Une journée très intéressante passée dans un bus sur la route 40 à regarder des films et des séries. Le deuxième bus n’était pas aussi confort que le précédent mais avait le mérite de difuser des films et de pouvoir brancher des écouteurs pour pouvoir entendre les dialogues (anglais sous-titré espagnol).
Los Antiguos, Bariloche
La Justina Hostel, 176 ARS par nuit en dortoir de 6 avec petit déjeuner (environ 11€), très bon rappot qualité prix, il manque des prises et lumiètres individuelles dans les chambres pour être vraiment pratique
Dans les bus El Chalten – Los Antiguos et Los Antiguos – Bariloche avec ChaltenTravel, les repas inclus dans le bus s’apparentent plus à des snacks (mini sandwichs, mini tarte…).
Le bus arrivant à El Bariloche ne dépose pas forcément les passagers au terminal de bus mais en centre-ville près de la cathédrale Nuestra Señora del Nahuel Huapi.
Une dernière journée à glander à l’auberge en attendant notre super bus de 24h qui part ce soir à 20h. Autrement dit : pas de photo intéressante, pas d’aventures intéressantes aujourd’hui…
A 20h, nous nous rendons à la gare de bus et découvrons notre super bus semi-cama devant nous emmener à Los Antiguos, d’où nous prendrons un deuxième bus le lendemain matin pour Bariloche. Le bus est tout confort, mis à part la chaleur extrême (les vitres transpiraient…), nous y passerons une très bonne nuit.
El Chalten, Los Antiguos
Bus de nuit El Chalten – Bariloche
Les bus El Chalten – Los Antiguos et Los Antiguos – Bariloche avec ChaltenTravel étaient plein à la date où nous les avons pris.
Ça y est, nous avons fini nos randonnées en Patagonie. Un bus doit nous emmener dans deux jours à Bariloche, d’où nous referons du stop pour aller jusqu’à Valparaiso. Nous attendions beaucoup des paysages de cette région, et nous devons dire qu’ils ne nous ont pas déçu du tout ! Nous repartirons du sud de l’Amérique du Sud en en ayant pris plein les yeux.
En attendant, nous avons deux jours pour reposer nos guibolles, profiter de la chaleur de l’auberge, geeker un peu (beaucoup), observer le calme criant d’El Chalten, qui voit sans doute sa dernière semaine de business de la saison. Les bus s’arrêtant le 15 avril, El Chalten sera sans doute une ville morte pendant quelques mois jusqu’à la prochaine saison. Et on sent que ça vient : l’auberge est quasiment vide, la ville aussi. Et cette impression est accentuée par le fait qu’on est vendredi, et que comme toutes les fins de semaines à El Chalten, les magasins sont en pénurie de produits frais (impossible de trouver un autre légume en bon état qu’un oignon, et un autre fruit qu’une poire qui sera sûrement mûre dans trois mois).
El Chalten
Auberge Arco Iris, 125 ARS (oui, on a réussi à négocier une ristourne pour la fin de la saison) par nuit par lit (environ 7,80€), pas ouffissime mais bon rapport qualité prix (bonne douche, Wi-Fi ok, il manque un peu de matos pour cuisiner et le proprio n’est pas d’un accueil inégalable)
Attention, il n’y a qu’un ravitaillement par semaine à El Chalten, le vendredi, les magasins sont vides, notamment pour les fruits et légumes te produits frais (fromage, etc.). Le samedi ou le dimanche, ils réapprovisionnent.
Il y a des jours où la France qui se lève tôt doit se mettre au boulot… aujourd’hui est l’un de ceux-là. Départ à 6H30 de la tente pour monter au point de vue du mont Fitz Roy (laguna de los tres) et arriver pour le lever du soleil.
La montée nous prendra une heure et nous permettra de nous réchauffer car clairement ce n’est pas la température qui va nous aider (aux alentours de 0 degrés). Le chemin est parfois assez raide mais se monte assez bien : tout est aménagé pour que chacun puisse (en prenant son temps) accéder au point de vue.
Une fois arrivés, nous ne sommes pas seuls, certains ont fait le chemin (dans la nuit, à la lampe frontale) depuis El Chalten en partant vers 4 heures du matin : courageux.
Le Fitz Roy, lui, commence à se dévoiler au rythme du soleil qui monte. Une alerte à l’horizon, le soleil n’est pas le seul à s’élever dans le ciel… il est accompagné d’une épaisse masse nuageuse. Ça ne manque pas lorsque le soleil est prêt à nous éclairer, nous sommes dans le nuage et ne voyons plus à trois mètres. On commence à avoir froid et essayons de faire du thé (on a pris gaz et popote, autant que ça serve). La mise à l’épreuve des températures frigorifiques n’est apparemment pas suffisante puisque c’est le réchaud qui nous lâche (enfin plus exactement son pas de vis). Pas de thé… à moins que nous ne trouvions un autre réchaud et ça tombe bien puisqu’un couple d’Australiens et leur guide ont justement un réchaud et viennent de finir de faire leur thé. On en profitera donc pour l’utiliser et faire bouillir une eau qui nous fera du bien. C’est également l’occasion de papoter avec ces deux touristes : elle, enfournée dans un sac de couchage et allongée sur un matelas ; lui, emmitouflé dans des couches et des couches de vêtements et prenant photos sur photos.
Leur guide nous donnera un bon conseil : aller voir le lago sucio. Une très bonne pioche, puisqu’à seulement quelques centaines de mètres du point de vue et alors que nous songions à redescendre pour gagner en température, nous pouvons prendre de la hauteur sur ce petit lac. Il nous offrira un superbe « cercle-en-ciel » (un arc-en-ciel et sa réflexion dans le lac) et nous redonnera l’occasion de voir le Fitz Roy sans nuage.
Après cette escapade, nous dirons « à demain » au couple d’Australiens (Monsieur a pris quelques photos que nous devrons récupérer le lendemain à leur hôtel) et nous mettrons en route pour la descente vers le camping.
Rien à dire, c’est plus simple de descendre en plein jour que de monter en pleine nuit :- )).
Une fois arrivés au camping, nous remballons la tente et nous mettons en route pour El Chalten.
Nous ferons une petite halte (qui nous oblige à faire un aller-retour) au point de vue du glacier Piedras Blancas. Ce n’est pas forcément indispensable mais quand il fait beau, ça offre une vue sympa pour déjeuner.
Le reste du chemin se fera sous les couleurs de l’autonme toujours aussi jolies et sous un soleil qui nous avait fait défaut la veille et en début de matinée.
Il nous faudra quelques heures de marche pour arriver à El Chalten, après avoir fait un autre aller-retour pour passer par le lac Capri et voir le « Mirador Fitz Roy ». Un autre bon plan pour faire une pause et goûter lorsqu’il fait beau.
Fidèles à nous-même, nous passerons faire quelques courses et filerons à l’auberge où nous croiserons nos anciens collocataires. Ils n’auront pas réussi à faire du stop pour sortir de la ville car une grève est en cours et limite les déplacements (du fait d’un certain nombre de stations-service fermées). Ils ont donc choisi de prendre un bus jusqu’à Los Antiguos avec deux autres Français de l’auberge dans la même situation.
Après une rapide séance d’au revoir, il est temps de se mettre en marche pour une étape cruciale de la journée : la cuisson des 500 grammes de pâtes qui récompensent ces trois jours de trek ! Une célébration que nous clotûrerons par une grosse nuit de sommeil.
El Chalten
Auberge Arco Iris, 125 ARS (oui, on a réussi à négocier une ristourne pour la fin de la saison) par nuit par lit (environ 7,80€), pas ouffissime mais bon rapport qualité prix (bonne douche, Wi-Fi ok, il manque un peu de matos pour cuisiner et le proprio n’est pas d’un accueil inégalable)
Il faut compter une heure pour aller du dernier camping jusqu’au point de vue du mont Fitz Roy
Il peut vite faire froid lorsque l’on se trouve au point de vue du mont Fitz Roy (un nuage est vite arrivé), ne pas oublier de prendre des épaisseurs et si possible une boisson chaude
La météo n’a pas menti, nous nous réveillons de cette nuit un peu fraiche dans les nuages. Ayant prévu le coup, nous allons faire une courte journée de marche sans passer par les points de vue clé du parc national. Nous prenons donc notre temps pour nous lever, déjeuner et levons le camp un peu avant midi. Quelques minutes après être partis, il ne pleut pas. Il neige ! La température n’est effectivement plus très chaude. Nous marchons environ trois heures en tout, en grande partie sous la neige et avec une vue très peu dégagée, avant d’arriver gelés au camping Poincenot (où sont déjà plantées beaucoup plus de tentes que la veille). Les paysages et le climat nous rappellerons un peu le Parc National Terelj en Mongolie : les arbres aux couleurs de l’automne (plutôt rouges ici alors qu’elles étaient oranges en mongolie), les premières averses de neige, les passages dans la forêt… Vers 16h, nous plantons la tente. Vers 16h30, nous buvons un thé salutaire. Vers 17h, nous sommes dans le duvet pour nous réchauffer… Nous ne tarderons pas à cuisiner et à nous replonger dans nos duvets pour ne plus en sortir avant le lendemain matin. Très tôt car l’objectif est de monter jusqu’au belvédère le plus proche du Fitz Roy pour y observer le lever du soleil.
El Chalten
En tente, camping Poincenot
Pour ce deuxième jour de circuit, nous sommes partis du camping De Agostini pour rejoindre le camping Poincenot (par le sentier Laguna Mare y Hija. Nous avons mis 2h45 heures, plus 45 minutes d’aller-retour au Rio Blanco avant de nus apercevoir qu’en fait, ce n’était pas un camping (avec des sacs contenant juste ce qu’il faut d’équipement et de nourriture pour 3 jours de trek et sans compter les grosses pauses).
De bon matin, nous profitons une dernière fois du super petit déjeuner de notre auberge et nous mettons en route pour faire du stop pour retourner à El Chalten. Comme d’autres voyageurs nous ont dit avoir vraiment galéré à faire ce trajet, nous nous y prenons tôt (une nouvelle fois…) afin de ne pas être les dixièmes dans la file d’attente. Nous rejoignons le rond-point de sortie de la ville en environ 45 minutes de marche et nous posons juste derrière le poste de police. Il est 9h30 et nous sommes les premiers ! Nous nous installons et au bout de dix minutes, devinez quoi ? Bah Gérard le pêcheur qui s’arrête pour nous offrir une deuxième course, après celle d’hier au retour du Perito Moreno ! Une chance qu’il ne soit pas déjà passé avant et qu’il nous ait repris !
Le trajet sera (un peu) moins flippant que la veille et surtout, très très très beau ! Le ciel est complètement dégagé, au bout de quelques minutes après avoir quitté El Calafate, nous apercevons déjà le Fitz Roy au loin. Vu que Gérard est lui aussi en vacances, nous (pilons heu…) nous arrêtons assez régulièrement pour faire des photos ce qui n’est pas pour nous déplaire : les miradors sur la chaine montagneuse, des sortes d’autruches au bord de la route, des guanacos. Puis la route 23 qui longe le lac Viedma par le Nord et qui nous fait découvrir en nous approchant, petit à petit, les montagnes mythiques d’El Chalten : le Fitz Roy, le Cerro Torre…
C’est splendide ! Et Alexis réussira à faire la photo quasi parfaite du Fitz Roy presque aligné avec la route (autant de temps passé sur Lightroom que de trajet pour venir prendre cette photo ;- )).
Nous arrivons vers 13h à El Chalten, remercions grandement Gérard (il était un peu chelou mais extrêmement gentil et nous aura tellement aidé !) et nous dirigeons vers notre auberge. Le temps est magnifique. Après un coup d’œil à la météo, il doit faire beau un jour sur deux : aujourd’hui et vendredi. Nous étudions rapidement les options que nous avons et décidons de repartir dans la foulée pour faire le circuit de trois jours que nous avions prévus. Le temps d’acheter nos billets de bus pour Bariloche et de racheter un peu de quoi pique-niquer le midi et c’est parti.
A 14h30, nous nous lançons sur le sentier Laguna Torre. Nous devons en théorie mettre trois heures pour rejoindre le camping où nous passerons la nuit, puis une heure jusqu’au Mirador Torre. Nous croisons les doigts pour que les temps soient supérieurs à ce que nous mettrons et tentons de marcher assez vite pour avoir le temps de monter au Mirador Maestri et redescendre avant la nuit. La randonnée est globalement facile et offre de très jolies vues sur le Cerro Torre et le Cerro Grande (et son gros glacier trop ouf à son sommet). Au bout de 2 heures, nous sommes à l’embranchement du camping. Nous entamons l’ascension directement. Le chemin doit être plus sympa le matin ou en milieu de journée car nous avançons avec le soleil en face, mais les vues sur le Lago Torre et son petit glacier sont vraiment belles. C’est une très bonne surprise ! La vue sur le glacier est d’ailleurs le seul intérêt de monter jusqu’au Mirador car on voit très bien le Cerro Torre depuis le lac. Nous redescendons ensuite tranquillement, plantons la tente, nous rendons compte que nous avons oublié la couverture de survie (il va faire froid :S) et finissons de diner dans le noir (on était serré en timing en partant à 14h30…). S’en suivra une nuit un peu difficile à minimiser nos contacts avec le sol pour ne pas avoir trop froid. Je me réveillerai avec quelques courbatures de crispation et la joie de voir qu’en fait, la couverture de survie était cachée dans mon sac… (ce sera toujours ça pour les prochaines nuits…).
El Calafate, El Chalten, Parc National Los Glaciares
En tente, camping De Agostini
Depuis El Chalten, il est possible de faire de nombreuses randonnées à la journée, ou de faire une boucle en combinant des bouts de randonnées à la journée. L’accès au parc national Los Glaciares est gratuit. Les campings (sans infrastructures à part des toilettes) sont gratuits.
Pour ce premier jour de circuit, nous sommes partis de El Chalten pour le Mirador Maestri (sentier Laguna Torre), puis nous sommes revenus au camping De Agostini. Nous avons mis 4 heures en tout : 3 heures jusqu’au Mirador Maestri, puis une heure pour redescendre au camping (avec des sacs contenant juste ce qu’il faut d’équipement et de nourriture pour 3 jours de trek et sans compter les grosses pauses).
Des bus partent un jour sur deux vers Los Antiguos, Perito Moreno ou Bariloche. Suivant les mois, ChaltenTravel et Taqsa font partir leurs bus les mêmes jours (jours impairs) ou en quinconce.
Billet de bus El Chalten – Bariloche avec ChaltenTravel (24 heures de bus repas légers compris) : 2030 ARS (2020 + 10 de taxes) (environ 127€).
C’est un incontournable de la Patagonie argentine, l’intérêt d’y aller nous a été confirmé par les nombreux voyageurs rencontrés depuis que nous sommes arrivés en Argentine/Chili : aujourd’hui, nous visitons le Perito Moreno !
Nous nous levons très tôt afin de nous assurer d’avoir un stop. Nous profitons bien de l’excellent petit déjeuner de l’auberge (des fruits !!!) avant de nous mettre en route. Nous longeons la rue principale, pour sortir de la ville, là où seules les voitures et bus se rendant au glacier passeront. Au bout d’une petite demi-heure de marche, nous nous rendons compte que deux personnes derrière nous lèvent également le pouce, ne respectant pas du tout les règles en levant le pouce bien qu’étant après nous, et nous ayant vu. Au bout d’une autre demi-heure, étant assez excentrés, nous nous arrêtons. Les deux nanas faisant également du stop s’arrêtent à leur tour quelques dizaines de mètres avant nous. Vraiment pas sympa ! Et sont prises par une voiture à peine 5 minutes après s’être arrêtées… Nous attendrons un quart d’heure de plus (le trafic n’étant pas non plus abondant) avant d’être pris en stop par Roberto et Lady (oui, ça ne s’invente pas !), un Argentin et une Colombienne habitant à Madrid et en vacances dix jours dans le sud de la Patagonie. Nous ferons quelques stops photos et arriverons avec eux au glacier. Nous payons nos 500 ARS (environ 31,20€, le tarif étant passé de 350 à 500 ARS au 1er mars 2017…), quand Roberto, originaire d’Ushuaia n’en paiera que 50, ce qui est l’une des attractions les plus chères que nous ayons payées depuis le début de notre voyage.
Une fois l’entrée du parc passée, il reste 25 kilomètres à faire, ponctués de quelques belvédères où on le sent se rapprocher, avant d’arriver devant glacier.
Le Perito Moreno doit sa célébrité à deux facteurs principaux :
- On peut s’en approcher très très près, et par la route (pas besoin de bateau ou de faire un trek de trois jours pour y arriver).
- Le glacier avance sur le Lago Argentino de 2 mètres par jour, et on peut y voir d’immenses blocs de la taille d’immeuble s’effondrer dans les eaux vert émeraude du Lago Argentino, donnant lieu à des images et des détonations impressionnantes.
Une fois arrivés au parking du glacier, nous prenons un minibus qui nous dépose à peu près au centre de toutes les passerelles menant au glacier. Nous sommes juste en face du glacier et vraiment très proche. C’est impressionnant.
A partir de là, plusieurs passerelles permettent de se promener tout le long du glacier, ponctuées chacune de belvédères permettant d’avoir des points de vue différents sur le glacier : plus ou moins en hauteur, à différents niveaux du glacier. A chaque belvédère, des panneaux donnes quelques explications sur le parc national Los Glaciares (dont le Perito Moreno fait partie). Nous avons été très agréablement surpris par la qualité de l’infrastructure en place : les belvédères offrent vraiment de superbes points de vue sur le glacier, tous différents. Par ailleurs, nous n’avons jamais été gênés par le monde, malgré avoir vu quelques gros bus arriver (mais nous étions hors saison, un jour où ils prévoyaient de la pluie, même si nous n’avons eu que quelques gouttes).
Aux plus hauts points, le glacier dépasse de 70 mètres au-dessus du lac, au plus bas point, de 40 mètres. Nous vous laissons imaginer la hauteur du glacier et la vue que nous en avons depuis les passerelles. Nous avons dû passer environ 4h15 à nous promener tranquillement de belvédères en belvédères, repassant plusieurs fois au même endroit, à être à l’affut du moindre bruit pour voir les blocs de glace s’effondrer avec fracas dans l’eau du lac. Le bruit de l’effondrement arrivant quelques secondes après l’effondrement, autant vous dire que tout le monde avance sans quitter le glacier des yeux, balayant sa surface de droite à gauche pour ne pas louper le moment où un immeuble de 10 étages s’effondrera dans les eaux du lacs. Malgré des premières heures timides, nous aurons tout de même vu quelques blocs de plusieurs centaines de mètres se casser, causant des éclaboussures allant presque jusqu’en haut du glacier et des vagues créant un courant brassant les eaux et morceaux de glace issus de précédents effondrements. Nous sommes restés scotchés. Lors du premier effondrement vraiment significatif que nous avons vu, nous étions tellement près que j’ai eu un mouvement de recul. En bref, nous en avons pris plein les yeux et nous avons compris pourquoi c’était un incontournable de la région.
Après avoir bien arpenté l’ensemble du site, nous nous mettons en route pour rentrer. Arrivés au parking, surprise, un nous attend, se baladant au milieu des voitures ! C’est la première que nous voyons un renard et nous avons été très surpris qu’il ne soit pas plus sauvage. Quelques minutes plus tard, nous levons le pouce. Il reste des voitures mais pas non plus énormément sur le parking donc nous croisons les doigts. Une première voiture passe sans nous regarder. La seconde s’arrête. Nous reconnaissons un homme que nous avons vu prendre des photos avec un gros appareil pendant que nous nous baladions. Il est Français, il est en Argentine en vacances, a fait une semaine de pêche dans la région et en profite pour faire un tour des sites touristiques. Il est de loin le conducteur le plus dangereux que nous ayons eu jusque-là (j’ai eu à certains moments, les mêmes reflexes de crispation que lors du décollage d’un avion…). Bref, nous sommes contents d’être arrivés sains et saufs à El Calafate (heureusement aussi qu’il n’y avait quasi personne sur la route). Nous trainons un peu à l’auberge et, quitte à faire une journée chère et à avoir économisé les prix du bus, nous décidons de nous offrir notre premier restaurant argentin depuis que nous sommes arrivés en Amérique du Sud ! Une vraie bonne soirée dans un vrai bon restaurant (Pura Vida), avec une vraie bonne bouteille de rouge.
El Calafate, Glaciar Moreno
Auberge Bla Guesthouse, 180 ARS par nuit par lit (environ 10,70€) avec petit déjeuner, on s’y sent beaucoup plus à l’aise que dans l’auberge d’El Chalten. Le personnel est très sympa, la cuisine est bien équipée, la salle commune agréable et les chambres propres. Malheureusement, le WiFi n’est vraiment pas top (malgré que pour une fois ce soit une connexion ADSL)
Il est possible (et il a été assez facile pour nous et d’autres personnes rencontrées) de faire du stop pour aller au Glacier Perito Moreno. Se mettre sur la route 11 à la sortie de la ville (attention à la concurrence, e pas se mettre trop loin). Attention, vers 16h lorsque nous avons décidé de repartir, il restait des voitures mais pas non plus énormément.
Une fois arrivé au parking du glacier, une navette gratuite permet de vous emmener directement aux belvédères au centre des différentes passerelles d’observation du Perito Moreno. Il y a également un chemin (d’environ 1km) qui mène à ce point central en longeant le lac. Ne sachant pas, nous avons prix la navette à l’aller et sommes revenus à pied par la passerelle. A refaire, nous prendrions la passerelle à l’aller pour découvrir le glacier petit à petit en avançant sur ce chemin.
Entrée au Glacier Perito Moreno : 500 ARS par personne (environ 31,20€), 50 ARS pour les Argentins de la région. Nous n’avons pas payé mais l’aller-retour en bus coûte à peu près la même chose.
Après un super trek, il nous reste quelques sentiers à parcourir pour finir d’explorer El Chalten. Aujourd’hui, nous partons donc pour trois jours voir les Cerro Torre et Fitz Roy… enfin, ça c’est l’idée jusqu’à environ 9H30. A 9H35, le programme est tout autre : sortir de la ville à pied, faire du stop et rejoindre El Calafate (230 kilomètres plus au sud). Que s’est-il passé durant ces 300 secondes ? Un constat simple s’est imposé de lui-même. Il est difficile de marcher avec des ampoules à moitié ouvertes sous les orteils et le dernier trek a laissé quelques marques…
Nous nous postons à la sortie de la ville à 10H45, nous ne sommes pas seuls : deux Asiatiques ont des cartons funky, un Allemand attend depuis quelques heures et une Française depuis 9 heures du matin. Pendant que Carole regarde notre collègue allemand renoncer et prendre le bus, je m’occupe d’aller au bureau d’information du parc pour y laisser tout le « bien » que nous avons pensé de l’organisation autour du Circuito Huemul.
L’attente est longue, il fait frais (le soleil est très discret) et il y a pas mal de vent. Derrière nous, deux Anglo-saxonnes s’installent, elles font de la corde à sauter et des abdos pour se réchauffer, c’est inspirant : quelques dizaines de secondes de planche sur la route. Les voitures passent, certains passagers nous disent bonjour, d’autres nous ignorent et un va jusqu’à nous montrer son chat à travers la vitre ouverte. Puis soudain, une voiture s’arrête… les Asiatiques sont logiquement les premiers à discuter et la Française s’approche. Sans trop comprendre pourquoi, la voiture poursuit sa route sans prendre ces trois autostoppeurs puis s’arrête à nouveau devant nous. Ils vont également à El Calafate, parfait ! Un détail, ils ont une voiture de location et veulent que nous participions aux frais. Sur le principe, pourquoi pas, nous proposons 100 ARS par personne (200 ARS). Ils nous rappellent que le bus coûte 440 ARS par personne et veulent un peu plus… nous resterons fermes, ils reprendront la route.
Finalement, après trois heures d’attente, une autre voiture ralentit à notre niveau et nous annonce pouvoir nous prendre pour cent kilomètres. Nous sautons sur l’occasion et nous faisons rejoindre par l’un des Asiatiques qui essaie de comprendre pourquoi la voiture ne s’est pas arrêtée devant eux. Durant le trajet, le conducteur nous expliquera qu’ils étaient trois (la Française était en train de discuter avec les deux Asiatiques) lorsqu’il est passé devant eux et n’a de la place que pour deux.
Après une heure sur la route, nos chemins se séparent et nous revoilà sur le bas côté. Nous trouvons un panneau kilométrique pour nous abriter du vent et attendons patiemment devant une absence totale de trafic. Un cycliste vient à notre rencontre : pas de chance pour lui, il a le vent de face et il lui reste 130 kilomètres jusqu’à El Calafate… bon courage !
Quelques secondes après son départ et après seulement 30 minutes d’attente, nous serons pris par Pablo, un Argentin super sympa. Il fait des efforts pour parler intelligiblement et à plein de choses à raconter sur le pays, ce qu’il y a à travers la fenêtre, etc. De son côté, la vie ne semble pas facile tous les jours, il cumule les petits boulots : facteur, peintre, mécano, etc. Il nous explique que depuis le changement de gouvernement en décembre dernier, trouver du travail est devenu très difficile. Malheureusement, nous aurons du mal à comprendre quelles actions ont mené à cette situation.
Nous nous disons « au revoir » à l’entrée du centre-ville d’El Calafate et irons faire quelques courses dans un supermarché où les rayons sont tous pleins. C’est presque déstabilisant après quelques jours à faire toutes les échoppes d’El Chalten pour trouver pain, fromage et biscuits.
S’en suivra une étape de négociation avec l’auberge que nous avions ciblée avant de venir. Nous nous en sortirons avec brio puisque pour une fois ils s’alignent avec les prix vus en ligne et nous offrent la réduction de réservation à la dernière minute pour les deux nuits.
El Chalten, El Calafate
Auberge Bla Guesthouse, 180 ARS par nuit par lit (environ 10,70€) avec petit déjeuner, on s’y sent beaucoup plus à l’aise que dans l’auberge d’El Chalten. Le personnel est très sympa, la cuisine est bien équipée, la salle commune agréable et les chambres propres, le petit déjeuner est bon et complet. Malheureusement, le WiFi n’est vraiment pas top (malgré que pour une fois ce soit une connexion ADSL)
Il vaut mieux arriver très tôt (au lever du jour) à la sortie de la ville d’El Chalten pour être pris rapidement en stop pour El Calafate.
Dans la mesure du possible, jamais plus de deux personnes ensemble pour faire du stop.
Journée avec un programme très dense aujourd’hui : annoncer au propriétaire de l’auberge que nous restons une nuit de plus.
Au final, on découvrira un peu plus nos collègues de chambré dont l’épanouissement au travail n’a pas l’air d’être la première caractéristique. Ils ont tous les deux démissionnés et sont sur la route pour une année de voyage : ils prévoient de rester en Amérique du Sud durant tout leur périple.
Nous nous déciderons à aller au terminal de bus pour acheter un billet pour remonter à Bariloche mais apparemment il n’est pas possible d’acheter un El Calafate – Bariloche depuis l’agence d’El Chalten. Dommage qu’ils ne nous aient rien dit la première fois que nous sommes passés pour demander les prix…
Un énième tour dans tous les supermercado de la ville pour acheter nos provisions pour les trois jours de trek à venir et nous revenons tranquillement à l’auberge : traitement des photos, rédaction des articles du blog, bref la routine ! Et vous l’aurez compris, nous n’aurons pas rempli notre programme initial ;- ))
El Chalten
Auberge Arco Iris, 180 ARS par nuit par lit (environ 10,70€), pas ouffissime mais bon rapport qualité prix (bonne douche, Wi-Fi ok, il manque un peu de matos pour cuisiner et le proprio n’est pas d’un accueil inégalable)
Il ne semble pas possible d’acheter un billet de bus El Calafate – Bariloche (avec ChaltenTravel) depuis l’agence d’El Chalten.
A l’image de feu ma Citroën AX, il y a des matins froids où ça ne carbure pas au mieux. La nuit a été humide et froide, très froide mais apparemment pas suffisamment pour empêcher les souris de s’attaquer à nos sacs de vivre. Ça me vaudra le droit de faire un aller-retour dehors : une bonne occasion de faire quelques photos au milieu de la nuit et d’admirer une dernière fois la voie lactée. Tout cela au son du tonnerre émis par le glacier qui craque dont les morceaux viennent se perdre dans le lac.
Nous repartons après avoir glissés nos pieds dans des chaussettes mouillées et froides de la veille et des chaussures dans le même état. Il nous faudra quelques dizaines de minutes avant de réchauffer nos petons (grand merci au soleil qui a décidé de bien nous aider). Et quelques dizaines d’autres pour nous apercevoir que nous avons des ampoules plein les pieds… une première depuis le départ de Paris, merci l’humidité !
Pour ce dernier jour, nous longeons le lac Viedma qui se résume à une étendue d’eau presque sans fin, d’un bleu très froid avec des dizaines de minuscules (ou pas) icebergs qui y fondent petit à petit. Nous avions été habitués à des dernières journées de trek sans grand intérêt, celle-ci fera exception. Le paysage est beau et après quelques 4 heures de marche, nous arrivons à la deuxième (et dernière) tyrolienne. Cette fois-ci, c’est un peu plus technique puisqu’il nous faudra passer avec les sacs sur le dos (la corde pour faire revenir la tyrolienne étant cassée). Je m’élance en premier et le constat est sans appel : mes biceps ne sont pas au niveau de cette épreuve ! Les cinq derniers mètres ont été longs et douloureux…
Finalement, après 50 minutes, nous serons passés tous les deux et nous serons assurés que le couple qui avait dormi avec nous s’en est sorti (avec bien plus de facilité…).
Nous filons ensuite vers l’embarcadère de Bahia Rio Tunel, normalement, synonyme de fin du trek. Nous espérons y trouver une voiture pour nous ramener sur les derniers kilomètres qui nous séparent d’El Chalten. Manque de chance, personne ne part de l’embarcadère lorsque nous arrivons… il faudra faire la suite (sept ou huit kilomètres) à pied.
Carole est au bout du rouleau et ces derniers kilomètres ne présentent pas un grand intérêt : on marche à travers un champ (en se retrempant les pieds sur les premiers mètres…) et attendant la délivrance de retrouver la route. Et depuis le matin tôt ; nous avons le soleil pile en face de nous, nous empêchant de vraiment admirer les paysages et nous fatiguant). Une fois sur le bitume, nous lèverons le pouce sans succès et arriverons à El Chalten après 8 heures de marche (dont 50 minutes pour passer la tyrolienne).
Il nous reste à rendre le matériel (baudriers, mousquetons, etc.) faire quelques courses et savourer un énorme plat de pâtes avec autre chose qu’un bouillon cube comme accompagnement.
En bilan de ce trek, sans se perdre, la difficulté n’est pas aussi élevée qu’on peut le lire sur Internet ou que les gardes du parc le laissent entendre. C’est très beau et vaut vraiment le coup de s’aventurer sur les tyroliennes. Il paraitrait même que pour les gens sujets à des vertiges, le chemin est loin d’être insurmontable.
El Chalten, Parc National Los Glaciares
Auberge Arco Iris, 180 ARS par nuit par lit (environ 10,70€), pas ouffissime mais bon rapport qualité prix (bonne douche, Wi-Fi ok, il manque un peu de matos pour cuisiner et le proprio n’est pas d’un accueil inégalable)
Pour le jour 4 du circuit Huemul (16 km), nous avons marché 6 heures jusqu’à l’embarcadère Bahia Rio Tunel (avec des sacs contenant juste ce qu’il faut d’équipement et de nourriture pour 5 jours de trek et sans compter les grosses pauses). Nous avons ensuite mis 2h de plus pour arriver à El Chalten à pied, en coupant à travers champs (7,5 km).
La première épreuve de ce trek était la tyrolienne, la seconde est une longue décente très pentue arrivant en fin du jour trois du trek. Je m’en suis fait une montagne, je la redoute, j’en dors mal les deux nuits qui précèdent ce jour de randonnée (je n’aime vraiment pas descendre, déjà, de base, alors quand en plus ça s’annonce compliqué…).
Nous sommes restés une journée dans la tente en espérant du beau temps, et bien nous avions bien fait ! La nuit sera très belle (un truc cool avec la tente, c’est de regarder les étoiles la nuit) et nous nous réveillerons sous un ciel sans aucun nuage !
En contrepartie, des souris ont réussi à entrer dans nos sacs de nourriture suspendus dans le refuge (nous ne nous sommes fait grignoter que du plastique et un peu de pain mais notre collègue Allemand se sera fait grignoter ses sacs en tissus contenant sa bouffe, ses bâtons de randonnées). Nous devrons donc raboter un peu notre pain et notre fromage… Heureusement, elles n’ont pas touché au reste.
Nous partons de bon matin, moi toujours un peu la boule au ventre pour ce qui nous attend en fin de journée. Les trois premières heures sont assez faciles, dans des paysages différents de la veille. Nous n’apercevons plus que ponctuellement et partiellement l’immense étendues de glace du Campo De Hielo Sur, et sommes dans des paysages plus vallonnées, avec des montagnes enneigées en fond. Au bout de trois heures, le Campo De Hielo se remontre à nous dans toute sa splendeur. Nous en prenons encore plein la vue. Nous profitons d’un super spot presque au bout de la montée vers le Paso Huemul pour déjeuner. Le temps est toujours au beau fixe, c’est superbe ! Puis nous disons au revoir à cette étendue de glace qui nous accompagne de puis l’avant-veille, passons le col, et se dévoile devant nous l’immense Lago Viedma. Petit à petit, nous apercevons des icebergs flottant sur l’eau du lac. La vue change, mais reste magnifique. Nous avons bien fait d’attendre une journée pour voir ça !
Puis nous entamons LA descente (700m de descente sur 1,5km environ). Ça ne démarre pas trop pentu. Puis ça devient un peu plus raide mais nous sommes sur de la terre et les arbustes omniprésents permettent de s’accrocher et de ne pas tomber. Ce n’est qu’une heure et demi plus tard que commence une partie un peu plus difficile. Ca devient plus pentu, il n’y a plus trop d’arbres pour s’accrocher et au milieu, il y a une corde de 5 ou 6 mètre permettant de descendre une partie rocheuse… un peu pentue ^^. Finalement, c’était un peu long (mais pas tant) et un peu difficile (mais pas tant, et pas sur trop longtemps), mais ça se faisait bien. Et c’était beaucoup moins dangereux que ce qu’on a pu faire à Bariloche pour rejoindre le refuge Jacob. Bref, plus de peur que de mal ! Arrivés en bas, nous voyons enfin d’où viennent les icebergs que nous voyons flotter dans le lac : nous avons vue sur le glacier. Après un peu de hors-piste pour trouver le camping, nous nous posons au bord de la plage, en face du glacier, l’entendant de temps en temps craquer (mais ne réussissant pas à apercevoir les blocs de glace s’effondrer…). Un très beau camping !
El Chalten, Parc National Los Glaciares
En tente, campement Bahia De Lo Tempanos
Pour le jour 3 du circuit Huemul (14 km), nous avons marché 6h30 heures (avec des sacs contenant juste ce qu’il faut d’équipement et de nourriture pour 5 jours de trek et sans compter les grosses pauses). Nous avons mis 4h pour arriver au Paso Huemul et 2h30 pour descendre.
Attention aux souris sur les campements, bien pendre ses sacs de nourriture à un endroit inaccessible pour les souris (et elles savent grimper…). Pareillement, garder les objets ne contenant pas de nourriture dans la tente, pas sur la footprint (certains se font grignoter leurs gobelets en silicones, leurs batôns…).
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