Osorno Volcano
Osorno Volcano et sa coulée de lave qu’on a eu du mal à passer
La météo nous promet une belle journée, nous décidons donc d’aller randonner autour du volcan Osorno, dans les environs de la ferme.
Nous partons assez tôt, vers 9h15. Oui c’est tôt, et d’ailleurs le peu de trafic sur la route à cette heure-ci le prouve ! Nous marcherons une heure (laissant passer environ 20 voitures, ce qui est peu) avant d’être pris en stop par un couple Israélien en congés prolongés en Amérique du Sud et allant également randonner autour du volcan. Pendant les 30 km qui nous séparaient du début de notre randonnée, nous aurons le plaisir de voir le temps passer d’un gris brumeux peu prometteur à un ciel bleu entièrement dégagé !
Une fois déposés, nous entamons notre randonnée. Nous commençons dans une forêt, sur un chemin de cendres volcaniques dans lequel nous nous enfonçons comme dans du sable. Puis au bout d’une heure, nous arrivons sur un terrain complètement dégagé, au pied du volcan. Superbe ! Et nous sommes seuls dans cet espace immense.
Après avoir tâtonné un peu pour retrouver le chemin, nous nous trouvons devant les restes d’une coulée de lave, assez impressionnant ! Puis nous comprenons qu’il va falloir que nous la traversions, seulement il s’agit d’un creux de deux à trois mètres de haut dans lequel nous ne voyons pas vraiment de passage (même à l’endroit indiqué par deux grosses flèches rouges comme l’endroit à utiliser pour traverser…). Nous longeons la coulée de lave pendant dix à quinze minutes avant de trouver un endroit ou passer en étant sereins sur le fait de le remonter si nous devons faire demi-tour. Une bonne chose de faite. Nous trouvons un endroit où remonter de l’autre côté sans trop de difficulté, galérons un peu pour retrouver notre chemin (ah le balisage…) puis continuons notre route.
Après une heure de marche principalement en descente, à 400 mètres de la fin, impossible de continuer à cause d’une mare de boue ! Mais un truc de deux mètres de largeur avec une profondeur allant au moins jusqu’aux genoux (mon bâton de randonné a été bien submergé en voulant tester…). Nous sommes si proches du but, ça fait plus de trois heures que nous avons commencé, nous ne voulons pas nous arrêter à 400m de la route ! Nous décidons de tester en passant sur les côtés du chemin, dans la forêt. Nous utilisons le GPS pour nous guider jusqu’à la route par le chemin le plus direct, ne sachant pas trop si nous pourrons arriver jusqu’au bout vu la densité d’arbres que nous traversons. Ne sachant pas non plus si, même en arrivant jusqu’au bout, nous ne serons pas dix mètres au-dessus de la route sans pouvoir l’atteindre… Bref, au bout d’une heure d’hésitation et d’écrasage d’arbres (arbustes, ronces et plantes en tous genres), lorsque nous voyons une voiture, nous commençons à reprendre espoir de ne pas avoir à faire demi-tour. Puis quelques minutes plus tard, nous débouchons. Victoire !!! Une belle randonnées qui se finit bien !
La flaque de boue à passer (mais on n’avait pas nos maillots de bain…)
Pour finir l’après-midi, nous ferons du stop jusqu’au lac Petrohue, où nous passerons une petite heure à observer cette grande étendue d’eau vert émeraude en nous reposant de notre journée. Puis nous referons du stop jusqu’à Ensenada, histoire de nous boire une petite bière sur la plage au bord du lac Llanquihue, avant de nous rentrer, n’attendant malheureusement pas une coucher de soleil qui pourtant était prometteur.
Au Chili, on se gare au plus près de sa destination !
Retour à la ferme
Las Cascadas
Workaway Agrovolcan, Las Cascadas
1 œuf dans un village autour du lac Llanquilue : 175 CLP (environ 0,30€)