Un des nombreux mobiliers urbain peint à Tirana

Un des nombreux mobiliers urbain peint à Tirana

Dernière journée en Albanie. Pour continuer dans la lignée de découverte de l’histoire albanaise de la veille, nous visitons la House of Leaves, bâtiment dans lequel était coordonnée la surveillance nationale pendant les années de dictature. Le musée présente l’organisation, les méthodes et outils utilisés pour espionner la population et lutter contre l’ennemi interne et l’ennemi externe. Des méthodes d’espionnage, de propagande, et de dissuasion “classiques”, déployées d’une manière qui frise parfois le ridicule (des vidéos montrent la femme d’un diplomate Yougoslave en train d’acheter des biens à une autre femme, acte de commerce décrit comme le mal absolu, à la manière d’un mauvais reportage catastrophiste télévisé…). Un point de plus qui démontre la paranoïa dévastatrice de Enver Hoxha pendant ses années de pouvoir.
Puis, à l’albanaise, nous allons prendre un café en terrasse et allons nous balader dans le quartier du nouveau marché où nous rejoignons Jane et Julien, deux collègues partis sept mois explorer l’Europe en van. Un déjeuner bien cool à échanger sur nos aventures de voyage et à profiter de ce qui sera sûrement notre dernière salade grecque en terrasse de l’année avant de rentrer dans le froid parisien entamer la saison des raclettes.
Puis il est l’heure de rejoindre l’aéroport pour rendre notre voiture de location. Quel soulagement de la rendre sans une égratignure après plus de deux semaines à éviter les obstacles et comportements totalement aléatoires des conducteurs albanais. Et l’agence a été très réglo (globalement, pendant notre séjour, les gens ont tous été réglo). Nous tentons ensuite de profiter du peu d’heures de nuit que nous avons à passer avant de prendre notre vol le lendemain à quatre heures du matin. Une nuit dans l’hôtel le plus impersonnel et avec l’accueil le plus froid que nous ayons eu du séjour (un membre du personnel du lendemain matin (2h30) sauvera un peu l’honneur en nous proposant un café, croissant et jus d’orange au moment où nous partions pour prendre l’avion).

Tirana

Hôtel Alpet, 33€ euros la nuit en chambre double avec petit déjeuner. Pompe à fric, bien uniquement car pas trop cher comme hôtel situé juste à côté de l’aéroport (et globalement propre).

Visite de la House of Leaves (Maison des Feuilles) : 700 lek (5,6€)

BunkArt, musée sur le règne d'Enver Hoxha et l'histoire des bunker

BunkArt, musée sur le règne d’Enver Hoxha et l’histoire des bunkers

Retour dans la capitale albanaise, qui marquera la fin de notre séjour. Nous visitons aujourd’hui le Bunk’Art 1, un immense bunker aujourd’hui transformé en musée situé au nord de Tirana. Une visite très intéressante, rappelant pas mal d’éléments déjà évoqués deux semaines plus tôt par la personne donnant le Free Walking Tour, et permettant de matérialiser encore plus à quel point Enver Hoxha, le dictateur ayant gouverné le pays de 1945 à 1985, était paranoïaque… persuadé qu’il fallait se défendre contre une attaque des Américains, ou des Russes, qui utiliseraient des armes chimiques contre l’Albanie… Au final, en quelques années, seront construits l’équivalent d’un bunker pour 11 habitants !
En soirée, nous faisons la tournée des bars de Blokku, quartier réputé pour ses nombreux bars et restaurants à Tirana. Nous commençons avec le Sky Panoramic Bar, bar tournant situé en haut d’une tour de Tirana. Un petit cocktail et en une heure, nous avons fait un tour complet de la ville, ayant pu observer les 360° du paysage environnement. Sympa sur le concept, mais la ville vue d’en haut n’est pas non plus transcendante donc peut-être plus sympa de jour que de nuit (à tester). Puis un bar à cocktails deux rues plus loin, où nous boirons un très bon cocktail dans un décor de bar très sympa, puis un diner pas terrible dans une sorte de Buffalo Grill à côté, puis notre (tant attendu) premier raki du séjour, dans un autre bar au décor très sympa ! Il fallait en boire un avant de partir, nous aurons attendu la veille du départ. Petite soirée bien sympa, dans une ville quand même un peu plus animée le soir que la moyenne albanaise (heureusement, c’est la capitale !).

Berat, Tirana

Garden B&B, 27€ la nuit en chambre double avec salle de bain privée, balcon et petit déjeuner. Hyper spacieux, hôtes très gentil, Guesthouse située proche de la place centrale, petit déjeuner copieux et complet. Bref, super adresse.

La visite du Bunk’Art 1 est très intéressante et prend environ deux heures en prenant son temps. Il fait assez frais à l’intérieur donc prévoir un petit pull pour la visite.
Le Sky Panoramique Bar, bar tournant situé tout en haut d’une tour de Tirana est assez sympa. Il met environ une heure pour faire un tour complet et tourne dans le sens trigonométrique. Il offre une vue sympa sur la ville (nous l’avons fait de nuit), notamment sur la place centrale de Tirana.

Visite du Bunk’Art 1 : 500 lek (4€)

Berat, la ville aux mille fenêtres

Berat, la ville aux mille fenêtres

Une des maisons aux mille fenêtres

Une des maisons aux mille fenêtres

Les mille fenêtres by night

Les mille fenêtres by night

Journée tranquille à nous balader dans Berat, la ville aux mille fenêtres, aujourd’hui au patrimoine mondial de l’UNESCO. Nous nous baladons sur les deux rives de l’Osum, ayant à tour de rôle le point de vue sur les maisons ottomanes typiques de chacune des deux rives. Et l’effet est aussi esthétique que les photos des cartes postales. Puis nous grimpons pour visiter le château, situé tout en haut d’une colline, qui est en fait un ancien village dont les maisons sont encore habitées, avec des remparts et quelques vestiges d’anciens édifices religieux. Nous sommes à nouveau quasiment tous seuls a visiter ce très joli lieu touristique.

Eglise de la citadelle de Berat

Eglise de la citadelle de Berat

Citadelle de Berat

Citadelle de Berat

Vue sur les maisons aux mille fenêtres depuis la citadelle de Berat

Vue sur les maisons aux mille fenêtres depuis la citadelle de Berat

Puis nous redescendons vers la rivière, en empruntant les ruelles étroites et pavées de la vieille ville (qui nous permettent de comprendre pourquoi d’en bas, on ne voit que les fenêtres des maisons, et pourquoi ça donne l’impression qu’elles sont les unes sur les autres). Nous finirons la journée en nous posant dans un bar dans la partie piétonne de la ville, qui est peut-être l’endroit le plus animé en soirée que nous ayons vu depuis notre arrivée en Albanie (même si ce ne sont pas les bières qui priment sur les tables, mais bel et bien les cafés). Nous n’avons pas exploré les alentours de la ville, qui offrent des opportunités de randonnée, rafting, etc.

Berat

EasyHome Guesthouse, 17€ la nuit en chambre double avec salle de bain et petit déjeuner, sorte de Airbnb chez les gens, hôtes très accueillants, chambre grande et confortable, avec balcon fermé.

Les horaires d’ouverture du château de Berat : 9h-18h. Mais l’intérieur de la forteresse étant habité, il est sûrement possible d’y entrer tout le temps

Visite du château de Berat : 100 lek (0,80€)
Timbre pour l’Europe : 90 lek (0,72€)

Dimanche matin au centre de Korça

Dimanche matin au centre de Korça

Nous démarrons la journée avec une visite de Korça du dimanche matin. Nous garons la voiture dans le centre ville et suivons les habitants qui remontent en sens inverse avec des sacs de fruits et légumes gigantesques, espérant trouver un marché. Que nous trouvons ! Korça est beaucoup plus animée le dimanche matin que le samedi soir ^^. Nous nous baladons donc dans la ville, qui nous amène un peu plus tard vers des petites rues pavées et une très jolie place, vivante le dimanche matin, où nous nous posons pour boire un café avant de reprendre la route.

Le café, tradition albanaise

Le café, tradition albanaise

Notre prochaine étape est Berat, ville du centre du pays classée au patrimoine de l’UNESCO. Pour nous y rendre, nous avons quatre petites heures de route, avec une pause à Pogradec, ville située en bord du lac d’Ohrid partagé avec la Macédoine. Nous nous baladons au bord du lac, assez animé également en ce dimanche matin, avec ses joueurs de domino, d’échec et même de babyfoot.

Lac d'Ohrid à Pogradec

Lac d’Ohrid à Pogradec

Lac d'Ohrid à Pogradec

Lac d’Ohrid à Pogradec

Remontée vers Berat de Pogradec

Remontée vers Berat de Pogradec

Puis s’en suivront plusieurs heures de route, avec d’abord de très beau points de vue sur le lac, puis dans les terres. Une pause pizza à Elbasan, deuxième ville du pays, qui ne nous aura pas impressionnée par sa beauté (ça fait vraiment vieille ville communiste ou ville moderne construite à la va-vite dans les années 80), et direction Berat, par une route tellement neuve que certaines portions n’étaient pas encore indiquées sur Google Maps, où nous arriverons à 17h30 alors qu’il fait déjà nuit noire (vive le changement d’heure…).

Korça, Berat

EasyHome Guesthouse, 17€ la nuit en chambre double avec salle de bain et petit déjeuner, sorte de Airbnb chez les gens, hôtes très accueillants, chambre grande et confortable, avec balcon fermé.

La route entre Elbasan et Berat est neuve et en très bon état.

Pizza dans un restaurant moderne de Elbasan : 600 lek (4,80€).

Route de Permët à la frontière Grèque

Route de Permët à la frontière Grèque

Terres albanaises

Terres albanaises

Une grosse journée de route aujourd’hui, pour rejoindre Korça, ville située dans les terres, au sud-ouest du pays, proche des frontières de la Grèce et de la Macédoine. Mais une très belle route, notamment entre Përmet et le poste de frontière avec la Grèce de Kakavia. Nous longeons deux cours d’eau couleur bleu ciel, sur fond de hautes montagnes magnifiques pendant une trentaine de kilomètres. Puis nous nous enfonçons dans les terres, dans un paysage montagneux beaucoup moins abrupte et plus vallonné, sur fond d’arbres aux couleurs de l’automne.

Nous nous arrêterons pour déjeuner dans un restaurant ultra prisé par les locaux le samedi midi, dans le village de Boboshticë (Taverna Antoneta), super grand, avec des tables dans un jardin super bien aménagé, tout en bois… Franchement stylé. En plus le service a été très rapide malgré le monde (le service est toujours très rapide globalement, mais d’habitude, nous sommes quasiment tous seuls…), et j’aurais eu l’occasion de boire un vin local pas trop mal (pas trop sucré pour une fois).

Repus, nous montons quelques kilomètres jusqu’au village de Dardha, très beau petit village de montagne, visiblement station de ski l’hiver. Le village et l’immense hôtel Dardha (qui doit être franchement stylé et dont les prix n’étaient pas si chers en cette saison (50€ la nuit en chambre double)) offrent de superbes vues sur les montagnes environnantes.

Skis au village de Dardha

Skis au village de Dardha

Parmi les très nombreuses ruches du pays

Parmi les très nombreuses ruches du pays

Une maison typique albanaise (construite mais probablement jamais habitée)

Une maison typique albanaise (construite mais probablement jamais habitée)

Puis, à nouveau cap sur Korça, dont nous allons visiter la brasserie. Il est 16h environ, et la brasserie est fermée le lendemain car on sera dimanche. Nous posons nos sacs dans notre guesthouse et hop, direction la brasserie.

Qui bien sûr sera fermée… Nous nous rabattrons donc sur une petite visite du centre ville, et une bière dans un Irish Pub ne servant pas de Guinness (mais de la Chimay). Nous sommes samedi soir et l’animation du centre ville laisse pas mal à désirer… Les seuls bars pleins sont celui qui fait face à la cathédrale (ceux du reste de la rue piétonne sont quasiment vides) et les cafés de paris sportifs, avec une population exclusivement masculine. Ces bars sont extrêmement nombreux dans toutes les villes que nous avons faites en Albanie : souvent pas très décorés, avec de nombreux écrans diffusant chacun des matchs de foot et résultats.

Cathédrale de Korça

Cathédrale de Korça

Vue depuis la tour panoramique de Korça

Vue depuis la tour panoramique de Korça

Përmet, Korça

Bujtina Vasili, 25€ la nuit en chambre double avec salle de bain et petit déjeuner. Chambre très agréable, guesthouse un peu excentrée mais proche de la brasserie (globalement, il y avait de meilleures options mais plus disponibles pour le samedi soir en s’y prenant la veille).

La route entre Përmet et le poste de frontière avec la Grèce et Kakavia est globalement en moins bon état que les autres routes du pays (vieille route, nombreux nids de poules). Rien d’insurmontable mais il vaut mieux être vigilant.
La brasserie Korça est ouverte du lundi au samedi entre 10h et 16h.

Bière belge dans un pub : 450/500 lek (4€).

Pont scénique des sources thermales de Benja

Pont scénique des sources thermales de Benja

Nous commençons la journée par le petit déjeuner le plus complet que nous ayons eu depuis notre arrivée, et par une découverte culinaire intéressante : le beurre de lait de chèvre (la consistance de la margarine, avec un léger goût de fromage de chèvre). Ce qui nous a donné des tartines beurre de chèvre/miel franchement pas mal pour démarrer la journée !
Nos byrek (sorte de tourte / beignets locaux fourrés au épinards et fromage en l’occurrence) en sac et nous descendons la route pour une petite randonnée jusqu’à une cascade.

De temps en temps depuis que nous avons quitté Shkodër, nous nous arrêtons pour prendre des Albanais qui marchent le long de la route. Souvent, on les avance de quelques kilomètres, mais il nous est arrivé d’amener certaines personnes à plusieurs dizaines de kilomètres. A la sortie de Përmet, c’est une vieille dame avec un sac de pommes de terre qui lèvera le bras et que nous prendrons avec nous. Comme en général on a du mal à se comprendre eux et nous (c’est souvent des personnes plutôt âgées qui n’ont pas eu l’occasion d’apprendre l’anglais que nous prenons), on leur dit où on va et on attend qu’ils nous arrêtent. Donc nous disons a la mamie où on va, et on attend qu’elle nous arrête. Et arrive le moment, au bout de bien 40 minutes, où nous quittons la route principale pour nous rendre dans le village d’où commence la randonnée. Et elle nous indique vouloir continuer avec nous. Ok… nous espérons qu’elle ne pense pas qu’on fait juste l’aller retour et qu’on continue sur la route principale ensuite ^^. Nous sommes sur une route caillouteuse pas très rassurante pour notre voiture de location. Si nous n’avions pas eu mamie à l’arrière, nous aurions sûrement garé la voiture juste après le pont douteux que nous avons pris, en commençant la randonnée 3 kilomètres plus tôt. Mais nous avons mamie à l’arrière, avec son sac de patates, donc nous continuons précautionneusement sur la route. Quelques kilomètres plus tard, nous décidons qu’en haut de la pente, mamie ou pas, nous arrêterons les frais et laisserons là la voiture. Et en haut de la pente, mamie nous dit qu’elle est arrivée ! Incroyable… Personne ne l’aurait ramenée aussi proche de chez elle, les autres voitures l’auraient déposée sur la route et elle aurait dû monter 1,5km avec ses pommes de terre pour rentrer chez elle ! Elle a dû se trouver tellement chanceuse quand on lui a dit qu’on allait précisément dans son village. Et on était bien juste devant chez elle car la voilà qui soulève le rondin de bois juste à côté du portail pour en sortir sa clé et nous inviter à nous asseoir pour nous remercier. Franchement, elle était prête à se mettre à cuisiner juste pour nous ! Mais nous nous en sortirons juste avec des petits sablés, une cuillère à soupe de miel servie dans un assiette à manger à la cuillère (une louche pour Alexis qui n’a pas réagi assez vite au réapprovisionnement de l’assiette) et un sac de pommes et de noix à emporter… (qui viennent donc s’ajouter aux deux kilos d’oranges déjà offert il y a quelques jours par la mamie de la guesthouse de Qeparo). En continuant comme ça, d’ici quelques jours, on aura suffisamment de provisions pour se mettre en bord de la route et vendre nos produits ^^.

Cascade de Sopotit

Cascade de Sopotit

Vue depuis le haut de la Cascade de Sopotit

Vue depuis le haut de la Cascade de Sopotit

C’est donc le ventre plein et en hyperglycémie que nous nous lançons dans notre randonnée jusqu’à la cascade de Sopotit. Lorsque nous arrivons en haut du village, contrairement à la veille, la randonnée est indiquée par un panneau. Nous entamons la marche un peu plus sereinement. Ça grimpe assez vite et le paysage est franchement pas mal. Nous avions peur de faire une petite randonnée sans trop d’intérêt, mais finalement, nous montons, la vue est dégagée et nous ferons donc une randonnée assez stylée. Nous ne sommes pas les seuls, nous rattrapons après quelques kilomètres trois Albanais (un guide et deux touristes), également en randonnée vers la cascade. Arrivés au pied de la cascade, le guide nous dit que nous pouvons monter encore plus haut pour avoir une vue magnifique sur la vallée et les montagnes. “It’s a little bit difficult but it can be done, I’ve done it many times”. Nous nous aventurons donc sur un terrain caillouteux hyper glissant, jusqu’à un effectivement très beau point de vue.

Nous déjeunerons là, au soleil, avec une vue superbe et le son des clochettes d’un troupeau de chèvres en fond sonore. Trop posés. Avant d’entamer une descente d’une vingtaine de minutes assez périlleuse, de retrouver le vrai chemin et de redescendre à la voiture par un sentier avec des points de vues superbes. En arrivant au village, nous tombons sur trois villageois nous expliquant qu’ils ramassent les feuilles et fruits d’un arbre qui sont vendus en Allemagne pour faire des médicaments contre les maladies cardiaques, et sur nos trois collègues Albanais qui mangent des kakis franchement cueillis dans l’arbre au dessus d’eux.

Arrivés à la voiture, nous retrouvons bien sûr mamie qui ne pourra pas s’empêcher d’ajouter deux gros kakis à notre doggy bag et nous donnera droit à notre bisou d’adieux :).
Sur la route du retour, nous nous offrons un petit bain dans les sources thermales de Benjat, que nous baptiserons sources tièdes (l’eau étant à 25°C, le qualificatif “chaud” a été interdit par Alexis), dans un décor franchement stylé, avant de retourner à Përmet.

Site assez classe des sources thermales de Benja

Site assez classe des sources thermales de Benja

La vraie récompense d'Alexis en fin de journée

La vraie récompense d’Alexis en fin de journée

Kakis !!

Kakis !!

Cascade de Strëmbec et Sources tièdes de Benjat

Funky Guesthouse, 25€ la nuit la chambre triple avec petit déjeuner (buffet bon et assez complet). Chambre ultra moderne, spacieuse, hôtes très accueillants. Pas la moins chère que nous ayons eue mais on s’y sera sentis très bien.

A partir de fin octobre, il commence (quand même) à faire (un peu) froid quand le soleil ne tape pas (surtout en soirée dans les régions montagneuses).
Nous avons testé une autre randonnée de l’Office de tourisme de Përmet : les cascades de Sopotit. Une petite randonnée vraiment sympa, assez bien indiquée. Certains passages sont un peu glissant (sur des cailloux) et il vaut mieux avoir des bonnes chaussures. http://www.visitpermet.org/permet/index.php/en/hiking-trails/45-hiking-/158-sopotit-waterfall

Parking des sources thermales de Barbara : 100 lek (0,80€ – mais hors saison il n’y avait personne pour nous faire payer).

Vue aux alentours de Permët

Vue aux alentours de Permët

Nous quittons la côte pour rejoindre les montagnes du sud de l’Albanie. Nous reprenons la route de l’avant veille dans le sens inverse et direction Përmet, une ville où il est apparemment possible de randonner aux alentours. Ce sera une journée tranquille, où nous ferons une petite randonnée autour de la ville, pas extraordinaire mais sympathique quand même.

Saranda, Përmet

Funky Guesthouse, 25€ la nuit la chambre triple avec petit déjeuner (buffet bon et assez complet). Chambre ultra moderne, spacieuse, hôtes très accueillants. Pas la moins chère que nous ayons eue mais on s’y est sentis très bien.

Nous avons testé une des randonnées du site de l’office de tourisme de Përmet, celle située juste à côté de Përmet, qui part du village de Buhal (http://www.visitpermet.org/permet/index.php/en/hiking-trails/45-hiking-/153-buhal-hike). La randonnée était sympathique sans être extraordinaire, mais surtout, elle n’était pas du tout indiquée ni évidente à trouver ! Heureusement que le tracé GPS est disponible sur leur site et que nous avions Internet pour le retrouver…
Nous avons dîné au restaurant Trifilia, plats très bons et prix très abordables.

Byrek dans une boulangerie : 50 lek (0,40€)

Aujourd’hui, nous visitons ce qui est peut-être la partie la plus touristique de l’Albanie : le site archéologique de Butrint et les plages de Ksamil.
Le site archéologique de Butrint est une ancienne cité ayant traversé les époques depuis la Grèce antique jusqu’au Moyen Âge. Il est situé sur une petite péninsule tout au sud du pays. Nous ne sommes pas des passionnés d’archéologie, la visite était néanmoins intéressante et très agréable. Nous étions encore une fois quasiment seuls sur ce site qui est le plus visité de l’Albanie. Nous nous baladons bien deux heures entre les vieilles pierres, les points de vue sur le lac et ses pêcheurs, les arbres… Le site est très bien aménagé pour y prendre son temps, en témoignent les nombreuses tables de pique-nique que l’on retrouve un peu partout.

Vue depuis le site de Butrint

Vue depuis le site de Butrint

Vue depuis le site de Butrint

Vue depuis le site de Butrint

Tortue sur le site de Butrint

Tortue sur le site de Butrint

Ensuite, direction Ksamil, une station balnéaire ultra prisée l’été. Nous commençons par un difficile déjeuner en terrasse avec une vue imprenable sur la mer turquoise et quatre petites îles qui font face à la baie. Puis nous longerons les différentes plages (qui ont l’air plus ou moins privatisées par les restaurants longeant la côte), quasiment toutes désertes. Nous nous posons tout l’après midi pour lire, seuls, sur l’une de ces plages paradisiaques. L’eau n’était pas très froide, mais il y avait un vent assez fort et assez frais ce jour là. J’ai fait un plouf histoire de dire, mais on n’aura pas trop profité de l’eau !
Nous avons vraiment adoré la baie de Ksamil (avec ses quelques restaurants encore ouverts, l’ambiance faisait un peu moins lendemain de fête que la plage de Gjipe). Maintenant, l’aurions nous autant appréciée si nous étions venus en plein milieu du mois d’août (#côtedazur) ? Pas si sûr…
Un petit coucher de soleil, et nous retournons dîner dans le restaurant de la veille, où en plus d’un excellent repas (spéciale dédicace au tzatziki), le gérant répondra aux attentes les plus profondes d’Alexis en diffusant le match PSG-Naples sur sa télé… (#objectifatteint (pas pour le PSG…)).

La vue depuis notre point de déjeuner (horrible...)

La vue depuis notre point de déjeuner (horrible…)

Plage de Ksamil

Plage de Ksamil

Plage (déserte) de Ksamil

Plage (déserte) de Ksamil

Hostel Andrey, 14€ la nuit en chambre double avec balcon, petit déjeuner (salle de bain extérieure et privative). Parking privé disponible. Petit déjeuner copieux, pas exceptionnel.

La visite du parc archéologique de Butrint prend environ deux ou trois heures, en prenant son temps.

Visite du site archéologique de Butrint : 700 lek (5,60€)

Chateau de Gjirokastër

Chateau de Gjirokastër

Par chance, la pluie s’est arrêtée dans la nuit ! C’est donc sous les nuages mais au sec que nous visitons Gjirokaster et son château. La ville est construite sur un flanc de montagne, avec un château surplombant la ville (rappelant un peu Jodhpur en Inde). La vieille ville, située autour du château, complètement pavée, avec ses murs et ses toits en pierre, ses points de vue sur la vallée environnante, est très très belle. Pas étonnant que les rues du vieux bazar, centre touristique et passage obligatoire vers le château, aient été conquises par les vendeurs de cartes postales et autres gadgets à touristes. Nous faisons la visite du château, également très joli et allons admirer la vue depuis l’esplanade de l’obélisque, qui nous demandera de passer par une rue complètement en chantier (sol en reconstruction) pour y accéder, pas du tout surprenant une fois qu’on a commencé à comprendre que le pays tout entier est plus ou moins un chantier à ciel ouvert ^^.

Maisons traditionnelles de Gjirokastër

Maisons traditionnelles de Gjirokastër

Toits de Gjirokastër

Toits de Gjirokastër

Vue depuis le chateau de Gjirokastër

Vue depuis le chateau de Gjirokastër

Un petit café en terrasse et hop, départ pour Saranda, retour sur la côte, où nous allons nous poser deux nuits pour aller découvrir le site archéologique de Butrint, au Sud du pays. La route qui remonte depuis Gjirokaster vers Saranda pour rejoindre la côte offre encore de très beaux points de vue sur la vallée de Gjirokaster.
Nous faisons un passage par le Blues Eye, une petite piscine d’eau turquoise au milieu d’une rivière. On en voit des photos partout mais c’est franchement surcoté. Alors oui, la couleur et l’aspect de cette eau (sur un cercle de 3 mètres de diamètre) est assez surréaliste, mais le site environnant est très peu accueillant. En fait, nous sommes arrivés devant des vestiges d’un restaurant dont on aurait pu penser qu’il venait d’être ravagé par un cyclone. Assez troublant et ne donnant on pas vraiment envie de se poser pour traîner un peu. Donc en 15 minutes c’était plié…

Blue Eye...

Blue Eye…

Fin de la route pour Saranda, avec en bout de course une nouvelle expérience de rue “WTF” en tentant de trouver notre auberge en voiture… Nous nous poserons vers 17 heures pour déjeuner (nous avons réinventé le concept du brunch mais en combinant le déjeuner et le dîner en fin d’après midi pendant notre séjour), dans un petit restaurant hyper sympa (guitare et colibris en fond musical, décoration très végétale, et très bons petits plats) avant une petite balade digestive le long de la mer.

Plage de Saranda

Plage de Saranda

Gjirokastër, Sanranda

Hostel Andrey, 14€ la nuit en chambre double avec balcon, petit déjeuner (salle de bain extérieure et privative). Parking privé disponible. Petit déjeuner copieux, pas exceptionnel.

La visite du Blue Eye entre Gjirokaster et Saranda n’est franchement pas indispensable. La couleur de l’eau est assez spectaculaire mais le site n’est pas terrible.
Le visite du château de Gjirokaster coûte 200 lek par personne et prend environ une heure en prenant son temps pour visiter uniquement l’extérieur.
Le restaurant Haxhi est une très bonne adresse pour manger : petit restaurant très bon, trop posé, où le gérant fait tout sur place et est trop gentil.

Plat de crevettes dans un restaurant : 1000 lek (8€)
Visite du Blue Eye entre Gjirokaster et Saranda : 100 lek par voiture, 50 lek par personnes.

Nous démarrons la journée par un petit déjeuner monumental : des beignets maison (pour une fois pas trop huilés et pas mauvais), des confitures maisons, du miel (local, nous croisons des ruches et des vendeurs de miel artisanal tous les jours le long de la route), des litres de jus de fruit, un saladier de pommes et d’oranges et le traditionnel fromage de chèvre. Petit déjeuner qui, une fois avoir mangé plus qu’à notre faim, verra les restes finir en doggy bag pour le déjeuner. Nous repartons avec la moitié des beignets restants (nous avons insisté pour ne pas tout prendre), le fromage de chèvre, et le saladier entier de fruits dans un sac plastique ! Autant vous dire que nous n’allons pas manquer de vitamine C pendant notre séjour… 😉

Puis nous décidons de monter en voiture voir le vieux village de Qeparo. Par une route étroite, très pentue par moment, et rendue interminable par le fait de ne pas trop savoir à quoi nous attendre en terme de qualité de la route et de croisement d’autres véhicules. Nous arriverons là haut sains et saufs. Et soulagés ! Et finalement quand même contents de n’avoir pas gravi tout ça à pied parce que ça grimpait quand même sévèrement (même si la vue sur le village à la montée et la vue sur la mer à la descente sont très très jolies et auraient été appréciables à pied). Nous ne regretterons pas du tout d’être montés, car ce village perché au milieu de la montagne avec vue sur la mer est très très charmant avec ses rues pavées en pente (de vrais pavés d’antant, ici pas de pavés neufs et réguliers, bien au contraire), ses maisons en pierre (dont 70% sont soit à l’abandon, soit complètement en ruines), ses tours en tuiles, son petit clocher, ses culs de sac (un vrai labyrinthe !), ses mamies venues s’installer à l’entrée du village pour tricoter et bavarder sûrement toute la journée (quatre assises sur un banc et une cinquième cachée derrière un arbre dans son jardin à les écouter, scène très rigolote !). Bien sûr le village avait également son traditionnel chantier et ouvriers en train de retaper une vieille maison. Même si on doute un peu du nombre de touristes venant actuellement visiter ce vieux village à moitié en ruines, on ne doute pas trop de son potentiel touristique et il devrait ressembler au mont Saint Michel d’ici quelques années… La redescente se fera avec moins d’émotions, une très belle vue sur la mer, et ce matin là un très joli fond lumineux.

En haut du village de Qeparo

En haut du village de Qeparo

Qeparo

Qeparo

Ruine de Qeparo

Ruine de Qeparo

Maintenant, demi tour… La morsure superficielle de ma jambe par le chien de l’avant veille nous laissant quand même quelques doutes, nous avons décidé de nous rendre aux urgences d’un hôpital histoire de voir ce qu’en dit un médecin. Initialement, nous pensions aller à l’hôpital de Saranda en continuant notre route vers le Sud, mais nous décidons finalement de remonter vers Vlora, nous disant que les infrastructures médicales doivent y être plus importantes, la ville étant 10 fois plus grande (200 000 habitants vs 20 000 selon wikipédia). Nous voilà donc repartis sur la même route que les jours précédents en sens inverse. Heureusement, cette route qui longe la mer est aussi belle dans ce sens qu’elle ne l’était dans l’autre et nous pourrons encore profiter du paysage (différents car le ciel étant plus voilé, l’eau a changé de couleur et est beaucoup plus sombre). Nous aurons encore droit à plusieurs reprise au spectacle des parasols et paillasses se faisant retirer des plages, la saison étant terminée.
Au bout de 2h30, nous arrivons à l’hôpital. Nous y entrons et ne savons pas trop quand nous en ressortirons. Nous demandons à l’accueil où aller, et on nous redirige vers les personnes qui nous avaient indiqué l’accueil 30 secondes plus tôt (et qui nous regardent se demandant ce qu’on peut bien faire ici). On nous fait entrer dans une salle où le docteur me demandera immédiatement de montrer ma blessure de guerre alors que la demi douzaine d’internes nous ayant indiqué le chemin est là à regarder attendant de voir l’état de la plaie. J’avoue avoir eu un peu honte de montrer mon écorchure et mes quatre micro-bleus à une assistance de dix personnes s’attendant à une blessure super inquiétante… Une désinfection et un peu de mercurochrome plus tard, j’explique que la plaie date d’il y a deux jours et que je suis surtout là par crainte de maladie, et notamment de la rage. On me répondra tout d’abord que je vais bien et que je ne dois pas m’inquiéter. Ok, mais la rage ? Une des filles présentes m’expliquera qu’il n’y a pas de risques car les chiens sont vaccinés. Ok… Nous sommes partis au bout de 10 minutes, pas forcément beaucoup plus rassurés qu’avant d’être entrés ^^. Et tout cela en en laissant uniquement mon nom, prénom, âge et pays APRÈS avoir été soigné : la gratuité des services médicaux publics est l’un des rares bons restes de l’époque communiste.
Maintenant, que faire ? Globalement, la morsure est ultra superficielle, le chien traînait sur une plage où des gens passent tous les jours (s’il avait la rage, il aurait attaqué d’autres gens aussi et les locaux ne le laisseraient pas traîner à côté de leurs enfants), les médecins locaux n’avaient pas l’air inquiets du tout… Nous essayons une dernière chose : appeler un médecin local. Nous trouvons une liste sur le site de l’OMS. Nous essayons deux généralistes sans succès, puis nous tombons sur un spécialiste des maladies infectieuses dans la liste. Bingo ! Le docteur nous dit que les dernier cas de rage humaine datent d’il y a 20 ans, que à part dans des endroits paumés dans la montagne, il n’y a vraiment aucun risque. Il nous dit, comme à l’hôpital, de vérifier ma vaccination au tétanos et de soigner la plaie, et puis voilà. Ok. Continuons les vacances alors ! (Pour me rassurer, j’irai quand même à l’institut Pasteur à mon retour de congés…).

Et on reprend la route, mais pas la même ! Direction Gjirokaster, une ville dans les terres / montagnes albanaises. Après avoir voulu emprunter un pont qui n’avait pas été emprunté depuis sûrement 30 ans à cause de « maps.me », nous aurons droit à une route de très bonne qualité, suivant le lit d’une rivière complètement asséchée et traversant de beaux paysages montagneux jusqu’à notre destination. Nous nous arrêterons pour manger notre doggy bag du matin (^^) dans un village quasiment désert avant de reprendre la route. Arrivés à Gjirokaster, nous rentrons dans Google Maps l’adresse de notre guesthouse et nous laisserons guider tranquillement jusqu’à nous retrouver complètement coincés avec la voiture dans des rues pavées étroites et extrêmement pentues, à nous demander ce que nous foutons là. Nous nous étions entraînés ce matin mais là c’est un autre niveau ! Nous tournons en rond dans la vieille ville et ses rues qui n’arrêtent pas de monter avec notre voiture de location qui a à peu près la patate d’un escargot en plein soleil… Heureusement qu’elle a au moins un petit gabarit… Après un quart d’heure de galère (et une grosse journée de route pour Alexis), nous trouvons enfin la guesthouse, nous garons pas trop loin (pierres sous les roues tournées vers les maisons, frein à main sur-tiré et laissé sur vitesse) juste au démarrage de la pluie et pouvons enfin souffler !
Le chat de la photo de la guesthouse s’étant transformé en cinq chats joueurs et pas trop timides, Alexis pourra recharger ses batteries :).

Qeparo, Vlora, Gjirokastër

Erindi Guesthouse, 18€ la nuit en chambre double avec salle de bain extérieure mais privée et petit déjeuner inclus. Peut-être la meilleure guesthouse depuis notre arrivée : encore un super jardin/potager, l’accueil par un papi super sympa (et qui parle un peu anglais pour une fois), une petite dizaine de chats trop mignons à l’extérieur de la guesthouse, un très bon petit déjeuner (salé) à base d’oeufs et de byrek (sorte de beignet local) au fromage et aux épinards, une jolie vue sur la ville et les montagnes environnantes…

Une consultation standard aux urgences est complètement gratuite (on ne m’a même pas demandé mon passeport). Qui plus est, c’est allé très très vite.
Attention avant de s’aventurer dans Gjirokaster en voiture : plus on monte, plus on se retrouve dans un labyrinthe de rues pavées étroites et très pentues : si vous n’êtes pas sereins avec les démarrages en côte et la largeur de votre voiture, il est plus sage de garer sa voiture dans la ville moderne en bas et de monter à pied !
Idem pour monter dans le vieux Qeparo : il faut pas mal grimper sur une route étroite, non entièrement goudronnée et parfois bien pentue : privilégier ses pieds en cas de doute.

Parking de l’hôpital : 100 lek (0,80€)
Café dans un café : 50 lek (0,40€)
Litre d’essence (Benzin / Sans Plomb) : 179 lek / L (1,45€ / L)

Direction Gjipe, une plage située au bout d’un canyon et accessible soit en 4×4, soit à pied avec 25 minutes de marche sur une route défoncée longeant la mer. Cette plage est décrite par certains blogueurs comme la plus jolie du pays. Nous voulions initialement y camper mais vues les prévisions météo nous choisissons de juste aller nous y balader une matinée. Cette plage autrefois méconnue et havre de paix, puis devenue une véritable attraction touristique en été, avait un sérieux atmosphère de lendemain de soirée en cette fin de saison touristique. N’étaient présents que les restes de restaurants de la plage, quelques transats, quelques paillasses (en train d’être démontées par les derniers tenants du dernier bar encore ouvert), ainsi que quelques tentes et 4×4 des derniers touristes de fin de saison qui comme nous profitaient de cette très jolie plage quasiment déserte. Et elle est en effet vraiment chouette, en particulier car elle est isolée, située dans une crique au bout d’un canyon, car il est possible de randonner un petit peu aux alentours en prenant rapidement pas mal de hauteur et avoir un beau point de vue sur la baie. Ce côté fin de saison nous aura rendu la visite un peu triste et nous aurons eu du mal à complètement apprécier la beauté de ce paysage pourtant paradisiaque.

Chateau de Porto Palermo

Chateau de Porto Palermo

Chateau de Porto Palermo

Chateau de Porto Palermo

Chateau de Porto Palermo

Chateau de Porto Palermo

Après une pause déjeuner à Himara et sa jolie petite plage, nous avons ensuite continué vers le Sud en direction de Porto Palermo, une petite baie avec au centre une petite péninsule où réside un ancien château très bien conservé. La visite est vraiment sympa, le château étant très joli et avec de beaux points de vue sur la mer. Et comme d’habitude, nous sommes presque tout seuls (arrivés environ 2 minutes avant le départ du gardien faisant payer l’entrée – après s’est déjà fait avoir le matin avec le parking de Gjipe où personne n’était là à l’arrivée mais où nous avons dû payer en partant ^^). Et cette solitude ne gâche rien au plaisir de la visite ! Nous dormirons à Qeparo, dans une Guesthouse le long de la route, un peu au dessus de la plage, où nous serons accueillis par la deuxième mamie la plus gentille du monde dans une maison avec un magnifique jardin rempli de fleurs (magnifiques roses) et arbres fruitiers (orangers, vignes, tomates…). On m’avait promis la meilleure moussaka du pays à 20 mètres de la Guesthouse pour le dîner, mais le hors saison ayant aussi ses mauvais côtés, nous avons dû nous rabattre sur le plus mauvais risotto du monde à 20 minutes à pied (dans le noir), dans un restaurant de bord de mer qui aura eu tout de même la gentillesse d’ouvrir pour nous (sinon nous aurions dû nous contenter de notre demi paquet de Tuc et du saladier d’oranges offert par la mamie de l’auberge). Nous ne l’avons vu que de nuit, mais le bord de mer avec sa longue promenade complètement aménagée de Qeparo Plage avait l’air vraiment sympa.

Porto Palermo

Porto Palermo

Grenades dans le grenadier

Grenades dans le grenadier

Gjipe, Porto Palermo, Qeparo

La Casa Di Nonna, 25€ la nuit l’appartement (sans véritable cuisinière) en rez de chaussée d’une maison. Très propre, assez simple a l’intérieur mais jardin/potager vraiment charmant, et accueil très chaleureux.

A savoir avant de prendre le volant :
> Le taux d’alcool au volant autorisé est de 0.
> Il faut rouler avec les feux de croisement.
Avoir une carte sim locale vaut vraiment le coup hors saison, pour prévenir les guesthouse que vous arrivez, trouver votre chemin jusqu’à la guesthouse, ou tchater en anglais avec les enfants, neveux ou petits enfants des mamies qui tiennent les guesthouse.
Réviser ses bases d’italien peut être utile avant de venir en Albanie. Si dans les grandes villes, les employés des restaurants ou guide parlent plutôt anglais, dans les plus petites villes, les gérants des guesthouse parlent plutôt parfois un tout petit peu d’italien.

Parking de Gjipe : 200 lek (1,60€)
Visite du château de Porto Palermo : 100 lek (0,80€)
Plat de pâtes à la tomate à Himara : 300 lek (2,40€)

Départ de Vlora, sans prendre le temps de visiter. L’aperçu que nous aura laissé notre sortie la veille au soir ne nous aura pas convaincus de rester visiter. Nous longeons la côte jusqu’au parc national de Llogara. Défilent les plages d’eau turquoise, sur fond de montagne et… de construction aux goûts architecturaux douteux. Globalement, la côte est super belle mais pas mal gâchée par les bâtiments construits quasiment à même le sable (restaurants, hôtels…), et les déchets plastiques omniprésents sur les plages… Pour une fois, nous espérons que le tourisme aura un effet positif sur ces deux aspects dans les années à venir.
Nous nous arrêtons en haut du col de Llogara pour aller apercevoir le Cesari Pass (pas immanquable, et la vue était pas mal voilée quand nous y étions, mais le détour n’est pas très long) avant de redescendre par une superbe route avec vue plongeante sur la mer Ionienne.

Ceasari Pass

Ceasari Pass

Un des nombreux bâtiments en travaux...

Un des nombreux bâtiments en travaux…

Nous faisons plusieurs arrêts pour admirer la vue, puis arrivons à Dhermi, village très prisé par les touristes l’été. Nous ressentons vraiment que nous sommes hors saison : seul un des dizaines de restaurants qui longent la plage est ouvert, les resorts longeant la plage sont également tous fermés, et plus ou moins tous en travaux avant l’hiver pour la préparation de la prochaine saison. Nous sommes samedi et la plage est quasiment déserte, quelques touristes perdus comme nous et quelques chiens errants (dont un excité venu me mordre !). A l’image du reste de la côte que nous avons déjà vue, la plage n’est pas d’une propreté sans nom. Nous regarderons le coucher de soleil quasiment seuls sur le sable avant de remonter la route pour rejoindre notre guesthouse (des pierres à la main au cas où un autre chien excité ne décide de venir jouer avec ma jambe).

Plage de Dhermi

Plage de Dhermi

Coucher du soleil sur la plage de Dhermi

Coucher du soleil sur la plage de Dhermi

Dhermi

Dhori House Dhermi, 21€ (2625 lek) la chambre double avec salle de bain et balcon avec vue sur la mer. Très bon accueil, très bon endroit. Un peu loin de la plage à pieds (et par la route).

Le col de Llogara offre de jolis points de vue sur la mer Ionienne. Ça vaut le coup de le passer dans son propre véhicule pour pouvoir s’arrêter et admirer le panorama.
Aller au Cesari pass à pied depuis la route est assez rapide, sympa mais pas extraordinaire (les points de vue depuis la route en regardant du me côté son au moins aussi jolis).

Thé en haut du col de Llogara : 80 lek (0,65€).
Bouteille d’eau dans un supermarché : 60 lek à Vlora, 70 lek à Himara (entre 0,50 et 0,60€).