait manger une figue de barbarie délicieuse sans avoir à se piquer les doigts et montrer sa maquette en relief du parc).

La marche commence bien, je me fais mordre la cheville par un chien après même pas 30 minutes de marche… Heureusement, mes chaussettes ont pris les crocs, pas besoin de retourner à Cusco pour une injection​ de vaccin… C’est le premier chien depuis le début du voyage qui nous attaque !

Une heure trente de montée légère jusqu’au Mirador Capuliyoc d’où on a une vue plongeante sur toute la vallée (et sur l’énorme descente qui nous attend juste après ^^), puis une looongue descente de 9km et 1400m de dénivelé, en plein soleil, qui nous crèvera bien.

Nous passons bien 1h30 à nous remettre, à vider et remplir nos gourdes et à déguster un chirimoya tour juste tombé de l’arbre sous lequel nous sommes à Chiquista avant de terminer les 400m qui nous restent avant le pont et le point le plus bas de note journée.

Puis ce n’est pas fini, il faut maintenant remonter de 700m (3,5km) avant Santa Rosa Alta où nous voulons camper. La première heure sous le soleil après mes 5h de marche déjà faites a été très très difficile… Puis la deuxième heure s’enchaine, à moitié à l’ombre, un peu plus facilement. Vers 15h30, nous arrivons au super Santa Rosa Alta. Nous plantons la tente, prenons une douche glaciale (enfin prenons… pas tout le monde ;)) et sommes rejoints par 6 autres français, d’autres que la veille, dont deux que nous avions déjà croisés à Cotahuasi.

Nous nous offrons une bière à un prix presque parisien pour fêter cette première journée.

Choquequirao trail, Cachera, Santa Rosa

Camping, Santa Rosa Alta, 5 soles par tente, très bon spot de camping (et assez grand)

Nous avons mis, avec nos gros sacs remplis pour 6 jours de trek :
> 50 minutes de Cachorra a Colmena
> 5h de Colmena au pont (Playa Rosalinda)
> 2h du pont à Santa Rosa Alta (1h30 jusqu’à Santa Rosa Baja)
Il y a pas mal de moustiques et autres insectes piquants sur tout le trek du Choquequirao, n’oubliez donc pas votre spray anti-moustiques !

Camping Santa Rosa Alta : 5 soles (environ 1,50 euros)
Bière (grande bouteille de Cusqueña) Camping Santa Rosa Alta : 15 soles (4,30 soles)

Tas de chats :)

Tas de chats 🙂

Un départ vers huit heures de l’auberge après avoir payé et pris notre petit déjeuner. Nous laissons une partie de nos affaires : à dans six jours !

Une fois au terminal de bus, nous trouvons rapidement un bus partant 25 minutes plus tard et à destination d’Abancay. Nous prenons deux tickets pour descendre à Ramal de Cachora (environ quatre heures de bus).

Presque qu’une demi-heure pour accomplir l’un des objectifs que nous avions hier. Ça devrait passer sauf… que dans tout le terminal terrestre de Cusco, impossible de trouver un seul oreiller de voyage !
Les Péruviens n’ont pas l’air grands consommateurs de ce genre d’objets…

Le bus jusqu’à Ramal de Cachora part globalement à l’heure et nous balade à travers la vallée de Cusco. L’envie de rejoindre Morphée est grande mais la vue est très sympa et repousse cette envie pendant la majorité du voyage. On y voit deux chaînes de moyenne montagne séparées par un cours d’eau. Le paysage est très vert, cultivé sur les trois quarts de la hauteur des massifs, laissant le dernier quart sauvage.

Nous arrivons vers 13 heures (pile dans les temps) à Ramal de Cachora et immédiatement à la sortie du bus, nous sommes accostés. Un chauffeur de taxi veut nous emmener à San Pedro de Cachora voir directement au mirador (onze kilomètres plus loin). Après tout un micmac de négociation des prix, pseudo attente d’un troisième passager le véhicule se met en route et nous amène jusqu’à Cachora après une quarantaine de minutes de route.

Après quelques petits sandwichs, nous prenons le chemin du trek de Choquequirao. L’idée est de faire quelques kilomètres histoire de ne pas avoir à les faire le lendemain matin.

Coucher de soleil au camping Colmena

Coucher de soleil au camping Colmena

Après moins d’une heure de marche, nous arrivons au camping Colmena. Un endroit très sympa, avec une jolie vue sur les montagnes environnantes et un propriétaire très sympa. Il nous demandera rapidement comment nous avons trouvé son camping… après lui avoir expliqué que son camping est indiqué sur WikiTravel, il devient d’autant plus curieux. Il veut savoir les informations qui sont présentes et surtout s’il est possible de les modifier : “oui, on doit pouvoir modifier les informations mais par contre il nous faut Internet”… “ah, mais pas de souci, j’ai Internet, venez on va sur mon PC”. Là, on tombe des nues, il n’y a pas d’eau chaude, l’électricité est fournie par un panneau solaire mais il y a une connexion Internet (vive la 3G) !
Et là, c’est parti pour une grosse demi-heure de modification… d’observation d’une famille de chats.

Une fois fini, on s’apprête à faire à manger et là PAF ! Le choc, notre tente seule sur le gazon quand nous sommes partis faire les modifications se retrouve entourée de 5 autres tentes. Un groupe de 7 francophones est arrivé !
Ça ne nous empêchera pas d’aller manger puis de se coucher tranquillement.

Cusco, San Pedro de Cachora

Camping Colmena (5 soles par tente, soit environ 1,40€), propriétaire très sympa, une cuisine extérieure et quelques chats qui se baladent sur la pelouse

Les bus de Cusco à Abancay (destination pour aller à Ramal de Cachora) partent de tôt le matin jusqu’à 13 heures

Bus (compagnie Ampay) Cusco -Ramal de Cachora : 20 soles (5,70€)
Collectivo Ramal de Cachora – San Pedro de Cachora : 30 soles (8,55€)
Nuit au camping Colmena : 5 soles (1,40€)

Plaza de Armas sous la pluie

Plaza de Armas sous la pluie

Une dernière journée à Cusco avant de partir sur une nouvelle randonnée de quelques jours. Des objectifs simples, imprimer des photos, faire sérigraphier un t-shirt, racheter une paire de chaussettes et un oreiller de voyage après des pertes récentes, et retirer de quoi payer notre piaule.

Le gérant de l’auberge nous indique quelques magasins vendant du matériel de camping. Les informations sont bonnes : les chaussettes perdues sont de l’histoire ancienne.

Ensuite, opération sérigraphie… les choses se compliquent. Le magasin que nous avions repéré sur Internet n’existe pas, toutes les boutiques d’impression de photos nous trimballent d’un point à un autre. Après une dizaine de magasins visités (loin d’être proches les uns des autres)… nous renonçons et le cadeau que nous avions prévu de faire à des néo-parents devra attendre.

Pause déjeuner à quasiment 15 heures : nous testons le queso frito. Ça ressemble à une raclette de piètre qualité : des pommes de terre, de la salade, des tomates, le tout recouvert d’une couche de fromage fondu.
Au final, ça gagnerait à être fait avec un autre fromage…

De retour sur la Plaza De Armas, des dizaines de boutiques dédiées aux touristes mais presque aucune ne vend d’oreiller de voyage. Un nouvel échec mais nous aurons une nouvelle opportunité demain au terminal de bus !

Nous nous rendrons compte par la suite que la banque BCP chez qui nous avions l’habitude de retirer n’accepte plus notre carte bancaire (quatre distributeurs différents testés à quatre endroits différents). Nous tenterons d’éviter les gouttes de pluie pour nous rendre à Banco de la Nation où enfin nous pourrons retirer !

Nous rentrerons tranquillement à l’auberge sous la pluie pour faire nos sacs pour le lendemain.
Bref, une journée à beaucoup vadrouiller en ville sans beaucoup de succès.

Cusco

Arcopata Guesthouse, 33 soles le lit en dortoir de 6 lit avec petit déjeuner, très proche du centre, propre, super grand, super calme, personnel au top et wifi marchant bien. Une bonne adresse malgré le prix élevé.

Les distributeurs de Banco de la Nation ne prélèvent pas de commission lors d’un retrait avec une carte étrangère mais semblent avoir une limite de retrait à 400 soles par jour

Menu (soupe, plat, boisson) au Guztanta : 6 soles

Nous ne sortirons pas de l’auberge ce jour-là. Le trajet de la veille (et de l’avant-veille) a été tellement éprouvant que ça fait franchement du bien de juste se poser pour lire et trainer (dans un environnement qui ne secoue pas et avec de la place pour les jambes).

Cusco

Arcopata Guesthouse, 33 soles le lit en dortoir de 6 lit avec petit déjeuner, très proche du centre, propre, super grand, super calme, personnel au top et wifi marchant pas trop mal

Un apéro bien mérité

Un apéro bien mérité

Nous arrivons à 2h15 du matin à la station de bus d’Arequipa, deux heures plus tôt qu’à l’aller alors que le bus partait à la même heure. Pourquoi le bus met 7h30 dans un sens et 9h30 dans l’autre ? C’est un mystère. Il n’empêche que nous avons « un peu » de temps à tuer avant le premier départ d’un bus pour Cusco, vers 7h ou 8h du matin. Heureusement, il nous reste la connexion wifi d’un café de notre dernière longue attente à Arequipa. Nous nous posons donc en attendant que les « EspinaEspinaEspinaEspinaEspinaaaar » et les « PunoPunoPunoPunoPunoooo » incessants de la gare de bus se transforment en « CuscoCuscoCuscoCuscoooo ». Vers 6h, nous entendons le premier Cusco. Nous achetons donc deux billets à la compagnie Jusla pour un bus partant à 7h30 et arrivant à Cusco vers 18h. Le trajet va être long… Nous prenons un thé chaud dans notre café préféré puis nous dirigeons dans notre bus.

Honnêtement ? C’était la compagnie et le trajet les plus pourris (enfin… modulo les bus pour aller et revenir de Cotahuasi…) que nous ayons eus de toute l’Amérique du Sud : premier bus dont les sièges étaient sales (plein de miette) au départ du bus, nous sommes tout à l’avant et n’avons pas de place pour nos pieds, nous n’aurons eu aucun film pendant tout le trajet, les pauses pipi (car toilettes hors service dans le bus) durerons à tout casser 2 minutes pour tout le bus, le bus est parti avec 45 minutes de retard sur l’horaire annoncé…
… Et pour ajouter à cela, vers 14h, après environ 6h de trajet, nous nous arrêtons dans un gros terminal de bus d’une grosse ville. Nous activons le GPS pour savoir où nous sommes et voyons que nous sommes à Juliaca, ville située un peu au nord de Puno, proche du Lac Titicaca. Sérieusement ? Nous nous sommes limite éloignés de Cusco ! Nous avons tiré vers l’est alors qu’il nous fallait aller tout droit au nord. Il reste encore 350 km avant Cusco alors que nous n’en avons fait que 250 en 6h de trajet ! Bref, la meuf qui nous a vendu les billets s’est bien foutu de nous en nous disant que nous arriverions à 18h… Lorsque nous avions demandé le temps de trajet, la réponse était 10h, pas 12h, et pour l’instant les bus étaient plutôt ponctuels. Bref, j’étais dépitée d’apprendre ce +30% sur le temps de trajet restant dans ce bus pourri après avoir été dans les transports depuis déjà 22h…

Nous arriverons finalement autour de 21h à Cusco, après 13h dans ce bus et 29h de trajet au total dans des bus inconfortables, tellement épuisée pour ma part que je n’arriverai pas à manger mon assiette de pâtes que nous avions déjà pris la peine de préparer à l’auberge…

Arequipa, Cusco

Arcopata Guesthouse, 33 soles le lit en dortoir de 6 lit avec petit déjeuner, très proche du centre, propre, super grand, super calme, personnel au top et wifi marchant pas trop mal

Avant de prendre un bus, toujours demander s’il est direct et par où il passe. Nous ne l’avons pas et nous l’avons regretté ce jour-là. Nous ne savons pas s’il y a des bus directs entre Arequipa et Cusco (mais c’est quasi sûr), mais s’il y en avait eu, on aurait gagné du temps et de l’énergie…
Nous ne recommandons pas du tout la compagnie de bus Jusla : bus vieux, pas très confortables, sales, informations incorrectes données lors de la vente, départ non ponctuel…

Bus de jour Arequipa – Cusco (avec Jusla mais les autres étaient au même prix) : 25 soles (environ 7,14€)
Pain au terminal de bus d’Arequipa : 3 pour 1 sol (environ 0,30€)

Après deux jours assez intenses (en bus, en marche, et peu en sommeil), nous nous faisons une (demi-)journée plus cool, à visiter des sites proches de Cusco. Nous commençons par le site de recherche agricole de Moray. Enfin… après qu’on nous ait emmené visiter un atelier de coloration de tissu dans le village de Chinchero, dans lequel nous nous serons un peu pris en guet-apens. Une démonstration intéressante de coloration à base de plante ou autres éléments naturels, qui restera toutefois un peu trop artificielle et à objectif commercial dans nos souvenirs. Nous dirons bonjour aux petits lamas et aux cuyes (cochons d’Inde) avant de nous diriger vers Moray.

Visite touristique...

Visite touristique…

Là-bas, devant de gros amphithéâtres de terrasses, on nous expliquera que le site servait aux Incas aux expérimentations culturelles. Les différents cercles possèdent en effet des températures / taux d’humidité différents, permettant de simuler des climats différents et donc de tester les cultures dans chacun de ces microclimats, mais également de forcer l’adaptation des cultures à des climats non naturellement supportés. Ainsi les cultures des climats chauds sont progressivement remontées du cercle central vers les cercles supérieurs, et inversement pour les cultures des climats les plus froids. L’adaptation d’une culture prenant quelques années, voire quelques dizaines d’années. Une histoire intéressante, un site qui dans les faits l’est un peu moins.

Moray

Grandes terrasses expérimentales de Moray

Site expérimental de Moray

Site expérimental de Moray

Après cela, c’est aux salines de Maras que nous nous rendons. Un site qui pour le coup, est lui visuellement très atypique. Des milliers de salines partagées en coopérative entre plusieurs centaines de familles, s’étalent sur tout un versant de montagne. Très photogénique. Sur site, il est bien sûr possible d’acheter toutes les sortes de sel possibles et imaginables (et bien d’autres choses encore).
Après cette visite, une partie d’entre nous rentre tranquillement à l’auberge se poser pendant que d’autres, plus motivés, visitent le musée Inca.

Salines de Maras

Salines de Maras

Salines de Moray

Salines de Moray

Vente de sel (et quelques autres trucs) à Maras

Vente de sel (et quelques autres trucs) à Maras

Nous nous retrouverons tous le soir, pour une (très bonne) pizza qui arrivera in extremis avant notre premier bus de nuit tous ensemble. Direction Copacabana en Bolivie !

Cusco

Bus de nuit Cusco – Copacabana (Trans-salvador, 50 soles par personnes, environ 14,30 €), bus sensé être direct, s’étant finalement avéré moins direct que prévu quand nous avons été lâchés au bord de la route juste avant la frontière Bolivie-Pérou

Tour à la (grosse) demi-journée Moray / Maras : 27 soles (sans les entrées)
Visite Moray : inclus dans le boleto turistico de Cusco (70 soles pour un jour, environ 20 €, ou 130 soles pour 10 jours, environ 37,50 €)
Visite Maras : 10 soles (environ 2,90 €)

Visite touristique...

Visite touristique…

[By Morgane & Vincent]

Au programme aujourd’hui, nous visitons les mines de sel de Maras ainsi que les cercles de culture de Moray.

Pour une fois depuis le début de notre voyage, nous pouvons faire une grasse matinée jusqu’à environ 7h !
Notre petit déjeuner habituel pris, nous sautons dans notre bus classe et de très bonne qualité.

Notre guide du jour ? Je vous laisse deviner…
Non ? Toujours pas ?… Allez : José, 8ème du nom !

Moins d’une heure après notre départ, nous faisons une première halte devant des ruines Inca où nous apprenons que pendant la guerre contre les conquistadors, deux frères Inca se disputaient déjà le trône en interne…

Nous descendons ensuite de quelques mètres pour arriver au « Centro Textil Awac Nusta Yolanda ». Pendant environ 30 minutes, nous avons le droit à un cours de tissage sur toutes les phases projets :

  • Collecte de la laine
  • Nettoyage
  • Teinture à base de parasite dans les cactus (sang du parasite également utilisé pour le rouge à lèvres des femmes, leur maquillage et certainement beaucoup d’autres choses)
  • Tissage

Et pour le reste, il y a Mastercard.

Après la visite de la boutique et l’incitation à la consommation, nous reprenons la route pour arriver sur le site culturel de Moray vers 11h.

Nous repartons après 45 minutes de visite et de photos. Notre guide est intéressant mais beaucoup de nos questions restent malheureusement sans réponse…

De nouveau 45 minutes de bus nous permettent d’arriver aux mines de sel de Maras.

Le saviez-vous :

  • La fleur de sel est la partie se trouvant au milieu des différentes couches de sel : elle n’est ni en contact avec l’air, ni avec le sol, c’est donc la meilleure partie du sel !
  • Le sel rose tient sa couleur… de son contact avec la terre du sol !

Après quelques minutes d’explication, nous disposons d’une vingtaine de minutes de quartier libre : comme tout bon touriste, nous plongeons nos mains dans le cours d’eau pour les ressortir blanches et salées (encore mieux que les cacahuètes dans les bars pour partager notre ADN !).

Après une nano-balade au sein des pools de sel, nous nous dirigeons vers les boutiques pour assouvir notre besoin compulsif d’acheter du sel !

Site expérimental de Moray

Site expérimental de Moray

Salines de Maras

Salines de Maras

Ainsi se termine notre visite de mines de sel, nous reprenons alors le bus qui nous dépose une heure et demi plus tard au centre de Cuzco.

Le temps d’apercevoir un bus Batman, notre groupe se divise en deux :

  • Une partie préfère rejoindre l’auberge pour se reposer et se préparer au départ.
  • L’autre partie s’en va visiter le Musée du Machu Picchu dont José nous avait parlé !
Bus batman

Bus batman

Votre serviteur de la journée faisant partie de ce second groupe, nous allons découvrir ensemble ce musée !

Tout d’abord, rappelons qu’il s’agit ici du musée renfermant les 1% des objets saisis et étudiés par les Etats-Unis. Le musée du Macchu Pichu est divisé en plusieurs salles thématiques, parmi elle :

  • Une salle est dédiée l’expédition originelle retraçant les grands moments de la (re)découverte du site.
  • Une maquette géante reprenant grosso-modo les mêmes précisions que la visite de la veille (mais José est tout de même mieux qu’une vidéo !).
  • Les objets retrouvés durant les fouilles archéologiques sont très diversifiés : des flûtes, des donuts, des ocarinas en forme d’animaux, etc.
  • Certains objets dans les vitrines ne sont pas numérotés… et d’autres sont numérotés mais sans légende associée…

A noter quelques faits intéressants :

  • La bière de l’époque était constituée à base de… mastication ! (#saké #yourname)
  • Lors des fouilles, les squelettes d’une mère et son enfant avaient été retrouvés dans une jarre !
  • A leur naissance, les nourrissons se retrouvaient affublés de bandana géant… pour serrer leur crane afin de le déformer en l’allongeant. Il s’agissait alors d’un signe d’appartenance à la tribu.

Cette visite terminée, nous reprenons la route en direction de l’auberge… suivis par des chiens ! D’abord 1, puis 3 puis 5 chiens ! En réalité, il s’agissait d’une femelle très certainement en chaleur poursuivie par bon nombre de prétendants… elle cherchait alors une protection auprès nous, humains.

Nouveaux amis

Nouveaux amis

Arrivés à l’auberge, nous nous rendons compte qu’une partie de nos habits lavés sont encore bien humides… mmh sympa dans le sac ! Bref, pas trop le temps de traîner si nous voulons nous faire un petit restaurant d’adieu à Cuzco.

Après quelques minutes de marche, nous nous arrêtons dans un restaurant / pizzéria : Pisco sour et Pizzas commandés, nous nous lançons dans nos discussions… pendant près d’une heure, aucun élément de notre commande ne nous a encore été servi ! Nous nous immisçons en cuisine à plusieurs reprises : le four au feu de bois arbore une belle et grande flamme et la pâte de la première pizza ne se garnit toujours pas ! Aie aie aie, gros risque de louper notre bus !

Après moult débats, nous nous apprêtons à partir… lorsque la première Pizza est arrivée, nous décidons donc de lui faire honneur. Puis toutes les autres se sont enchaînées pour le plus grand bonheur de nos papilles (mis à part ce fichu piment qui me donne encore des sueurs rien que d’y penser !!!).

Nous payons rapidement notre hôte puis déguerpissons pour rejoindre la gare routière (qui n’était pas si près que ça !). Après un bon quart d’heure de marche soutenue, nous arrivons à destination : notre cama est un bus magnifique ! Nous posons nos fesses sur des fauteuils hyper-confortables : la promesse d’une bonne nuit s’annonce ! Mais sera-t-elle tenue ? Vous le découvrirez au prochain épisode !

Gogogo

Gogogo

Morgane et Vincent, pour Onepicaday

Cusco

Bus de nuit Cusco – Copacabana (Trans-salvador, 50 soles par personnes, environ 14,30 €), bus sensé être direct, s’étant finalement avéré moins direct que prévu quand nous avons été lâchés au bord de la route juste avant la frontière Bolivie-Pérou

Musée du Machu Picchu : 20 soles (environ 5,80 €)
Pizza en restaurant : 35 à 45 soles (entre 10 et 14 €)
Tour à la (grosse) demi-journée Moray / Maras : 27 soles (sans les entrées)
Visite Moray : inclus dans le boleto turistico de Cusco (70 soles pour un jour, environ 20 €, ou 130 soles pour 10 jours, environ 37,50 €)
Visite Maras : 10 soles (environ 2,90 €)

La bête !

La bête !

[By ASO]

Agua Calientes, trois heures quarante-cinq du matin. Le réveil sonne l’heure de se préparer.
Quatre heures. Nous sommes dans la rue, direction l’entrée du chemin menant au Machu Picchu. Ce chemin n’ouvre qu’à cinq heures du matin. On nous a indiqué qu’il était à une demi-heure de marche ; nous prenons de l’avance. En partant si tôt, nous espérons voir le soleil se lever sur la cité perdue.
Dix-huit minutes plus tard, nous y sommes. Quelques autres touristes sont présents, quelques dizaines d’autres nous y rejoindront d’ici l’ouverture.
Il est cinq heures, et sous une légère pluie, la porte s’ouvre, nous marchons.

La journée commence bien

La journée commence bien

La journée commence bien

La journée commence bien

Le chemin est très bien tracé, il s’agit de monter des escaliers. La pluie tombe, et l’humidité monte aussi sous la veste imperméable, l’effort aidant.

Machu Picchu

Machu Picchu

Machu Picchu

Machu Picchu

Après environ une heure et quart, nous arrivons à l’entrée du site. Nous devons alors présenter le billet d’entrée, puis attendre Steve notre guide. Celui-ci nous demandera d’attendre les autres membres du groupe ; nous perdons ainsi environ quarante minutes.

La visite démarre, il est environ six heures. Le site est totalement embrumé ; nous n’avons pas vu le soleil se lever. Pendant environ deux heures, le guide nous présente les origines du site, sa découverte et la vie sur site telle qu’on a pu l’imaginer suite aux fouilles. Inconnue du monde occidental, ce lieu n’en était pas pour autant perdu, puisque les terres étaient cultivées. C’est en revanche la culture et la civilisation qui se sont perdues. Peu d’informations précises existent aujourd’hui sur la vie des habitant de ce site.

Le site est très fréquenté, notamment durant la haute saison. De nombreux chemins sont à sens unique pour éviter les bousculades. Heureusement, le billet d’entrée permet de sortir et d’entrer dans le site à trois reprises au cours de la même journée.

Peu de visiteurs arriveront au Machu Picchu sans en avoir vu de nombreuses photos ; la situation du site pourtant, émerveille comme si c’était la première fois.

Machu Picchu

Machu Picchu

Ruines du Machu Picchu

Ruines du Machu Picchu

Machu Picchu

Machu Picchu

Le ciel se dégage petit à petit vers la fin de la matinée. Après environ trois heures de balades (et de nombreuses photos) sur le site, nous repartons vers Hydrolectrica, où nous attendra le bus retour dans quelques heures, vers 15h. Nous mettons environ deux heures vingt pour attendre le point de ralliement, dont cinquante minutes jusqu’au pont où notre chemin a commencé tard dans la nuit.

Et notre Brubru au Machu Picchu !

Et notre Brubru au Machu Picchu !

Nous serons de retour vers vingt-trois heures à notre auberge, Inka CIty Hostel, et un plat de pâtes nous y attendra.

Arnaud, pour Onepicaday

Machu Picchu

Inka City Hostel, Cuzco, 17 soles (environ 5€) la nuit en dortoir de 12 lits avec petit déjeuner (on peut aussi planter une tente), assez bien, eau chaude, bon Wi-Fi, un peu juste en dimensionnement (manque d’espace pour poser les sacs dans les chambres, deux plaques pour toute l’auberge et une seule douche)

Le site du Machu Picchu est incontournable, et mérite d’y passer du temps. Le ciel étant fréquemment couvert dans la matinée, il est recommandé d’y rester également l’après-midi, surtout si l’on souhaite profiter de la vue depuis Huayna Pichu, ce que nous n’avons pas eu le temps de faire. Il faut dans ce cas, passer une seconde nuit à Agua Calientes.
Bien que l’ “Inca trail” soit le trek le plus prisé, réservé plusieurs mois à l’avance, des treks alternatifs sans restriction existent et peuvent se réserver au dernier moment. Le Salkantay trek notamment donne accès au Machu Pichu en cinq jours.
Le chemin menant à pied à l’entrée du Machu Pichu n’est pas exceptionnel sous la pluie ; on peut alternativement prendre un bus à six dollars depuis Agua Calientes.

Ticket d’entrée au Machu Picchu : 50$
Accès au Huayna Picchu ou à La Montagna, qui après une ascension de quelques centaines de mètres offrent un point de vue magnifique sur le Machu Picchu : + 20$ sur le ticket d’entrée au Machu Picchu (attention, les places sont limitées. Hors saison, il restait la veille quelques places pour La Montana mais pas pour le Huyna Picchu).