Cette première nuit en train était concluante (heureusement, on a tellement d’autres billets). Un peu froid sans le duvet, un peu chaud avec, pas trop de monde (comparé aux trains chinois ça change), des Indiens très sympas à côté de nous, malgré quelques questions bizarres ; « Vous lisez la Bible avec votre liseuse ? ». Si notre bible est le Lonely Planet, peut-être…
Nous arrivons le matin tôt à Haridwar. Le temps de trouver un hôtel, d’y poser nos affaires et hop, nous voilà partis observer la ferveur des Hindous, se baignant dans l’eau sacrée (et glacée) du Gange, dans la fraicheur matinale de la ville (en janvier, il fait moins de 10 degrés, nous portions nos doudounes ^^). Haridwar est une des villes les plus saintes de l’Inde, avec Varanasi et Pushkar, plus connues des touristes, également située en bordure du Gange, mais immédiatement à la sortie de l’Himalaya (donc là où il est encore propre ^^). Elle est très très connue pour le Kumbh Mela, plus grand festival du monde, ayant lieu tous les douze ans et ayant réuni en 2003 soixante-dix millions de personnes (!). Pour s’y être baladés, la ville n’est pas si grande que ça et on a eu du mal à imaginer soixante-dix millions de personnes réunies ici…
Nous longeons le Gange, sollicités mille fois par des mendiants, des handicapés, des enfants des rues, ou des purs escrocs essayant de faire croire aux touristes que les donations sont obligatoires. Les villes saintes étant des lieux de pèlerinage pour les Hindous, ils y sont très enclins aux donations, que ce soit aux temples ou aux personnes dans le besoin. C’est pourquoi de nombreuses personnes, en particulier beaucoup de personnes présentant des handicaps, y font la manche. Nous nous baladons sur les différents ponts de la ville (n’osant pas imaginer à quel point ils sont dangereux pendant le Kumbh Mela, surtout vu le courant important du Gange), constatant à quel point ils régulent le Gange pour ne pas submerger la ville. A Haridwar, comme dans les autres villes saintes indiennes, la viande et l’alcool y sont interdits (on peut par contre y trouver d’autres substances).
Nous décidons ensuite de monter une colline pour aller au Mansa Devi Temple. La montée au temple offre une vue dégagée sur la ville, appréciable. Le temple en lui-même n’a rien d’extraordinaire, à part pour y observer les Indiens venant s’y faire bénir et effectuant des donations à chaque statue de Bouddha présente dans le temple.
Au coucher du soleil, nous assistons à notre premier Aarti, cérémonie hindou, sur les bords du Gange. Des dizaines d’Indiens déposent des coupelles de fleurs illuminées dans le Gange (qui ne font pas long feu vu le courant).
Haridwar
Arjun Hotel, 700 roupies (environ 10€) la chambre double avec salle de bain. Propre, bien sans être extraordinaire.
Attention à bien prendre de quoi ne pas avoir froid dans les trains en classes sleeper en hiver. Les fenêtres ne fermant pas très bien, il peut vite faire très très froid.
Il y a globalement assez de place pour mettre les sacs de tout le monde dans les trains (sous les sièges).
Les donations ne sont bien sûr pas obligatoires dans la ville. Si vous voulez faire une donation, il y a des boites officielles prêtes à les accueillir, aux points centraux de la ville.
A Haridwar, comme dans toutes les villes saintes indiennes, la viande et l’alcool y sont interdits (on peut par contre y trouver d’autres substances).
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