Gare de Delhi

Gare de Delhi

Nous quittons la calme Rishikesh pour une looongue journée de transport. Direction Delhi en bus, pour ensuite rejoindre Amritsar en train de nuit depuis Delhi. Les sept heures de trajet entre Haridwar et Delhi ne sont pas des plus confortables. Déjà, on a moyennement la place de poser nos sacs (et nos jambes) dans ces petits bus sans soute, et la route n’est pas très bonne, ce qui nous vaut de passer notre journée à rebondir sur le siège enfin les fenêtres n’isolent pas vraiment.
Arrivés à Delhi, nous refaisons un saut au bureau des billets de train pour acheter deux billets de plus. Chose faite, nous allons rendre notre carte de métro pour récupérer notre crédit et la caution de la carte, et prenons un autre bus interminable (à cause des embouteillages) pour rejoindre la station de bus. Nous y dévorons un thali avant de nous mettre à attendre notre premier train en retard d’une longue série. Nous rencontrant un Indien réceptionniste d’hôtel à Delhi, rentrant chez lui à Amritsar pour quelques jours. Nous discutons avec lui pendant que le train décale petit à petit de quinze minutes toutes les quinze minutes. Nous partirons à 23h30, avec 3h de retard, et dormirons jusqu’au lendemain matin.

Entre Rishikesh, Delhi et Amritsar

Train de nuit Delhi – Amritsar

Des bus partent toutes les demi heures de Rishikesh à Delhi (et pas besoin de réserver à l’avance).
Attention, les bus locaux n’ont pas de place suffisament grande pour y mettre un sac de voyage. On peut parfois le mettre sous les sièges mais pas tout le temps. Sinon, il traine dans le couloir. Ca vaut le coup d’être le premier dans le bus pour pouvoir se mettre dans le fond, avec le sac dans le couoir ne gênant pas trop de monde.
Les bus sont bien moins confortables que les train (mais surement plus pontuels). Pour les longues distances, surtout de nuit (impossible de dormir à cause de la mauvaise qualité des routes), envisager de prendre le train plutôt que le bus est une bonne idée. Les temps de trajets sont à peu près les mêmes.

Bus Rishikesh – Delhi : 255 roupies (environ 3,65€)

Lotus Temple

Lotus Temple

Après les journées New Delhi, Old Delhi, parcs de Delhi, nous visitons quelques temples de Delhi, avec un point commun des deux temples visités : ils ont tous les deux été ouverts au cours des 30 dernières années (1986 pour le Lotus Temple, 2005 pour le Svaminarayan’s Akshardham).

Le premier, Lotus Temple, ressemble un peu l’opéra de Sydney, donc très peu à un temple. L’intérieur est un havre de silence destiné à la méditation. Il n’est rattaché à aucune religion en particulier et semble vouloir toutes les réunir. L’extérieur représente une immense fleur de lotus (d’où son nom) en béton blanc entourée d’un grand jardin. L’intérieur est une grande salle avec des chaises en rond destinée à la méditation.

Nous visitons ensuite le Svaminarayan’s Akshardham. Après nous être fait dépouillés de toutes nos affaires (car on ne peut littéralement entrer avec rien dans le temple), nous nous retrouvons devant un édifice immense, magnifique, neuf, bluffant ! Incroyable de se dire qu’un temple aussi travaillé et onéreux ait été édifié il y a environ dix ans ! Il est entièrement entouré de statues d’éléphants, chacune prenant part à une scène dotée d’une morale. L’intérieur entièrement marbré, avec son Bouddha central aux couleurs aquarelles, est également incroyable.

Svaminarayan’s Akshardham (vu de la station de métro)

Svaminarayan’s Akshardham (vue de la station de métro)

Nous repassons par notre CouchSurfing, disons au revoir à notre hôte et rejoignons la gare pour notre premier train. La gare est bondée de monde, de nombreuses personnes dorment sur les quais, emmitouflées dans des couvertures. Nous trouvons notre train, et notre voiture, et nos couchettes. Le trajet sera tout confort, nous dormirons très bien. Après les nuits passées assis sur les hard seat de la Chine, c’est du luxe ! Et à un prix tellement inférieur…

Delhi

Train de nuit Delhi – Haridwar

Les billets d’entrée pour les visites en Inde ont un prix pour les Indiens et un prix pour les touristes (souvent plus de 10 fois plus cher).

Lodu Garden

Lodi Garden

Aujourd’hui, nous nous mettons au vert ! Après avoir fait un tour dans le Shahpur Jat, dont nous avions lu qu’il était connu pour ses peintures murales, et avoir été un peu déçus car certes les murs sont peints, mais en couleurs unies… nous allons observer les cerfs, les paons, les cochons, les écureuils, les chiens, les amoureux… au Deer Park. Nous faisons un tour à la Feroz Shah Tughlay’s Tomb juste à côté à Green Park. C’est fou le nombre de tombeaux immenses présents partout dans Delhi ! Ça fait du bien de pouvoir un peu arrêter de regarder partout autour de soi pour éviter de se prendre un scooter ou un tuk-tuk, de pouvoir retirer les boules quiès… Puis nous nous rendons au Parc Archéologique juste de derrière le Qutub Minar (que nous ne visiterons pas, car 500 roupies et le parc d’à côté était déjà très sympa), encore parsemé de plusieurs grands tombeaux. Puis nous finissons la journée au Lodi Garden, joli parc avec de jolies tombeaux également. Cette journée nous aura permis de constater que le criket est bien le sport national !

Petit écureuil

Petit écureuil

Vendeur de rue

Vendeur de rue

Petit écureuil indien

Petit écureuil indien

Petit perroquet

Petit perroquet

Nous finissons la journée en cuisinant une salade de riz pour notre hôte avant de briser enfin la glace et d’écouter Saadat nous exposer sa vision de la vie non commune et très intéressante, et de manquer de perdre une main avec les pétards de notre coloc russe qui voulait célébrer ce soir là…

Les pétards de notre ami Lary...

Les pétards de notre ami Lary…

Delhi

Couchsurfing

Les billets d’entrée pour les visites en Inde ont un prix pour les Indiens et un prix pour les touristes (souvent plus de 10 fois plus cher).

Visite Qutub Minar : 500 roupies (environ 7,20€) (mais on n’a pas fait)
Visite Safdarjung’s tomb : 300 roupies (environ 4,30€) (mais on n’a pas fait)

Imprimerie dans Old Delhi

Imprimerie dans Old Delhi

Après notre première nuit en CouchSurfing (et un réveil à 6h30 du matin par notre coloc Russe nous disant que c’est le meilleur moment d’aller sur le toit pour méditer…), nous allons à la chasse aux billets de train. Pour la première fois depuis le début de notre voyage, nous planifions à peu près tout notre séjour en Inde, histoire d’acheter les billets pour les plus grosses distances à Delhi. Ce qu’il faut savoir c’est que dans Delhi, ainsi que quelques autres grandes villes (Mumbai, Calcutta, Chennai, Bangalore…), il existe un bureau de vente de billets réservé aux non indiens, ce qui évite la cohue des files d’attente des guichets réservés aux locaux, mais permet également de taper dans un pool de billets réservés exclusivement aux touristes (« tourist quota »). Les trains indiens étant souvent complets (pas tous mais les grands axes) et donc réservés très à l’avance, le gouvernement indien réserve quelques places exclusivement pour les touristes. Saadat, notre hôte CouchSurfing nous ayant vivement encouragés à acheter nos billets au bureau de Delhi, nous avons donc décidé de planifier tout le trajet dès le début, ce qui fait un peu bizarre (mais qui nous évitera d’avoir à renouveler l’expériences des longues heures d’attente pour rien des bateaux d’Andaman…). Nous passerons trois heures dans le bureau, faisant trois fois la queue, pour ressortir avec nos sept billets de train les plus importants. Une bonne chose de faite !

Nous nous perdons ensuite dans la visite de Old Delhi, avec ses longues rues étroites et blindées de monde et de tuk-tuks (et parfois de vaches), ses boutiques et fabricants en tout genre (le quartier entier est un bazar), ses impasses aussi… La sensation de perdre tout orientation est agréable. C’est enivrant. Et bruyant ! Bruyant à tel point que nous avons sorti les boules quies pour marcher dans la ville… Nous errons quelques heures dans cette effervescence à observer ce que font les gens, avant de nous effondrer de fatigue et rentrer.

Rue de Old Delhi

Rue de Old Delhi

Delhi

CouchSurfing

Pour les trains, le site/l’application mobile etrain.info est très très bien fait(e). Que ce soit pour trouver un train, savoir s’il reste encore des places et combien, pour connaitre sont retard en temps reel (oui, parce qu’il y a du retard…), pour connaitre les statistiques d’un train sur une période précédente allant de 1 mois à 1 an (avec un niveau de détail impressionnant : moyenne de retard, retard min et max, pourcentage de chance de partir à l’heure, avec moins d’une heure de retard, avec plus d’une heure de retard, d’arriver à l’heure…).
Le site seat61 est très bien fait pour décrire les différentes classes de train (nous donnerons plus loin notre avis sur le confort des trains).
Dans Delhi, ainsi que quelques autres grandes villes (Mumbai, Calcutta, Bangalore, Chennai…), il existe un bureau de vente de billets réservé aux non Indiens, ce qui évite la cohue des files d’attente des guichets réservés aux locaux, mais permet également de taper dans un ensemble de billets réservés exclusivement aux touristes (« tourist quota »). Les trains indiens étant souvent complets (pas tous mais les grands axes) et donc réservés très à l’avance, le gouvernement indien réserve quelques places exclusivement pour les touristes.
Pour réserver un billet de train, il faut remplir un formulaire avec certaines informations (départ, arrivée, date, nom, numéro de passeport…) que l’on donne au guichet. Inutile de faire la queue sans ce formulaire.
Les billets de train sont vraiment pas chers en Inde (le rapport confort / prix n’a rien à voir avec les trains chinois). Alors ok, ils sont lents, mais très bien pour les trajets de nuit et souvent moins chers qu’une nuit en auberge.

Train Delhi Haridwar en SL (sleeper, la classe la moins chère) (7h30, 200 km) : 190 roupies (environ 2,70€)
Train Delhi Amritsar en SL (sleeper, la classe la moins chère) (12h25, 450 km) : 305 roupies (environ 4,40€)
Train Amritsar Jaipur en SL (sleeper, la classe la moins chère) (13h, 643 km) : 375 roupies (environ 5,40€)
Train Jaipur Bikaner en SL (sleeper, la classe la moins chère) (6h30, 330 km) : 265 roupies (environ 33,50€)
Train Bikaner Jaisalmer en SL (sleeper, la classe la moins chère) (5h30 330 km) : 240 roupies (environ 3,50€)
Train Jaipur Agra en CC (chair class, sièges améliorés et air conditionné) (4h30, 235 km) : 425 roupies (environ 6€)
Train Agra Varanasi en SL (sleeper, la classe la moins chère) (12h15, 833 km) : 335 roupies (environ 4,80€)
Train Varanasi Mumbai en AC2 (air-conditioned 2-tier, la classe juste en dessous de la plus chère, pour les trains de nuit) (26h, 1530 km) : 2340 roupies (environ 33,50€)

Toits de Delhi by night

Toits de Delhi by night

Nous partons de notre hôtel pas terrible pour rejoindre notre CouchSurfing dans un tout autre quartier de Delhi. Nous partons vers midi de l’hôtel, déjeunons, et prenons le métro jusqu’à Pitam Pura (après avoir rencontré un Indien étudiant à Polytechnique et revenu pour les vacances de Noël en achetant nos cartes de métro). Nous arrivons dans le quartier, impossible de joindre notre hôte ! Nous devrons attendre deux heures, trouver quelqu’un qui voudra bien nous prêter son téléphone pour l’appeler, avant qu’il vienne nous chercher au métro. Une journée un peu perdue… Nous découvrons son appartement dont la déco est très… spartiate. Juste le nécessaire, même dans sa chambre : un lit, un bureau, quelques chaises dans la cuisine… Nous découvrons également Lary, notre coloc russe TRES spécial, qui dort sur le toit de l’immeuble pour être plus près des étoiles pour méditer, revient à 6h30 en réveillant tout l’appartement, pense que l’homme a été créé alors que des extra-terrestres sont venus faire des expériences sur les singes… présent depuis plusieurs semaines car devant prolonger son visa, celui-ci ayant expiré avant qu’il ne sorte du territoire indien… Un phénomène. Nous mangerons dans le quartier un excellent diner pour un prix dérisoire (42 roupies chacun, environ 0,60€).

Delhi

CouchSurfing

Il est très utile de faire une carte de métro pour se balader dans Delhi. Elle coûte 20 roupies (on paie 150 à la création, dont 100 sont du crédit, 50 une caution, dont 30 seront remboursés à la restitution de la carte) et permet de payer 10% de moins sur tous les trajets, et surtout de ne pas faire la queue à chaque station lorsque que l’on prend le métro (et elle peut des fois être trèèèès longue). Un trajet en métro coûte entre 10 et 30 roupies (entre 0,15€ et 0,45€), ce qui n’est vraiment rien vu les distances. Et sans les 10% de réduc de la carte.
Le métro à certaines grosses stations (genre Kashmere Gate) et aux heures de pointes peut être vraiment blindé. Il faut y être préparé, surtout si on a des gros sacs. Un wagon, beaucoup moins bondé, est réservé aux femmes au début du métro.

Un trajet en métro : entre 10 et 30 roupies (entre 0,15€ et 0,45€) sans les 10% de réduc de la carte.

Petit écureuil indien

Petit écureuil indien

Nous fêtons ce dernier jour de 2016 en visitant Delhi.

Enfin, avant de visiter, nous faisons le check-in le plus long du monde avec la Mama trop bizarre de l’hôtel. Puis son fils nous trimballera dans le quartier pour nous montrer où nous devons acheter nos billets de train « Je suis sympa, je vous montre une fois et ensuite vous vous débrouillez, hein ! Beaucoup de touristes achètent leurs billets par carte dans une agence et récupèrent du cash en payant un peu plus via l’agence. Je vais vous montrer où est l’agence. Venez, on prend le tuk-tuk ». Il nous amènera jusque dans l’agence, nous laissant avec un mec à qui on a eu du mal à expliquer ce qu’on voulait « heu, là, il est 11h, on prendrait bien un petit déjeuner ». Étonnamment, le mec de l’agence n’insistera pas du tout pour nous vendre tous les tours de la planète, et nous pourrons ressortir quelques minutes plus tard sans trop insister. Bon, maintenant, il nous faut retourner à l’hôtel. Nous partons ensuite à la découverte de New Delhi. Cinq minutes après avoir quitté l’hôtel, un gars nous demande de venir traduire une carte qu’un ami français lui a laissé. Cinq minutes plus tard, un gars nous dirige vers un magasin où les touristes ne vont pas et qui vend des choses de meilleure qualité. Nous rentrons dedans, et vivons la même situation un peu gênante que le matin même « C’est un magasin, que faites-vous là si vous ne voulez pas acheter ? ». Franchement, on n’en sait rien ;). Le tapis ne rentre pas dans la tente, je crois… Encore un moment plus tard, un autre gars nous accostera pour nous parler de la crise du cash, juste avant de nous montrer l’agence de tourisme dans laquelle il travaille, sans trop insister pour que nous y entrions. Tous y vont de leurs mises en garde contre les gens qui vont essayer de nous arnaquer. Et on suit leurs conseils en se méfiant un peu de tout le monde, eux y compris ;). Nous marchons dans New Delhi, depuis Connaught Place, le cœur animé de Delhi, jusqu’à India Gate (qui nous rappellera l’Arc de Triomphe). Nous visitons également l’Ugrasen Ki Baoli (puit accessible par un escalier géant).

India Gate

India Gate

En chemin, nous achèterons quelques bières pour trinquer pour le réveillon, et Alexis se battra pour une mini bouteille de gin. Imaginez des dizaines d’Indiens (que des hommes évidemment, les femmes ne boivent pas d’alcool et ne sont pas bien vues dans ce genre d’endroit) à se pousser, crier, sortir leur argent pour acheter des petites bouteilles de rhum, de whisky, etc. juste avant la fermeture. Surréaliste !

Un Wine & Beer shop à 20h le soir du réveillon...

Un Wine & Beer shop à 20h le soir du réveillon…

Nous prenons l’apéro à l’hôtel, dinons, prenons nos bières et nous dirigeons vers Connaught Place, un peu l’équivalent de nos Champs Elysées le soir du réveillon. Arrivés là-bas… l’échec ! Il faut une réservation dans un bar ou restaurant de la place pour pouvoir entrer. Ne sachant où aller, nous retournons à l’hôtel. La terrasse de l’hôtel, une bière non terminée, quelques pétards, le cuisinier du dhaba d’en bas continuant à faire ses chapatis dans une totale indifférence… Bonne année 2017 !!

Delhi

Evergreen Guesthouse, 650 roupies la chambre double avec salle de bain à l’extérieur (environ 9,30€). La chambre était propre, la salle de bain pas ouf (pas d’eau chaude) et les gérants franchement chelou (mais nous aurons bien fait rire). C’est par contre assez bien situé, mais on ne recommande pas forcément ;).

Un décapsuleur : 10 roupies (environ 0,15€)
Un samosa : 10 roupies (environ 0,15€)
Une grande (670 cL) « strong (pas lager) » : 95 roupies (environ 1,30€)

Voilà voilà...

Voilà voilà…

Eh oui, ça arrive, les jours où l’on n’a pas de photo du tout… On fait ce qu’on peut mais lorsqu’on passe la matinée à attendre l’avion, qu’on retourne manger le même thali au même restaurant qu’on a déjà mangé trois fois depuis notre arrivée, et qu’on passe le reste du temps à l’aéroport, et qu’on arrive la nuit à destination… Bah on ne pense pas forcément à prendre une photo…
Le trajet jusqu’à l’aéroport à Port Blair a été marrant. On était prêt à y aller à pied (40 minutes mais sous une chaleur et une humidité qu’on préfère éviter) mais les gérants de l’hôtel nous disent qu’on peut prendre n’importe quel bus car ils passent tous devant l’aéroport. Nous arrivons à la gare de bus de Port Blair, demandons à un chauffeur de manière aléatoire si son bus va à l’aéroport. Il nous répond que non, qu’il faut prendre le tuk-tuk. On insiste lui demandant quel bus y va. Il ne nous répond pas, nous disant qu’il faut prendre le tuk-tuk… Nous allons donc demander au guichet. Les mecs du guichet regardent vite fait les bus et nous indique celui que nous devons prendre : celui qui vient de nous refuser. Nous montons donc un peu de force dans le bus, payerons 20 roupies au lieu de 10 roupies le trajet (ils n’avaient pas du bien comprendre qu’on allait pas au terminus), devront un peu crier pour pouvoir descendre du bus à l’aéroport (heureusement qu’on utilise le GPS…).
Nous prenons notre avion et arrivons à Delhi vers 19h. Nous sortons de l’aéroport, trouvons le bon bus de ville qui nous rapproche de l’hôtel (en demandant un peu à tout le monde).
Et en arrivant, nous prenons une vraie claque… On était prévenus, mais c’est la première fois de notre voyage que la pauvreté nous choque à ce point. Les gens dans les villages au Laos étaient pauvres aussi, ils vivaient dans une belle nature, avaient un accès à de l’eau non stagnante, dormaient à l’intérieur. Ici, beaucoup, beaucoup de gens dorment dans la rue, des rues sales, pleines de déchets, un bordel pas possible. Nous arrivons de nuit ce qui accentue le sentiment un peu glauque que nous ressentons. Nous nous posons à l’hôtel et dinons avec un couple russe et un anglais chelou passant tous ses hivers depuis 45 ans en Inde. Il aura le mérite de nous faire rire et découvrir le restaurant d’en bas de l’hotel, un de meilleur rapports qualité prix en Inde (manger bon et en quantité suffisante pour moins d’un euros à deux, c’est plus Andaman !).

Havelock Island (Andaman Islands), Delhi

Evergreen Guesthouse, 650 roupies la chambre double avec salle de bain à l’extérieur (environ 9,30€). La chambre était propre, la salle de bain pas ouf (pas d’eau chaude) et les gérants franchement chelou (mais nous aurons bien fait rire). C’est par contre assez bien situé, mais on ne recommande pas forcément ;).

Tous les bus passant dans la rue principale passent par l’aéroport. C’est 10 roupies par personne. Insister auprès du chauffeur…
Des bus de villes desservent le centre-ville (notamment Connaught Place) depuis l’aéroport. Nous avons payé 75 roupies (environ 1,15€).

Bus Aéroport – Centre-ville New Delhi : 75 roupies (environ 1,15€)
Bus Centre-ville – Aéroport Port Blair : 20 roupies (environ 0,30€)
Diner dabha New Delhi : 33 roupies (environ 0,50€)