L'aéroport (et oui, c'est la dèche...)

L’aéroport (et oui, c’est la dèche…)

Nous avons décidé de passer Noël à la plage, sur des îles paradisiaques indiennes, situées en plein milieu de l’océan indien, entre l’Inde continentale et les côtes birmanes et thaïlandaises. Leur situation géographique en fait l’un des endroits les plus isolés sur la planète, et l’un des rares endroits où il reste encore des terres inaccessibles au monde car occupées par des ethnies encore préservées de la mondialisation. Etant bien tenté par le côté sauvage et pas encore touché par le tourisme de masse, nous avons décidé de nous offrir ce cadeau (un peu plus cher que de rester sur les plages thaïlandaises, également tentantes) pour Noël. Au final, c’est surement moins Disney Land que Phuket, mais ça reste un lieu touristique (notamment à Noël). Par contre, c’est indéniable, c’est très beau !

Après avoir dépensé nos derniers baths dans deux encas au Nutella (trop bon !) du duty free, nous prenons l’avion pour Chennai. Le confort du vol est limité (charter) mais ça ne nous empêchera pas de nous endormir comme des masses (les départs à 3h du mat’…). Une fois arrivés, mission pour récupérer de l’argent liquide entre notre vol international Bangkok Chennai et notre vol domestique Chennai Port Blair.

Oui, car nous arrivons en Inde pendant la « Cash Crisis » : le gouvernement indien, pour lutter contre la corruption, a décidé du jour au lendemain de retirer l’intégralité des billets 500 roupies (environ 7,10€) et 1000 roupies (environ 14,20€) de la circulation. Ce qui a eu de nombreuses conséquences sur la population, en particulier, le gouvernement n’étant pas complètement préparer à remettre en circulation assez vite suffisamment de nouveaux billets (500 et 2000, plus aucun billet de 1000 n’étant en circulation), une crise du liquide dans tout le pays. Des distributeurs sans cash, des looooongues files d’attente aux distributeurs, etc.
Donc nous arrivons ne savons pas trop à quoi nous attendre. Tous les distributeurs de l’aéroport sont à sec, ça commence bien ! Il va falloir trouver autre chose. Après avoir questionnés quelques policiers/militaires dans l’aéroport, il semble que certains distributeurs aux alentours fonctionnent : heureusement que l’escale est de 6h et qu’il est possible de sortir. Ce petit footing sera mon premier contact avec l’Inde : des vaches, mais aussi des chèvres, des chiens, des chats… Tout ce petit monde cohabite avec les humains qui pour leur part ne savent de toute évidence pas où trouver de l’argent. Tous les DAB sont floqués d’un « NO CASH » et les Indiens indiquent qu’il n’y en a aucun qui fonctionne aux alentours : c’est l’occasion de découvrir les « dancing head ». « Il y a de l’argent dans ce distributeur ? » « Dancing head ». « Il y a des distributeurs qui marchent dans le coin ? » « Dancing head ». « Merci ! » « Dancing head ». Finalement, deux policiers bien posés et lisant L’Equipe locale m’indiqueront une banque dont le distributeur fonctionne. Après quelques minutes de queue et le liquide en poche, il est temps de reprendre le footing pour retourner à l’aéroport. Résultat de l’opération : deux heures pour retirer 70€.

Notre journée

Notre journée (pas la meilleure compagnie au monde…)

Une fois arrivés à Port Blair, nous retrouvons un distributeur qui fonctionne (environ à deux minutes de l’arrivée, sans recherche, juste à la sortie de l’aéroport). Nous arrivons à l’hôtel, nous posons deux minutes après avoir réussi à récupérer notre chambre malgré le manque d’entrain de fou des gérants (on est désolés d’être clients hein !). Puis nous décidons d’aller repérer les lieux et obtenir des informations sur les billets de bateau pour aller sur les petites îles alentour. Oui car Port Blair est une ville portuaire pas très intéressante et sans les plages aux eaux turquoises des îles voisines. Nous prendrons une saucée monumentale en y allant, de quoi nous rassurer sur le temps qu’il va pouvoir faire pendant notre séjour à la plage ;- )). Tout ça pour devoir revenir (comme prévu) le lendemain matin.

Port Blair (Andaman Islands)

Lalaji View Hotel, 800 roupies la chambre double (environ 11,50€). On n’est pas restés : un peu cher pour ce que c’était, on a eu carrément l’impression de déranger les gérants en arrivant, pas de quoi nous mettre à l’aise à l’entrée dans le pays…

A Port Blair et dans la majorité des restaurants et hôtels à petits budgets des îles Andaman, Internet est payant (à l’heure). 60 roupies de l’heure (environ 0,90€).

Une chambre double pour une nuit en hôtel à Port Blair : 800 roupies (environ 11,50€).

Cinéma 4D

Cinéma 4D

Cinéma 4D

Cinéma 4D (ça fait tout ça…)

Cinéma 4D

Cinéma 4D (ça fait tout ça…)


Cinéma 4D

Cinéma 4D (ça fait tout ça…)

Cinéma 4D

Cinéma 4D (ça fait tout ça…)

Cinéma 4D

Cinéma 4D (ça fait tout ça…)

Le cinéma est une institution à Bangkok, avec une offre incomparable en termes d’expérience pour le spectateur. En plus d’avoir des salles avec les dernières technologies à la pointe (IMAX, 4D, 4K, 4 ce que vous voulez !), il est possible de trouver des salles avec de vrais canapés, des packages avec boissons, avec pas plus de 10 personnes dans la salle, avec des lits même, etc. !

Nous n’irons pas jusque-là. Mais nous choisissons quand même la 4D. Pour tester ! La 4D, ça veut dire un enrichissement du film, par 1) le relief (la 3D) et 2) des sensations de mouvement, de vent, de pluie, de fumée, de lumière, etc. dans la salle. Nous réservons nos places par Internet le matin même, avec possibilité de choisir nos sièges ! Nous payons 500 baths par personnes (environ 13,50€). Oui, c’est à peu près le prix d’une séance standard, dans une salle standard en France. Impatients, nous arrivons un peu en avance. Nous nous ferons refouler trois fois de la salle avant de comprendre que s’il y a écrit 14h sur le billet, il faut venir à 14h, pas avant… A 14h donc, nous entrons dans la salle. Nous sommes à peu près cinq dans la salle. Nous choisissons donc nos places et c’est parti (à cinq minutes d’hymne national prêt où tout le monde dans la salle est prié de se lever en respect) ! Franchement : c’était trop bien !!! Notamment les mouvements du fauteuil qui accentue la profondeur du film ! On ressort hyper contents de l’expérience (en se disant que pour faire la même chose à Paris, bah déjà ce ne serait pas possible car des salles comme ça n’existent pas, il faut aller au Futuroscope, et en plus il faudrait sans doute payer 30 ou 40 euros pour pouvoir faire l’expérience…).

Nous retournons ensuite au MKB, centre commercial immense et pas trop huppé, et nous mettons à la recherche d’un masque et tuba pour pouvoir faire du snorkeling sans avoir à payer une fortune pour louer le matériel sur les îles Andaman, où nous nous rendons dans deux jours. Nous parcourons de manière organisée tout le centre commercial, où l’on trouve de tout : des vêtements, de l’électronique, de la bouffe, des meubles, des vêtements de boxe… Mais impossible de trouver un masque tuba dans une échoppe pas chère…#fail.

Nous rentrons ensuite trainer un peu à l’auberge avant de prendre notre avion pour les îles Andaman. Demain, nous serons en Inde !

Lit dans un dortoir de lits doubles (best Hostel ever!)

Lit dans un dortoir de lits doubles (best hostel ever!)

Bangkok

Avion Bangkok – Port Blair

L’aéroport Suvarnabhumi est accessible en transports en commun, avec l’Airport Rail Link, depuis le centre de Bangkok. C’est pas cher et ça se fait très bien, même tard le soir (nous l’avons fait vers 23h).

Séance 4D au SF Wrold Cinema : 500 baths (environ 13,50€)
Train pour l’aéroport : 45 baths (environ 1,20€)

Statue dans Bangkok

Statue dans Bangkok

Au réveil, nous avons plein d’ambition : faire une lessive, aller au cinéma (il paraît que c’est un truc à faire à Bangkok, voir l’article de demain), aller voir la Khao San Road, quartier des backpackers de Bankgok, être à 18h dans la station de métro Siam car nous avons lu sur un blog que ça valait le détour puis aller voir un combat de boxe gratuit au MKB Fight Night (tous les mercredis soirs) pour finir la journée en beauté.

Ça commence plutôt bien : nous réussissons à faire notre lessive pas trop tard dans la journée, et en plus gratuitement, en échange d’une revue de l’auberge dans TripAdvisor (et vu comme on a kiffé cette auberge, on n’a pas eu trop de problèmes de conscience à leur mettre un 5/5 !).
Pendant ce temps-là, nous regardons les séances de ciné. En combinant les films, les tarifs, les horaires et les salles, nous nous rendons compte qu’il vaut que nous repoussions notre séance le lendemain. Tant pis, nous irons acheter nos places aujourd’hui pour au lendemain !

Puis nous bougeons pour aller à Khao San Road, rue des backpackers. A part le Wat Chanasongkhram Ratchaworamahawihan, par lequel nous passons depuis le bateau pour rejoindre la Khao San, assez charmant avec ses grands Bouddha, ses espaces vides et ses nombreuses personnes en train de méditer, le quartier des backpackers est sans intérêt. #fail. Et les prix y avaient l’air plus chers que là où nous logions. Bref, pas ouf. Nous nous dirigeons ensuite vers le Golden Mount, passant par des petites rues moins modernes et plus dépaysantes. Dans certains blocs d’immeubles, on a l’impression d’être ailleurs, dans une petite ville de province, retrouvant des échoppes de rue plus spartiates et plus authentiques. Nous ne montons pas et continuons notre chemin vers Siam.

Nous entrons ensuite dans le quartier des centres commerciaux (qui n’est pas sans me rappeler Singapour). Certains sont vraiment impressionnants par leur design hyper travaillé, hyper classe ! Nous les enchainons les uns après les autres jusqu’au Central World où nous ne pourrons pas acheter nos tickets car les ventes n’ouvrent que le jour même. #fail.

Nous attendons ensuite 18h dans la stations Siam. Nous avons dû acheter un ticket de Skyline (métro aérien de Bangkok) pour pouvoir assister au spectacle (nous ferons une station pour nous rendre au MKB Fight Night). Tic tac tic tac… 18h… 18h10… 18h15… Bon. C’est rush hour. Les Thaïlandais sortant du boulot attendent en loooongue file indienne organisée le prochain métro. Il y a tellement de monde que les lignes des deux plateformes se croisent. Quand le métro arrive, personne ne pousse pour rentrer, tout le monde attend patiemment que les gens descendent puis rentrent ensuite un par un (on est passé en Inde juste après, où les gens sont tellement agressifs pour entrer dans le métro que le parisien stressé le plus hargneux serait choqué, ça fait une sacrée différence !). Ok, voir qu’on peut être civilisé à l’heure de pointe est sympa mais… ça ne valait pas forcément le détour ;). #fail.

De toute façon, notre combat de boxe n’est pas loin ! Nous nous rendons au centre commercial où il se déroule, avons du mal à trouver, demandons au point d’information. Les combats de boxes sont provisoirement arrêtés. Il n’y en plus depuis quelques temps pour une durée indéterminée. #fail.

Nous retournons dans notre foodcourt préféré en bas de l’hôtel, regarder la défaite de l’équipe thaïlandaise de football contre l’Indonésie en AFF Suzuki Cup devant une bière pas terrible (on s’était habitués au luxe au Laos).

Heureusement, on a fait un lessive (et dans notre voyage, c’est un événement !).

Bangkok

Glur Bangkok Hostel, 380 baths pour deux la nuit en dortoir de lits doubles avec petit dej (environ 10,27€), honnêtement la meilleure auberge que nous ayons faite depuis le début de notre voyage : hyper bien situé, staff hyper gentil, chambres hyper clean, lit hyper bien, meilleur wi-fi que nous ayons eu du voyage, céréales en libre-service, foodcourt juste en bas de l’hôtel (seul truc un peu relou : pas assez de place pour mettre les sacs).

Pour « visiter » la Chao Phraya, pas besoin de prendre un tour à un prix exorbitant, simplement remonter la rivière en express boat pour moins de 30 baths l’aller-retour permet d’avoir un aperçu assez sympathique de la rivière.

BTS (Skyline) sur une station : 15 baths (environ 0,40€)
BTS (Skyline) sur une plus longue distance : 37 baths (environ 1€)
Cône glacé en supermarché : autour de 25 baths (environ 0,70€
Cornet glacé au McDo : 10 baths (environ 0,27€)
Bière 50cl en supermarché : 57 baths (environ 1,50€)

Enorme péniche sur la Chao Praya

Enorme péniche sur la Chao Praya

Immeuble sur la Chao Praya

Immeuble sur la Chao Praya

Maisons sur pilotis au bord de la Chao Praya

Maisons sur pilotis au bord de la Chao Praya

Nous commençons la journée par une « croisière » de 2h30 en express boat sur la Chao Phraya. Nous faisons un aller-retour vers l’arrêt le plus au nord de la ville dans la Orange Flag. Même constat qu’hier : la vie sur ce fleuve est impressionnante, entre les bateaux de tourisme, les bateaux de transport en commun, les bateaux de pêche (car les eaux sont très poissonneuses), des énooormes cargaisons tractées par de tout petit bateau qui semblent prêts à couler sur le poids de la charge qu’ils transportent et qui avancent on ne sait pas comment… Cette balade permet aussi de constater les contrastes de la ville : maisons sur pilotis alternent avec temples, gratte-ciels immenses, petits ports, etc. Pour 28 baths aller-retour (environ 0,80€), ce serait dommage de ne pas faire ce tour en bateau !

Temple sur la Chao Praya

Temple sur la Chao Praya

Ensuite, nous nous rendons au parc Lumpini, censé être LE parc de Bangkok, celui où les habitants vont chercher un peu de verdure et de calme. Bangkok est une des villes au monde où il y a le moins d’espaces verts et on le conçoit en voyant ce petit parc, encore très bétonné et très peu isolé de la ville.

Car nous ne pouvons pas passer en Bangkok sans nous faire un des fameux rooftop, nous nous dirigeons vers le Cloud 47, bar situé au 47ème étage d’une tour de Bangkok (préalablement choisi pour ses prix plus abordables que d’autres bars ultra guindés et la possibilité d’y entrer en tenue de randonnée ;)). Nous payons tout de même notre jug de bière (pas beaucoup plus de 1,5L) 350 baths (environ 9,50€), mais sommes récompensés par une vue imprenable sur la ville (47 étages, c’est haut ! et on est en terrasse) et un superbe coucher de soleil dans le ciel de Bangkok !

Vue sur Bangkok

Vue sur Bangkok

Coucher de soleil sur Bangkok

Coucher de soleil sur Bangkok

Bangkok by night

Bangkok by night

Coucher de soleil sur Bangkok

Coucher de soleil sur Bangkok…

Photo artistique ;)

…photos artistiques 😉

Nous allons ensuite manger un excellent Katsu Curry au Shin Emon, pas loin de là, pour un prix encore un peu hors budget (mais nous l’apprécions) avant de rentrer à l’auberge, non sans avoir un aperçu de Pat Pong, quartier chaud de Bangkok et ses clubs de striptease dont nous ne testerons pas les fameux ping pong show

Bangkok

Glur Bangkok Hostel, 380 baths pour deux la nuit en dortoir de lits doubles avec petit dej (environ 10,27€), honnêtement la meilleure auberge que nous ayons faite depuis le début de notre voyage : hyper bien situé, staff hyper gentil, chambres hyper clean, lit hyper bien, meilleur wi-fi que nous ayons eu du voyage, céréales en libre-service, foodcourt juste en bas de l’hôtel (seul truc un peu relou : pas assez de place pour mettre les sacs).

Pour « visiter » la Chao Phraya, pas besoin de prendre un tour à un prix exorbitant, simplement remonter la rivière en express boat pour moins de 30 baths l’aller-retour permet d’avoir un aperçu assez sympathique de la rivière.

Jug de bière au Club 47, rooftop bar : 350 baths (environ 9,5€)
Katsu Curry au Shin Emon : 119 baths (environ 3,21€)

Gros Bouddha doré

Gros Bouddha doré

Nous nous lançons à la découverte de Bangkok en visitant Chinatown. Comme à notre habitude, on décide de ne prendre aucun transport et de marcher jusqu’à notre destination, histoire de s’imprégner de la ville en y allant. Nous laissons MAPS.ME nous guider. Etrangement, l’application nous fait passer au milieu de la Chao Phraya, fleuve coulant à Bangkok. Nous le tentons. Arrivé là-bas, nous évitons l’arnaque du mec planté devant la station nous proposant une balade en bateau à 1000 baths (environ 27€), puis observons un peu ce qui se passe. Au bout d’un quart d’heure, un bateau arrive. Pour 14 baths (environ 0,40€), nous faisons les trois stations qui nous séparent de Chinatown (le vendeur de tour avait bien oublié de nous préciser, ça !). Nous commençons à comprendre en ayant ce premier aperçu de la Chao Phraya : le fleuve est une route comme une autre et les bateaux font partie intégrante des transports en communs (et permettent d’éviter le dense trafic de la ville que nous avons pu tester la veille).

Trois stations plus loin, nous descendons et allons découvrir Chinatown. Nous tombons alors sur le plus grand marché que nous ayons vu de notre voyage. Une interminable allée étroite bondée de monde bordée d’échoppes vendant des peluches, des bijoux, des câbles, des tee-shirts, des chapeaux… Avec des vendeurs ambulants de nourriture passant on ne sait pas trop comment parmi les allées. Impressionnants. On en est ressortis lessivés !

Ensuite, nous nous dirigeons vers le temple Arun, un des fameux édifices de Bangkok, en longeant la Chao Phraya. La ville n’est pas jolie en elle-même, mais est très différente de tout ce que nous avons pu voir jusque-là. Le trafic sur le fleuve est impressionnant, ça grouille de bateaux en tout genre allant dans tous les sens, donnant un charme particulier à la capitale thaïlandaise. Le temple est en construction. Nous payons tout de même l’entrée (non réduite du fait des travaux, pas très cool) et visitons ce joli temple. Nous y observons le coucher du soleil. Sympathique, sans plus, dommage que nous n’ayons pas pu monter en haut du monument principal.

Arun Temple

Arun Temple

Arun Temple

Arun Temple

Arun Temple

Arun Temple

Miaou

Miaou

Ouaf

Ouaf

Bangkok

Glur Bangkok Hostel, 380 baths pour deux la nuit en dortoir de lits doubles avec petit dej (environ 10,27€), honnêtement la meilleure auberge que nous ayons faite depuis le début de notre voyage : hyper bien situé, staff hyper gentil, chambres hyper clean, lit hyper bien, meilleur wi-fi que nous ayons eu du voyage, céréales en libre-service, foodcourt juste en bas de l’hôtel (seul truc un peu relou : pas assez de place pour mettre les sacs).

Pour se rendre dans pas mal de points touristiques de la ville, il est pratique de prendre les Express Boat, service de transport en commun de la ville, pour un faible coût. Il y a de nombreuses stations à peu près partout dans la ville. Le bateau au drapeau orange « Orange Flag » est le plus pratique car dessert de nombreux arrêt sur une très longue distance tout en étant assez rapide. Le tarif est de 14 baths (environ 0,40€) pour la Orange Flag, quel que soit le nombre d’arrêt effectués. Nous conseillerons à tout le monde de choisir une auberge ou un hôtel pas loin du fleuve (ce qui était notre cas et on en a bien profité).
Il existe aussi des traversiers, pour passer d’un côté à l’autre de la rivière (3,5 baths, environ 0,10€).

Express boat Orange Flag : 14 baths (environ 0,40€), quel que soit le nombre d’arrêt
Traversier (Wat Arun) : 3,5 baths (environ 0,10€)
Visite du temple Arun : 50 baths (environ 1,30€)
Une brique de 33cl de lait de soja : 10 baths (environ 0,30€)

Les routes thaïlandaises (beaucoup plus confort que les routes laotiennes)

Les routes thaïlandaises (beaucoup plus confort que les routes laotiennes)

Nous partons vers 10h de l’hôtel et marchons une bonne heure et demi pour rejoindre la bretelle d’autoroute qui nous permettra de continuer. Nous levons le pouce là où le trafic ralentit. Au bout d’une dizaine de minutes, une famille nous fait rentrer à l’arrière de son camion. Nous citons toutes les grosses villes avant Bangkok. Nous allons donc jusqu’à Pak Chong, à 90 km de là. Là-bas, nous apprenons qu’ils vont en fait à Saraburi, ce qui nous avance encore de 65 km, au top ! On s’arrête à Saraburi et là nous apprenons qu’ils vont en fait à Rangsit, à 30 km au Nord de Bangkok et juste à côté de l’aéroport international Don Mueang (qui ne sert plus d’aéroport international). Ils proposent de nous laisser à l’aéroport, encore trop gentil ! Et c’est parfait pour nous, nous pourrons y prendre un bus pour rejoindre le centre de Bangkok (encore une fois, merci Wikitravel…). Nous faisons donc dans le même camion, les 85 km qui nous sépérent encore de Bangkok. S’ensuit ensuite un looooong trajet en bus dans les embouteillages de la capitale thaïlandaise. Puis nous marchons un peu pour trouver notre auberge, pré-repérée à l’avance. La seule auberge où tu arrives, on t’annonce un prix (500 baths, environ 13,50€ pour deux), tu dis ok parce que tu as juste envie de te poser même si c’était plus cher que ce que tu avais vu sur le net, et là la meuf de l’accueil te dit de réserver par Internet parce que c’est moins cher (380 baths, environ 10,27€), incroyable ! Nous découvrons les dortoirs de lits doubles. Puis nous allons dîner au foodcourt en bas de l’hôtel : ça fait tellement plaisir de retrouver des foodcourt « à la singapourienne », où tu peux regarder tous les stands et piocher des plats à droite à gauche !

Ces deux jours de stops en Thaïlande resteront dans les points forts du voyage !

  • Les Thaïlandais sont trop gentils, trop souriants, trop aidant ! C’est fou comme ça tranche avec le Laos. Et ça se ressent immédiatement après avoir traversé la frontière !
  • En se mettant au bon endroit, c’est tout à fait faisable de faire du stop. Et c’était franchement fun ! Les gens (que ce soient ceux qui te prennent en stop ou ceux qui te sourient en te voyant à l’arrière du camion) sont trop entrainants ! Et en plus on t’offre à boire et à manger (partie un peu plus gênante mais montrant bien l’hospitalité thaïlandaise) !

Nakhon Ratchasima, Bangkok

Glur Bangkok Hostel, 380 baths pour deux la nuit en dortoir de lits doubles avec petit déjeuner (environ 10,27€), honnêtement la meilleure auberge que nous ayons faite depuis le début de notre voyage : hyper bien situé, staff hyper gentil, chambres hyper clean, lit hyper bien, meilleur wi-fi que nous ayons eu du voyage, céréales en libre-service, foodcourt juste en bas de l’hôtel (seul truc un peu relou : pas assez de place pour mettre les sacs).

A Bangkok, de nombreuses auberges proposent des dortoirs de lits doubles.

Bus 29 aéroport – centre de Bangkok : 30 baths (environ 0,80€)
Un repas en foodcourt : autour de 60 baths (environ 1,60€
Une nuit en auberge pour deux (dortoir de 8 lits doubles, 16 personnes) avec petit déjeuner : 380 baths (environ 10,27€)

Pont de l'amitié entre Vientiane (Laos) et Nong Khai (Thaïlande)

Pont de l’amitié entre Vientiane (Laos) et Nong Khai (Thaïlande)

La douane thaïlandaise

La douane thaïlandaise

Nous partons à 9h de l’auberge de Vientiane, avec pour objectif de nous rendre à Bangkok en stop. 646km séparent les deux capitales. Nous avons sept jours pour y arriver et ne pas louper notre avion pour les îles Andaman, ça devrait le faire.
Nous prenons un bus de ville (14) pour nous rendre au pont de l’amitié Lao-Thaïlandaise, permettant depuis 1994 de traverser le Mékong reliant Vientiane et Nong Khai. Là-bas, nous devons nous acquitter de 5500 kips (environ 0,65€) chacun, car on est samedi. Heureusement que nous avions encore quelques kips. Puis nous traversons les deux kilomètres qui séparent les deux douanes à pied (un bus est disponible pour traverser également). Nous sommes bien sûr les deux seuls péquenauds à traverser le pont à pied, sous les pouces levés des conducteurs de camions thaïlandais. Nous arrivons de l’autre côté et obtenons facilement notre tampon nous autorisant trente jours en Thaïlande, même si nous pensions n’avoir, en tant que Français, que 15 jours sans avoir besoin de visa. De toute façon, nous n’avons besoin que d’une semaine. Ça y est, nous sommes en Thaïlande !

Nous nous éloignons un peu de la frontière pour pouvoir commencer à faire du stop. Après à peine cinq minutes de marche et sans avoir encore levé le pouce, un vélo s’arrête à côté de nous, nous demandant où l’on veut aller et nous disant que son frère, dans la voiture juste devant, se propose de nous conduire. Le stop le plus facile de la terre ! Keng, nous emmènera d’abord chez sa mère pour charger quelques kilos de riz, puis nous emmènera prendre un thé que nous n’aurons pas le droit de refuser sur une aire de repos, pour nous déposer à Udom Thani, à environ 55km de la frontière, et à la sortie de la ville pour qu’on puisse facilement trouver une autre voiture pour continuer notre route. Bref, trop gentil. Et c’était vraiment trop sympa de discuter avec lui !

Il est 14h, nous sommes à 580km de Bangkok.

Keng, notre premier conducteur :)

Keng, notre premier conducteur 🙂

Nous continuons de marcher en levant le pouce. Il fait super chaud, nous sommes en plein soleil sur le bord de la route. Au bout d’une demi-heure, Ford et Ann, allant au bord du lac Ubolratana pour leur jour off, nous emmènerons jusqu’à Khon Kaen, à 120km de Udom Thani. Non seulement ils auront fait demi-tour pour venir nous prendre, passant une première fois devant nous sans avoir le temps de s’arrêter, mais en plus ils changeront leur emploi du temps pour aller faire quelques courses à Khon Kaen avant de se rendre au lac (surement à la tombée de la nuit du coup) et s’excuseront presque de ne pas aller jusqu’à Bangkok… Encore trop gentils, et encore trop bien d’avoir pu discuter avec eux ! Ça fait tellement plaisir que les gens parlent anglais.
Il est 16h, nous sommes à 450km de Bangkok.

Notre troisième transport

Notre troisième transport

Après une escale dans un centre commercial immense, nous nous éloignons du centre-ville et relevons le pouce. Vers 16h30, un Thaïlandais, parlant lui beaucoup moins anglais, nous prend à l’arrière de son camion. Il nous dit aller à Bangkok : au top ! Nous n’aurons mis qu’une journée ! Nous nous calons bien à l’arrière du camion, avec les autres automobilistes nous levant des pouces toutes les cinq minutes. Un super moment, c’était trop stylé ! Vers 19h, le camion s’arrête sur une aire de repos. Il nous dit qu’on va manger. Ok. Il rentre dans le KFC, nous sortons nos sacs du camion et allons également dans le KFC. Notre preneur de stop commande, refuse que je paie le repas, nous commandons quelque chose pour nous, puis retournons dans le camion. Il nous pose ce qu’il a commandé à l’arrière du camion, pour que nous mangions, sans rien garder pour lui ! Nous refusons au début, lui disant que c’est pour lui, lui proposons notre repas, mais rien à faire ! Au final, il gardera un coca et acceptera deux paquets de biscuits laotiens que nous lui offrons… Et ce KFC passait trop bien (n’ayant pas mangé de la journée !). A 21h, nouvel arrêt. Il nous explique tant bien que mal qu’il va dormir ici, et que nous on va avec le camion quelque part un peu plus loin. On ne comprend pas vraiment ce qui va nous arriver : veut-il qu’on conduise ? Va-t-on dormir dans le camion ? Ailleurs ? Dix minutes plus tard, nous sommes déposés à la gare routière de Nakhon Ratchasima. Il nous emmène jusqu’au bus pour Bangkok, s’apprête à nous acheter deux billets pour que nous puissions continuer la route. Nous l’arrêtons in extrémis, lui disons au revoir et nous mettons à la recherche d’un hôtel pour passer la nuit (merci wikitravel). Nous ne l’aurons pas fait en une journée (mais on est presque contents de recommencer le lendemain :)) !
Il est 21h, nous avons fait 360km depuis la frontière, nous sommes à 260km de Bangkok.

Vientiane, Nong Khai, Udom Thai, Khon Kaen, Nakhon Ratchasima

Far Thaï Hotel, 300 baths (environ 8,10€) la chambre simple (mais avec un lit double), sans eau chaude. Fonctionnel, va bien pour une nuit.

Le bus 14, se prenant à la central bus station, permet de se rendre au Friendship Bridge reliant la Thaïlande. Le même bus va également à Buddha Park.
Les week-ends, il y a 5500 kips de taxes pour traverser la frontière (sinon c’est gratuit).
Il est assez facile (et fun) de faire du stop en Thaïlande.
La chambre simple, en Thaïlande, convient pour deux personnes (lit double)…

Bus 14 pour le Friendship Bridge : 6000 kips (environ 0,70€)
Frais de passage de douane en horaires non ouvrées : 5500 kips (environ 0,65€)
1 chambre d’hôtel à Nakhon Ratchasima : 300 baths (environ 8,10€