Grand nettoyage de fin d'année

Grand nettoyage de fin d’année

L'élève modèle

L’élève modèle

Dernier jour de volontariat et dernier jour de cours d’anglais, pour nous et pour les élèves ! Et bien évidemment, comme tout dernier jour de classe qui se respecte, le niveau de concentration des élèves n’était pas au top… On aura essayé avec trois groupes d’enseigner les moyens de transport avant de nous faire mettre au chômage technique pour cause de répétition de chorégraphies de danse pour les représentations du lendemain. Que c’était dommage, nous qui avions envie de passer encore deux cours avec des enfants surexcités par la sortie des classes ;).

Pendant les cours, nous observerons les enfants faire le grand ménage dans les classes, jusqu’à sortir toutes les tables et les laver à l’éponge et au savon. Entre le bruit du ménage et la musique des répétitions à fond, le niveau sonore de nos voix et nos micro-enceintes ne nous a pas vraiment aidé à maintenir l’ordre dans la classe…

Puis, après avoir été dispensés, nous aurons une heure pour observer les fameuses chorégraphies. Il manquait clairement un chorégraphe ;)… Les mouvements étaient un rien monotones et les déplacements dans l’espace quasi inexistants. Bref, c’était mignonet.

Après avoir marché une heure sous un soleil à de plomb pour rentrer au lodge car Agustín nous avait oublié, nous passerons notre dernier après-midi et notre dernière soirée à profiter du calme de ce superbe endroit où nous avons passé dix jours trop posés…

L'espace détente qui va tant nous manquer

L’espace détente qui va tant nous manquer

Ahuano

Gaia Amazon Lodge and Spanish School

Ecolière au top de sa concentration

Ecolière au top de sa concentration

Une nouvelle journée de cours ! Au programme de la matinée, la nourriture et ce avec une super chanson : “Do you like bread, yes I do! Do you like cheese, non I don’t” et ça continue comme ça avec moult aliments…
Nous aurons la visite de Charlotte (l’étudiante hollandaise avec qui nous avons un bon feeling depuis le début) qui sera également surprise que le cours ne soit pas animé par la volontaire ayant un cursus de prof mais par nous deux…

Les cours d'anglais

Les cours d’anglais

En revenant au lodge pour le déjeuner, nous reverrons le professeur d’espagnol présent la semaine dernière ! Il nous avait dit qu’il devait rester à Quito toute la semaine, en partant samedi matin… une sacrée organisation !

L’après-midi, pendant que les nouveaux pensionnaires vont faire un tour de bateau sur la rivière, nous restons tranquillement dans les chaises suspendues.

Ahuano

Gaia Amazon Lodge and Spanish School

Quand il fait déjà nuit et que tu as à nouveau oublié de faire une photo

Quand il fait déjà nuit et que tu as à nouveau oublié de faire une photo

Une journée sans faire grand chose mais en le faisant bien !
Nous dirons “au revoir” à notre trio suisse qui s’envole vers la côte équatorienne pour poursuivre son apprentissage de l’espagnol. S’en suivront quelques heures à consulter ses mails, avancer le blog, traiter des photos, se raser, etc.

Nous aurons la surprise de revoir Agustin fraîchement revenu de Quito mais aussi d’accueillir deux nouveaux étudiants (un père et sa fille en provenance de Los Angeles).

Ahuano

Gaia Amazon Lodge and Spanish School

Mariposas

Mariposas

Nous dormons sous la pluie et nous réveillons sous la pluie. Deux activités sont au programme de ce samedi : une petite randonnée pour aller nager dans des cascades et la visite d’une ferme de papillon. Devant la pluie qui ne cesse de tomber, nous décidons d’aller dire bonjour aux papillons le matin en attendant que le soleil pointe (peut-être) le bout de son nez.

Direction Ahuano donc. En quelques minutes, on nous présente la ferme et ses papillons. On nous explique comment d’une larve déposée sur une plante spécifique pour chaque variété de papillon, on passe à une chenille, qui grandit un mois ou deux puis devient (attention…) une espèce de chauve-souris et, en quelques jours, déploie ses ailes, pour devenir un papillon et s’envoler. En image…

Entre la chenille et le papillon

Entre la chenille et le papillon

Entre la chenille et le papillon

Entre la chenille et le papillon

La pluie a cessé, et, lorsque nous allons admirer un artisan nous sculpter en cinq minutes un perroquet en bois de balsa (bois flexible et cassant local, ressemblant un peu à du liège), le soleil pointe même le bout de son nez.

Mariposas

Mariposas

Mariposas

Mariposas

Mariposas

Mariposas

Mariposas

Mariposas

C’est donc au sec que nous partirons en direction des cascades de San Alberto (nom de la communauté vivant dans le coin). Après une balade d’une heure pendant laquelle nous avons vraiment constaté l’utilité des bottes pour traverser des petites rivières et de grosses flaques de boues, nous arrivons aux cascades, qui, du fait de la pluie diluvienne de la nuit, sont très hautes et très agitées. Nous pourrons tout de même nous baigner dans un petit bassin à l’abris des remous, avant de faire demi-tour en direction du lodge.

Jump !

Jump !

Ahuano

Gaia Amazon Lodge and Spanish School

Entrée du centre de sauvetage des animaux AmaZOOnica : 5$
Prix de l’excursion complète au centre de sauvetage des animaux AmaZOOnica chez Gaïa (bateau + entrée) : 15$

La récré

La récré

Dernier jour de la semaine et deuxième jour de cours. Après le chaos de la veille, nous essayons d’autres choses. Nous prenons les classes par demi groupe, histoire d’avoir moins d’enfants à gérer en même temps. Nous passons d’une heure de leçon à trente minutes, espérant capter leur attention un pourcentage de temps plus important. Et nous faisons la leçon en chanson, souhaitant qu’ils retiennent au moins deux ou trois mots clé qui leurs seront répétés et répétés pendant cette demi-heure.

En image, ça donne ça :

English class

English class

Et franchement, à part avec les plus petits avec qui c’est à nouveau difficile, en comparaison à la veille, le rapport résultat produit / énergie dépensée a autant augmenté que nous nous étions décomposés la veille entre notre arrivée et notre départ. We were happy and we knew it (so we clapped our hands :)).

Puis retour au lodge. WEEK-END !!

L’après-midi, nous visitons l’AmaZOOnica, un centre de sauvetage d’animaux, à une quinzaine de minutes de bateau du lodge.

Tapirs

Tapirs

Perroquets

Perroquets

TORTUGA (l'unique mot que connaissait Alexis avant de venir ;))

TORTUGA (l’unique mot que connaissait Alexis avant de venir ;))

Une infime partie du centre se visite, et nous aurons l’occasion de voir de nombreuses variétés de perroquets, de singes, un caïman, quelques tortues, des tapirs, des cochons, quelques pumas… et un ocelot qu’Alexis voudra immédiatement adopter. Ces animaux sont partiellement natifs d’Equateur, la plupart ont subi un traumatisme physique ou psychologique, raison de la présence au centre, et la plupart ne sera jamais être relâchée dans la forêt amazonienne.

L'ocelot avec lequel nous ne sommes pas repartis

L’ocelot avec lequel nous ne sommes pas repartis

L'ocelot avec lequel nous ne sommes pas repartis

L’ocelot avec lequel nous ne sommes pas repartis

Puis retour au lodge, où l’on nous demandera la grande faveur d’animer un atelier chocolat pour une hôte tout juste arrivée pour le week-end. Nous prenons sur nous, cela va être vraiment difficile d’à nouveau devoir nous sacrifier pour goûter un aussi bon cacao. De fait, nous sommes devenus des experts dans la fabrication du chocolat à partir des fèves de cacao. Dommage que les fruits du cacaotier ne courent pas les rues en France…

Ahuano

Gaia Amazon Lodge and Spanish School

Entrée du centre de sauvetage des animaux AmaZOOnica : 5$
Prix de l’excursion complète au centre de sauvetage des animaux AmaZOOnica chez Gaïa (bateau + entrée) : 15$

Quand il fait nuit et que tu n'as pas pris de photo...

Quand il fait déjà nuit et que tu as oublié de prendre une photo…

C’est le grand jour ! Nous allons jouer aux prof d’anglais.
Bon normalement nous sommes uniquement là pour assister et faire en sorte que tout se passe bien.
Nous arrivons donc à 8H00 à l’école après un petit tour en taxi. Nous trouvons rapidement le directeur qui nous montrera la première classe dans laquelle nous ferons cours.

Le deal est le suivant : 3 classes différentes donc 3 fois une heure de cours d’anglais et une heure de pause, ce qui nous poussera jusqu’à midi.
Nous commençons donc… en prenant les rennes du cours. Et oui, notre collègue canadienne ne veut pas être la tête de gondole de cette joueuse heure d’enseignement. Nous nous retrouvons dans la position des profs avec une assistante.

Pour faire les histoires longues, courtes, comme disent les Anglais : c’était compliqué !
Première difficulté, les enfants sont une vingtaine par classe quand on nous en avait “vendu” dix. Ensuite, ils ne connaissent pas les bases ou jouent aux enfants timides et ne parlent pas. Dernier point, ils manquent grandement d’une capacité de concentration qui excède les 3 minutes.
Chacune des heures a été à la limite du calvaire avec des enfants qui n’écoutent pas ou/et qui courent partout.
On en sortira rincés mais aussi dépités… avec l’impression de ne pas avoir servi à grand chose durant ces trois heures (mais aussi le sentiment d’avoir un peu manqué de soutien alors que nous étions venus pour assister…).

L’après-midi, sortie tubing, une activité aquatique qui consiste principalement à s’affaler dans une bouée tout en descendant une rivière. La particularité de ce jeudi, c’est de s’être déroulé sous la pluie du moment où nous sommes entrés dans les bouées à celui où nous sommes revenus au lodge. Nous avons notamment eu le droit à quelques moments de sacrées tombées de flotte sur le coin du bec mais comme on dit parfois “la pluie rend les paysages plus beaux”.

Ahuano

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Espace détente (très efficace)

Espace détente (très efficace)

Spectacle de fin d'année à l'école d'Ahuano

Spectacle de fin d’année à l’école d’Ahuano

Frédérique, notre Canadienne allant enseigner l’anglais pendant 10 jours arrive aujourd’hui. Nous nous rendons donc dans une écoles d’Ahuano pour organiser les cours. Le village d’Ahuano possède deux écoles. L’une d’entre elles, la plus petite, dans laquelle nous allons intervenir, enseigne à la fois en espagnol et le quichua. Les élèves viennent quasi exclusivement de familles indigènes et sont (de fait) plus pauvres que ceux de l’autre école. Pour cela, Agustin choisit de plutôt intervenir dans cette école, où par ailleurs les seuls cours d’anglais sont donnés par des volontaires saisonniers. Comme en France, les cours finissent la semaine prochaine. Nous avons donc 4 jours pour donner à chaque élève, 4 cours d’anglais.

Il se trouve qu’aujourd’hui se déroule des représentations de fin d’année des élèves. Nous assisterons donc au spectacle de fin d’année de chaque classe (qui étrangement ne se fait pas devant les parents), alternant entre danse et chanson (mignon mais globalement un peu longuet ;)).

Après ce spectacle, retour au lodge, repas, puis activités de l’après-midi.

Nous commençons par préparer du chocolat : les graines du fruit que nous avons goûté la veille sont laissées quelques jours au soleil le temps de devenir couleur café. Puis démarre la préparation : 5 à 10 minutes de cuisson (on commence à sentir l’odeur du cacao), puis on retire la peau (ressemblant à celle située sous la cosse des cacahuètes), puis on le moud jusqu’à obtenir une poudre (jusque là, le cacao est très amer), puis mélange à du sucre et du lait chaud (et cannelle), battage comme des œufs en neige pendant quelques minutes et… miam ! Ce premier bon chocolat depuis un moment maintenant nous fera vraiment plaisir.

Fabrication du chocolat : cuisson des grains

Fabrication du chocolat : cuisson des grains

Fabrication du chocolat : moulinage des grains

Fabrication du chocolat : moulinage des grains

Fabrication du chocolat : grains moulus

Fabrication du chocolat : grains moulus

Fabrication du chocolat : à vos cuillères :)

Fabrication du chocolat : à vos cuillères

Puis, trêve de plaisanterie, nous partons ensuite pour une petite marche dans la jungle. Ayant plu toute la nuit et le sentier n’étant pas vraiment exposé au soleil (c’est la forêt amazonienne quand même !), nous serons contents de porter des bottes en caoutchouc lorsque nous nous enfoncerons jusqu’en haut des chevilles dans la boue. Nous découvrons avec Jayme d’autres plantes et animaux importants de la culture quichua :

  • Les termites et leur termitières, les premières comestibles et utilisées en temps qu’anti-moustique naturel, les secondes utilisées comme encens naturel dans les maisons pour repousser les insectes.
  • Les fourmis citrons, vivant dans un petit palmiers, également comestibles et ayant effectivement le goût acidulé du citron.
  • Des plantes médicinales​ servant d’anti-inflammatoire naturel (pipi de renard), de crème, de remède anti gastrite et anti-ulcère (sangre de drago), etc.

Puis retour au Lodge, pour les deux heures de temps libre avant le dîner, à écouter le concert de grillons et de crapauds, ces derniers semblant se répondre de part et d’autres de la salle de repos pendant toute la soirée :).

Ahuano

Gaia Amazon Lodge and Spanish School

 

Vue depuis l'espace commun (Gaia)

Vue depuis l’espace commun (Gaia)

Pour la première fois depuis des mois, nous commençons la journée par construire… des slides ! Quitte à préparer un agenda pour des cours d’anglais, autant que celui-ci soit réutilisable. Qui plus est, si nous réussissons à faire quelque chose de pas trop moche, peut-être aura-t-on l’opportunité de travailler sur une carte de visite du lieu ou bien un prospectus pour promouvoir le lieu dans lequel nous sommes… Ayant déjà les thèmes des premiers jours depuis la veille, nous avançons sur le contenu. Pendant qu’Alexis a le plaisir de se (ré)écouter les bandes originales des Disney récents, je m’attèle à construire un programme jour après jours alternant cours, jeux et chansons. Au bout de quelques heures, nous avons un programme pour les quelques premiers jours.

L’après-midi, nous visitions une île sur laquelle vit une communauté indigène. Ce sera l’occasion de découvrir avec Jayme, notre guide, la faune et la flore locale :

  • La fourmi conga (paraponera), d’environ deux centimètres et à la piqûre dont la douleur décrite ne donne pas envie de trop s’approcher.
  • Des petits caïmans
  • Des arbres à cannelle, à vanille (rien à voir avec la gousse de vanille que l’on connaît), à cacao (dont nous avons goûté les fruits, dont le goût ressemble un tout petit peu au corossol ou au litchi).
  • Les plantations de yucca (tubercule type pomme de terre très présent en Amazonie, quand les pommes de terre sont plus cultivées dans les montagnes).
  • Le pambil (Iriartea deltoidea) ou arbre qui marche (arbre dont le bois très dur est beaucoup utilisé pour par exemple fabriquer des sarbacanes, dont les racines épinées sont utilisées comme râpes naturelles et dont les racines meurent tandis que d’autres repoussent au-dessus de la terre, d’où son nom d’arbre qui marche).
Caïmans

Caïmans

Fourmis

Fourmis

Nous nous essaierons à la sarbacane (longue de deux mètres), réussissant à chasser le hibou (en bois nous vous rassurons) au deuxième essai. Nous assisterons ensuite à une demonstration du travail de la céramique dans le village d’Ahuano, avant de rentrer au Lodge. Un après-midi très intéressant.

Fruit du cacaotier

Fruit du cacaotier

Après un temps de repos et le dîner, nous passerons une soirée à boire des bières et à jouer aux cartes avec le groupe d’étudiants. Les langues se délient, une ambiance de groupe commence à s’installer !

 

Ahuano

Gaia Amazon Lodge and Spanish School

Notre feu (système archaïque mais très efficace !)

Notre feu (système archaïque mais très efficace !)

Ça y est, ça fait deux semaines que nous sommes arrivés et c’est notre dernier jour à la ferme. Pour notre dernier jour, nous ramasserons quelques piles d’herbe laissées par la tondeuse avant qu’une pluie forte et continuelle ne se mette à tomber (nous sommes contents d’avoir repoussé notre départ d’un jour pour cette raison). Nous aurons ensuite l’occasion de faire la cuisine pour le déjeuner : de magnifiques burgers de lentille, dont l’intégralité fait par nos soins (merci nos ex-coloc pour l’inspiration). Succès !

Ce Workaway nous a, comme espéré, permis de nous poser et nous reposer, juste après être arrivés en Amérique du Sud et après avoir beaucoup bougé en Inde. Nous y avons vu de très beaux paysages (les jours de soleil), avec ce lac et ce volcan immense, ces champs verts vallonnés, ces animaux… Notre randonnée autour du volcan restera un excellent souvenir. Nous avons vu comment marche une ferme un peu plus productive que celle dans laquelle nous avions fait notre workaway en Chine. Les activités n’y ont pas été très variées (surtout du désherbage et du coupage de bois, petite exception pour les trop rares moments de charpenterie). Nous avons appris à y faire du pain. Nous avons un petit peu (mais pas assez…) entrainé notre espagnol… Nous avons fait nos premiers tests de stop dans le pays, qui ont été plutôt concluants, et que donc nous allons réitérer pour tous nos futurs déplacements. Nous avons bien profité des produits frais de la ferme (les pommes, les concombres, les courgettes, les pommes de terre, le miel (mhhhh le miel…)).
D’un autre côté, nous n’avons pas eu autant de contacts que ce que nous aurions voulu avec Katia et sa famille. A part les repas, assez rapides (en une demi-heure, même à quinze, c’était souvent plié), où l’on ne se parlait pas vraiment, nous n’avons vu Katia que pour lui demander des aliments pour cuisiner, qu’en plus nous avions à chaque fois en petite quantité, quand nous en avions (dix œufs pour quatre en dix jours, c’était un peu limite et les lentilles c’est bon mais ça a du mal à se suffire). Nous avons bien profité d’avoir une maison à nous mais dont le niveau de confort était indécemment inférieur à la maison dans laquelle nous allions manger tous les midis (eau chaude au feu, pas de frigo, et des lits aux lattes plutôt… en sous-nombre et irrégulières). Bref, nous repartirons tout de même un peu déçus de ne pas avoir créé plus de liens et en ne comprenant pas trop l’objectif du workaway pour Katia : main d’œuvre pas chère uniquement ?

Demain, l’aventure recommence : direction l’Argentine pour nos premières randonnées en Patagonie !

Las Cascadas

Workaway Agrovolcan, Las Cascadas

Tranquille le chat !

Tranquille le chat !

Pour notre avant dernier jour de travail à la ferme, bah… nous continuons de libérer nos rosiers ! (on a finalement bon espoir de finir avant de partir ;)). Nous nous faisons également une session de ramassage manuel de gazon fraichement tondu et une dernière session pain (je suis devenue une experte !). Là où nous étions quatorze à table la semaine précédente, nous ne sommes plus que cinq, et ça fait du bien ! Nos collègues / colocs sont partis ce matin, nous laissant la maison pour nous tout seul, c’est la fête ! (Pour de vrai, c’est un soulagement, rien de dramatique mais ce n’était pas l’amour fou…). Après une longue matinée de travail, nous profitons de l’après-midi pour continuer nos recherches d’itinéraire, dehors au soleil .

Homemade bread

Homemade bread

Nos lits de qualité !

Nos lits de qualité ^^

Las Cascadas

Workaway Agrovolcan, Las Cascadas

Coucher de soleil sur le lac Llanquihue

Coucher de soleil sur le lac Llanquihue

Nous faisons notre (nos) lessive(s) bimensuelle ! La dernière vraie grosse lessive était à Bangkok, début décembre. Alors on peut vous dire qu’on profite d’avoir une machine à laver en libre-service, on y passe tout, même les chaussures ! Et on savoure le fait de regarder la machine faire, pour une fois… Bref, la journée est productive ;).

Brown mop

Brown mop

Ensuite, nous commençons à planifier la suite de notre itinéraire au Chili/Argentine. Nous savons que nous allons au Sud, en Patagonie. Nous savons que nous allons faire certains incontournables comme le Perito Moreno ou Torres Del Paine. Mais nous avons plus de six semaines devant nous et devons-nous décider pour le reste, et il y a tellement de parcs nationaux dans cette région du monde qu’il est difficile de se décider. Petit à petit, nous trouvons des idées, dont certaines que nous devons malheureusement éliminer d’office faute de budget… : 400 euros l’aller-retour pour aller à Puerto Williams, c’est un peu trop, 65 euros pour faire 4h de bateau sur le lago O’Higgins, c’est aussi un peu trop… Bref, nous précisons petit à petit notre parcours.
En fin de journée, nous nous faisons une jolie session coucher de soleil sur le lac, emmenant l’un des huit chiens de la ferme que nous avons nommé « Brown Mop », sorti de dessous notre évier spécialement pour l’occasion.

Coucher de soleil sur le lac Llanquihue

Coucher de soleil sur le lac Llanquihuye

Las Cascadas

Workaway Agrovolcan, Las Cascadas

Osorno Volcano

Osorno Volcano

Osorno Volcano et sa coulée de lave qu'on a eu du mal à passer

Osorno Volcano et sa coulée de lave qu’on a eu du mal à passer

La météo nous promet une belle journée, nous décidons donc d’aller randonner autour du volcan Osorno, dans les environs de la ferme.

Nous partons assez tôt, vers 9h15. Oui c’est tôt, et d’ailleurs le peu de trafic sur la route à cette heure-ci le prouve ! Nous marcherons une heure (laissant passer environ 20 voitures, ce qui est peu) avant d’être pris en stop par un couple Israélien en congés prolongés en Amérique du Sud et allant également randonner autour du volcan. Pendant les 30 km qui nous séparaient du début de notre randonnée, nous aurons le plaisir de voir le temps passer d’un gris brumeux peu prometteur à un ciel bleu entièrement dégagé !

Une fois déposés, nous entamons notre randonnée. Nous commençons dans une forêt, sur un chemin de cendres volcaniques dans lequel nous nous enfonçons comme dans du sable. Puis au bout d’une heure, nous arrivons sur un terrain complètement dégagé, au pied du volcan. Superbe ! Et nous sommes seuls dans cet espace immense.
Après avoir tâtonné un peu pour retrouver le chemin, nous nous trouvons devant les restes d’une coulée de lave, assez impressionnant ! Puis nous comprenons qu’il va falloir que nous la traversions, seulement il s’agit d’un creux de deux à trois mètres de haut dans lequel nous ne voyons pas vraiment de passage (même à l’endroit indiqué par deux grosses flèches rouges comme l’endroit à utiliser pour traverser…). Nous longeons la coulée de lave pendant dix à quinze minutes avant de trouver un endroit ou passer en étant sereins sur le fait de le remonter si nous devons faire demi-tour. Une bonne chose de faite. Nous trouvons un endroit où remonter de l’autre côté sans trop de difficulté, galérons un peu pour retrouver notre chemin (ah le balisage…) puis continuons notre route.
Après une heure de marche principalement en descente, à 400 mètres de la fin, impossible de continuer à cause d’une mare de boue ! Mais un truc de deux mètres de largeur avec une profondeur allant au moins jusqu’aux genoux (mon bâton de randonné a été bien submergé en voulant tester…). Nous sommes si proches du but, ça fait plus de trois heures que nous avons commencé, nous ne voulons pas nous arrêter à 400m de la route ! Nous décidons de tester en passant sur les côtés du chemin, dans la forêt. Nous utilisons le GPS pour nous guider jusqu’à la route par le chemin le plus direct, ne sachant pas trop si nous pourrons arriver jusqu’au bout vu la densité d’arbres que nous traversons. Ne sachant pas non plus si, même en arrivant jusqu’au bout, nous ne serons pas dix mètres au-dessus de la route sans pouvoir l’atteindre… Bref, au bout d’une heure d’hésitation et d’écrasage d’arbres (arbustes, ronces et plantes en tous genres), lorsque nous voyons une voiture, nous commençons à reprendre espoir de ne pas avoir à faire demi-tour. Puis quelques minutes plus tard, nous débouchons. Victoire !!! Une belle randonnées qui se finit bien  !

La flaque de boue à passer (mais on n'avait pas nos maillots de bain...)

La flaque de boue à passer (mais on n’avait pas nos maillots de bain…)

Pour finir l’après-midi, nous ferons du stop jusqu’au lac Petrohue, où nous passerons une petite heure à observer cette grande étendue d’eau vert émeraude en nous reposant de notre journée. Puis nous referons du stop jusqu’à Ensenada, histoire de nous boire une petite bière sur la plage au bord du lac Llanquihue, avant de nous rentrer, n’attendant malheureusement pas une coucher de soleil qui pourtant était prometteur.

Au Chili, on se gare au plus près de sa destination !

Au Chili, on se gare au plus près de sa destination !

Retour à la ferme

Retour à la ferme

Las Cascadas

Workaway Agrovolcan, Las Cascadas

1 œuf dans un village autour du lac Llanquilue : 175 CLP (environ 0,30€)