Une dernière journée à Mumbai qui commence par une entrée dans la trentaine… dur ! Nous profitons du petit déjeuner de l’hôtel avant d’émigrer vers l’hôtel de mes parents et d’y poser nos sacs pour la journée : ça nous vaudra quelques échanges surprenants avec le réceptionniste.
- Nous : « Quel est le code d’accès au réseau WiFi 2 parce qu’on ne capte pas le réseau WiFi 1 dans la chambre ? »
- Réceptionniste : « C’est ABCDEFGH »
- Nous : « Non, ça c’est pour WiFi 1, on a essayé le même pour WiFi 2 et ça ne marche pas »
- Réceptionniste : « Vous avez essayé d’aller dans le couloir ? »
- Nous : « Oui, dans le couloir on capte bien WiFi 1 et ça fonctionne mais on voudrait se connecter à WiFi 2 dans la chambre ! »
- Réceptionniste : « Ah essayez 012345678 »
- Nous : « Oui, on a essayé et ça ne fonctionne pas ! »
- Réceptionniste : « Vous avez essayé depuis le couloir ? »
- Nous (le ton commençait un peu à monter… on voulait juste accéder à Internet…) : « On ne veut pas accéder à Internet depuis le couloir, on en a besoin dans la chambre !! »
- Entre nous : bon, je te laisse, je file avec mes parents et tu regardes avec lui comment tu peux faire pour récupérer l’accès à Internet…
Au bout du compte, on finira tout de même par récupérer la bonne clé (mot de passe) pour aller sur Internet mais ce fut long.
Pour la journée, Carole restera à l’hôtel pour ne pas tenter le diable avant de prendre l’avion et de mon côté, visite des grottes de l’éléphant (Elephanta Caves) avec les ailleux.
Pour s’y rendre une seule option, le bateau. Il se prend à Gateway of India où deux types de bateau s’y rendent : le « deluxe » (280 INR A/R) et le « economic » (245 INR A/R). Le temps de trajet est le même mais l’un est bruyant et utilisé uniquement par les Indiens alors que l’autre est plus gros et emprunté principalement par des touristes étrangers. C’est donc un voyage en economic qui nous attend… pas mécontents d’arriver après une heure et quinze minutes les oreilles collées au moteur !
Une fois sur l’île, il est possible de prendre un petit train (10 INR pour parcourir 500 mètres) : grossomodo il est aussi rapide de se déplacer à pied. Puis, rapidement vient la taxe d’entrée sur l’île (10 INR par personne, 1 INR pour les étudiants indiens… quel est l’intérêt…). Elle sera suivie d’une centaine de marches à gravir avant d’atteindre l’entrée du site : l’occasion de repérer « l’échoppe à bières fraiches » de l’île au milieu des souvenirs de toutes sortes.
Après s’être acquités de 500 INR de ticket d’entrée sur le site, nous avons accès à cinq grottes, chacune d’entre elles contient des statues scultées dans la roche. Elles représentent des divinités et sont malheureusement souvent en mauvais état. La première grotte est celle qui contient le plus de statues en bon état : les autres étant d’un intérêt limité. Pas forcément très impréssionnantes (merci aux frais d’entrée d’aider à la non-conservation du site…) si ce n’est que l’on se demande toujours comment sont batis de tels édifices !
Le chemin du retour sera l’occasion (cf. : première phrase de cet article) de tester la bière fraiche repérée plus tôt puis de reprendre le bateau vers la terre ferme, cette fois-ci en deluxe. Être touriste étranger offre l’avantage qu’on ne demande que rarement le ticket retour à l’entrée de ce bateau ;- )) Bonus, pour 10 INR par personne, il est possible d’accéder au pont supérieur du bateau qui offre une meilleure vue lors de la traversée mais surtout des sièges libres si tous ceux du pont inférieur sont occupés.
De retour à l’hôtel, un ti’punch de la trentaine pour tout le monde (merci aux parents bienveillants de ne pas oublier les bonnes choses) avant de filer au restaurant (option facile : on prend le même que la veille et on recommence).
Ce qui nous laissera le temps de refaire nos sacs, de faire une petite séance d’ « au revoir » et de négocier un taxi pour l’aéroport… bye bye India… and see you soon!
Mumbai
Avions
Pour payer un peu moins cher le trajet jusqu’à l’île d’Elefanta Caves, ne pas hésiter à demander le bateau economic
Elefanta caves : 245 (bateau) + 10 (droits d’entrée sur l’île) + 500 (ticket d’entrée dans les grottes), soit 755 roupies (environ 10,80€)
Taxi pour deux pour l’aéroport de nuit depuis Colaba : 550 roupies (environ 7,85€)
Pour cette dernière journée complète à Mumbai pour la mère de Carole, nous irons retrouver mes parents à 10H30 à la gare de Churchgate. Le premier objectif de la journée est de découvrir la « cérémonie » des Dabbawala : une leçon d’organisation à ciel ouvert. A Mumbai, un système de livraison de repas permet à 200 000 travailleurs de manger de bons petits plats (probablement préparés par madame le matin). Un système minutieux qui implique de récupérer l’ensemble des paniers repas pour ensuite les transporter (à pied, en vélo…) jusqu’aux papilles finales. En quelques points névralgiques de la ville, tout ce joyeux petit monde s’organise : tous les porteurs se regroupent apportant des repas récupérés un peu partout et apportés par le train. Ils font ensuite de nombreux tas de paniers repas en fonction de la destination de ceux-ci et récupèrent ceux allant dans une même zone géographique pour les y livrer.
La théorie veut que des chercheurs d’universités prestigieuses (le MIT notamment) aient étudié le fonctionnement d’un système permettant d’alimenter autant de personnes alors qu’aucune organisation ne semble en place. Dans les faits, quelques centaines de paniers ont défilé devant nous : pas vraiment à la hauteur de nos attentes…
On filera par la suite au palais de justice de la ville (high court) : il est possible d’entrer à l’intérieur (sans appareil photo mais avec téléphone même si dans les faits, il n’est pas très difficile de contourner les contrôles de sécurité). Nous avons pu assister à quelques bouts de procès, pas transcendant comme expérience. En étant dans le coin, c’est tout de même sympa de voir l’influence britanique sur l’architecture de ce bâtiment.
C’est après un déjeuner tranquille que nous formerons deux groupes : Carole et sa mère retournent à l’hôtel pour reprendre des forces (et ne pas trop s’éloigner des toilettes) pendant que nous partirons explorer le reste de la ville avec mes parents.
La première étape de l’après-midi se fera dans le quartier des laveurs : Dhobi Ghat. Assez impressionant vu de dessus, celà devient plus intéressant lorsque l’on s’y promène.
Une fois passé les éventuels faux-vendeurs de tickets d’entrée, on découvre des bassins à n’en plus finir où trempent des jeans, des chemises, des draps, etc. Plus loin, des hommes et des femmes frottent du linge, l’essorent, l’étendent. C’est tout un quartier qui est au service de différents établissements hôteliers et de restauration (notamment) : rendre du linge propre et sec, c’est toute une philosophie de vie.
Après avoir caressé un ou deux chèvres et repris quelques forces avec un jus de canne à sucre (15 INR le très grand verre incluant une leçon d’hindi pour apprendre à compter jusqu’à 100), nous filerons vers le temple Mahalakshmi Mandir.
Sans y pénétrer, c’était sans intérêt : on voit assez peu le temple depuis l’extérieur et l’animation promise par les guides touristiques n’était pas au rendez-vous.
La suite se déroulera quelques kilomètres plus loin, autour de Banganga Tank. Un réservoir d’eau au centre d’un bidon ville. Dit comme ça, ça ne fait pas se lever les foules mais ce sera pour ma part la perle cachée de Mumbai. Entrer dans un bidon ville peut vite devenir une situation inconfortable aussi bien pour le touriste que pour ses habitants : chacun s’observant… aucun n’ayant envie ou n’osant aller vers l’autre… Un sentiment qui vient du clash des niveaux de vie mais aussi de la manière dont on accède à ce lieu. Aujourd’hui, il est possible de faire des excursions, dans un « bidon ville Disneyland » où les cars de touristes défilent appareil photo et téléphone à la main : drôle de monde dans lequel nous vivons.
Ici, rien de tout ça. On se trouve dans un quartier à taille humaine. La misère y est présente mais c’est à trois que nous nous y rendons sans prétention. Nous découvrons une étendue d’eau (sale comme souvent en Inde) qui sert de point de repère et autour quelques batisses, peut-être une centaine de vélos et… surprise des baignoires à l’air libre. C’est une version mignature du quartier des laveurs qui se retrouve ici. Tout y est : lavoirs (baignoires), essoreuses, zone de séchage mais en plus rustique qu’au quartier des laveurs. Les gens ici échangent des salutations avec nous, voir nous demande d’où nous venons avant de reprendre le cours de le vie. Les quelques sourires échangés permettent de se sentir à l’aise même en sachant le niveau de vie qui nous sépare. Nous tentrons d’aller dans les alentours avant d’être happés par ce qui ne sont plus des ruelles mais des espaces réduits entre chaque habitation, juste la largeur d’un homme. Un homme nous invite à le suivre pour aller plus loin et rejoindre la mer, on passera par ce qui semble plus être les couloirs des habitations (mais ouverts à tous) qu’un accès à l’océan. Le temps de prendre quelques photos de la mer et de papoter avec l’homme qui nous a conduit puis nous repartirons vers le centre de Mumbai.
Dernière étape de l’après-midi : trouver un masque en guise de souvenir pour mes parents. Pour celà, direction le bazar. Ce fut globalement un échec, nous reprenons non sans mal un taxi pour revenir à l’hôtel (le chauffeur aura une tête déconfite pendant la moitié du trajet après avoir pris une amende de 100 INR pour avoir grillé un feu).
Le dernier dîner de la mère de Carole se fera dans un restaurant chinois délicieux (et plutôt classe à la vue des standards indiens). Les quantités y sont astronomiques et les plats changent un peu des : « allu gobi », « malak paneer », etc. bref un moment plaisant et une gastronomie rassurante pour les intestins récemment malmenés…
Mumbai
Strand Hotel (cadeau des parents)
Journée tranquille à Mumbai à profiter de la famille. Pendant qu’Alexis fait des kilomètres pour visiter la gare Chhatrapati Shivaji Terminus et ses environs avec ses parents, nous visitons un des uniques endroits complètement victime de la mondialisation dans ce pays (un centre commercial avec des marques bien connues chez nous, mais où H&M est plus cher que Zara…). Dans le taxi, nous traversons des quartiers beaucoup plus populaires et plus pauvres que le sud de Mumbai où nous dormons. On retrouve un peu de l’Inde qu’on a connu : du monde partout, de la saleté, des beaux immeubles noircis par la pollution.
Mumbai
Strand Hotel (cadeau des parents)
En heure de pointe, avec les embouteillages, les compteurs de taxi peuvent vite monter très haut (plus du double de la course en heure creuse).
A Mumbai, contrairement au reste de l’Inde, on peut payer par carte bancaire dans pas mal de commerces (pharmacies, restaurants, etc.)
Impression de photos (qualité moyenne) : 10 roupies (environ 0,15€)
Nous passons la journée à nous balader dans le sud de Mumbai, à découvrir les nombreux et magnifiques édifices laissés par les Anglais. L’expérience de cette ville, enfin l’hyper-centre de cette ville, est très différente de ce que nous avons vécu dans le reste de l’Inde. Déjà, c’est propre. Puis il y a des trottoirs, un peu moins de circulation et de klaxons que dans les autres villes, et ce sont des grandes allées, sans un tuk-tuk mais que des vraies voitures de la largeur d’une voiture ;), des façades d’immeuble clean. On n’est plus harcelés toutes les deux minutes pour prendre un taxi et obligés de se justifier de ne pas le prendre. Il y a moins de nourriture de rue. C’est une Inde un peu aseptisée que nous avons là. Nous longeons la Mahatma Gandhi Road où se succèdent les bâtiments historiques anglais (l’université de Mumbai, le Palais de Justice, etc.), puis nous prenons la Karmaveer Bhaurao Patil Marg où nous restons impressionnés devant 1) Big Ben et 2) l’immense étendue de pelouse où des centaines d’Indiens s’entrainent au cricket (encore un de ces endroits où tu peux être la seule femme à un kilomètre à la ronde…).
Mumbai
Strand Hotel (cadeau des parents)
Masala dosa dans un restaurant : 50 roupies (environ 0,75€)
Verre de jus de canne à sucre dans la rue : 10 roupies (environ 0,15€)
Réveil dans le train, les voisins tournent mais le train continue de rouler et ça change des trains précédents et tant mieux !
Au menu, du pain, du pain, du pain et éventuellement un peu de confiture. On a encore quelques progrès à faire sur notre pratique des trains de plus de 24 heures.
Pour s’occuper, on rédige des articles… enfin, on essaie de combler le retard (vue la date de publication de cet article, on n’avait pas vraiment réussi) et on regarde des séries.
Toujours peu de vendeurs ambulants, ça tranche avec la classe plus populaire. Nous arriverons à Mumbai vers 18H30 et nous louperons la mère de Carole à qui nous avions donné rendez-vous sur le quai (et qui était bien là).
Nous rejoignons l’hôtel et en profitons pour noter une adresse de resto à dosa pour le lendemain. Nous arriverons à l’hôtel en même temps que la mère de Carole (on a vraiment pas dû se manquer de beaucoup). Le temps de prendre une douche et nous partons manger : l’occasion de découvrir la cuisine indienne pour la mère de Carole.
Sur le chemin du retour, nous profitons du bord de mer pour faire un balade digestive.
Mumbai
Strand Hotel (cadeau des parents)
C’est le jour du train le plus long de notre vie. Nous partons de l’auberge pour rejoindre la gare et monter dans le train après avoir profité du « salon VIP ». Et oui, car aujourd’hui, nous voyageons en 2A, le quasi-équivalent de la première classe.
Nous prendrons le train direction Mumbai (qui bien sûr aura un peu de retard avant de partir)… s’en suivront de longues heures d’attente avant peut-être d’arriver à Mumbai…
Varanasi
Train Varanasi – Mumbai
Il y a toujours des gens pour vendre de la nourriture dans les trains en Inde. Par contre, dans les classes les plus élevés, il vaut mieux sortir du wagon pour aller à la rencontre des vendeurs que les attendre (car souvent ils n’entrent pas dans ces wagons)
Repas dans le train : 70 roupies (environ 1€)
Avec le retard du train, il ne nous reste plus qu’un jour pour explorer Varanasi : en route !
Nous commencerons par aller manger des dosas salés, puis des sucrés (banane-chocolat… miam) dans un second café. Nous y rencontrerons un couple de jeunes allemands en voyage autour de l’Asie pour quelques mois avant de retourner sur les bancs de l’école (!). On passera un très bon moment à échanger sur nos expériences de voyage et diverses impressions.
Ce n’est pas le tout de manger et sympathiser avec nos voisins européens mais il nous faut encore voir l’attraction de la ville : les ghats (quais) et les crémations à ciel ouvert.
Nous commençons donc à marcher de ghat en ghat en direction du nord pour rejoindre le plus célèbre d’entre eux, le Manikarnika Ghat. C’est ici qu’ont lieu les crémations : des bûchers sont présents au bord du Gange et des corps viennent s’y succéder. Moins « impressionnant » que ce à quoi nous pouvions nous attendre mais nous resterons tout de même assis une bonne heure à essayer de comprendre où sont les familles, combien de corps sont brûlés, qui participe à la mise à l’eau des cendres, etc.
Nous repartirons ensuite vers le sud pour voir les autres ghats. Ils sont nombreux et ont chacun leur particularité. Certains sont dédiés à la crémation, d’autres sont peints et enfin certains semblent avoir été réquisitionnés pour la pratique du cricket ou du foot !
Au détour de notre balade, on rencontrera bien sûr un Indien pour nous expliquer qu’aujourd’hui est jour de fête religieuse et c’est donc pour ça que des gens dansent dehors.
Nous irons également faire un tour au Blue Lassi (recommandation Lonely Planet) où nous essaierons leur Plain et leur Salted lassi. C’était franchement pas mauvais même si l’endroit est juste rempli de touristes (merci Lonely Planet !).
Pour finir cette journée, un ultime Ganga Aarti et petit dîner avant de revenir à l’auberge et de se coucher pour reprendre le train le lendemain.
Varanasi
Golden Lodge, 400 roupies la nuit (environ 5,75€), bien situé, patron sympathique, chambre petites mais propres, vraie eau chaude.
Ca peut valoir le coup de rester un peu plus longtemps que 24 heures à Varanasi pour bien comprendre la spiritualité de cette ville.
Lassi : 40 roupies le Salted ou le Sweet lassi (environ 0,55€)
Nous devions initialement arriver à Varanasi à 9h le matin et avoir deux jours dans la ville. Nous avions environ 4h de retard la veille. Nous nous réveillons vers 8h et… nous n’avons pas encore fait un tiers du trajet alors que nous roulons depuis 8h ! La déprime… S’ensuivra une loooongue journée à prier pour que le tain dépasse enfin les 10 km/h. Nous partageons ce long trajet avec des enfants hyper calmes dont nous admirons la patience (je n’aurais pas imaginé mes frères et sœurs dans la même situation…). Nous arriverons finalement à 22h35 à Varanasi, avec 13h35 de retard, soit 5 minutes de plus que notre train Jaipur Bikaner de deux semaines plus tôt !
Nous traversons la ville pour rejoindre notre auberge et nous effondrer de n’avoir rien fait de la journée…
Varanasi
Golden Lodge, 400 roupies la nuit (environ 5,75€), bien situé, patron sympathique, chambre petites mais propres, vraie eau chaude.
Ne vraiment pas compter sur la ponctualité des trains en Inde…
Samosas achetés dans le train : 10 roupies les deux (environ 0,15€), le meilleur prix que nous ayons eu du voyage !
Comme nous sommes un peu des boulets, nous pensions prendre le train la veille pour Varanasi, mais notre train s’est avéré être un jour plus tard… Nous profitons donc de cette journée pour ne rien faire. Nous profitons du petit déjeuner inclus de l’auberge, que nous avons pour nous tout seul (super le thermos entier de chai !) et que nous dégustons en discutant avec un des gérants de l’auberge. Tellement à la cool, vu le prix de l’auberge (nous avons payé 75 roupies le lit, avec petit déjeuner…), on ne sait vraiment pas comment le business peut tenir…
Notre train étant en retard (normal), nous passons le début de la soirée à jouer aux cartes dans l’auberge pendant que l’heure de notre train recule et recule encore. Nous monterons dans le train vers minuit avec déjà 3h30 de retard sur l’heure initiale.
Agra
Train de nuit Agra – Varanasi
Nous partons à 5h30 de l’auberge pour visiter le Taj Mahal, histoire d’éviter les foules. Nous sommes les premiers dans la file à 5h50. Le guichet n’ouvrira qu’à 6h45… Nous serons presque les premiers à acheter notre billet. Nous marchons ensuite le kilomètre qui nous sépare de l’entrée Est du Taj Mahal, refusant un tuk-tuk nous disant que c’est maintenant ou jamais pour ne pas louper le lever du soleil sur le Taj Mahal. Alors 1) il fait déjà quasi jour, 2) il y a de la brume, et 3) arrivés là-bas, nous faisons la queue encore une trentaine de minutes donc quand nous entrons, le soleil est déjà bien levé (quel escroc ce tuk-tuk).
Quand nous entrons, donc, le temps est brumeux, mais nous distinguons tout de même la bête (oui, distinguer est le bon mot…). Nous faisons une première fois le tour, visitons l’intérieur du mausolée. L’édifice est majestueux. Imposant tout en restant sobre, tout de marbre blanc, avec des détails (fleurs de lotus, calligraphies…) incrustés dans le marbre. Il est presque un peu trop froid (mais c’est un tombeau donc…).
Lorsque nous ressortons à l’extérieur, on ne distingue plus du tout l’édifice alors que nous sommes juste en dessous, celui-ci étant camouflé sous une brume épaisse.
Nous attendrons un peu moins de trois heures, dans le froid, que celui-ci veuille bien remontrer le bout de son nez. Nous pouvons enfin faire notre séance photo !
Nous ressortirons et ne ferons plus grand chose de la journée, nous remettant de notre courte nuit de la veille.
Agra
Big Brother Hostel, prix très variable selon la date et le site de réservation. Entre 75 roupies et 400 roupies (entre 1,10€ et 5,70€) le lit en dortoir de 4 ou 6 lits, avec petit déjeuner, personnel très sympa, à l’arrache, coupures de courant importantes, Wi-Fi ok et super buffet à 150 roupies le soir.
Il y a trois entrées pour le Taj Mahal, nous avons choisi celle censée avoir le moins de monde le matin, effectivement, ça allait. Par contre, le guichet pour acheter les billets est à 1km de l’entrée.
Visite Taj Mahal : 1000 roupies (environ 14,30€)
Une journée à trainer à l’auberge, à ne sortir que pour acheter des samosas pour déjeuner. Nous publions la nouvelle version du blog ! Enfin !!!
Nous prenons notre train pour Agra, nous testons le CC, qui, comme d’habitude, ne justifie pas la différence de prix avec la classe inférieure, le 2S.
Nous arrivons à Agra tard le soir, marchons environ une heure jusqu’à l’auberge, observant bien les contrastes entre les allées ultra propres menant au Taj Mahal et les rues non éclairées ultra pauvres juste à côté (nous nous prendrons quelques frayeurs à cause de chiens errants). Nous arrivons, il est 1h du matin, nous mettons le réveil à 5h30 le lendemain pour visiter l’attraction du pays, le Taj Mahal !
La nuit sera courte…
Jaipur, Agra
Big Brother Hostel, prix très variable selon la date et le site de réservation. Entre 75 roupies et 400 roupies (entre 1,10€ et 5,70€) le lit en dortoir de 4 ou 6 lits, avec petit déjeuner, personnel très sympa, à l’arrache, coupures de courant importantes, Wi-Fi ok et super buffet à 150 roupies le soir.
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