Nous nous baladons tranquillement autour des lacs au centre de Beijing pour notre dernière journée. Nous retournons au Rundeli market pour déjeuner où nous testons plein de petits trucs à manger issus des différentes échoppes de nourriture de chaque côté de la rue. Nous continuons avec le tour du lac Huhai puis nous dirigeons vers le Behai park, où nous étions allés le premier jour, mais de nuit. Surprise, lorsque nous arrivons, nous nous rendons compte qu’il faut payer 20 RMB pour rentrer (environ 2,70€). Nous comprendrons peu à peu qu’en Chine, il faut payer pour tout… même pour entrer dans un parc ! (Les pékinois eux, semblent pouvoir rentrer dans les parcs sans payer, l’entrée est seulement payante pour les touristes, chinois et autres).
Nous nous rendons ensuite à la gare de Beijing West pour prendre notre train pour Xi’an. Lorsque nous arrivons dans le hall du train (après le contrôle de sécurité et le contrôle du billet : il n’est pas possible de rentrer dans la gare sans billet), une heure avant le départ du train, le hall est bondé de gens, qui font déjà la queue pour notre train ! Nous nous mettons dans la file. La caisse ouvre trente minutes plus tard et là, c’est l’anarchie. Tout le monde avance de tous les côtés pour accéder au quai. Un nouveau contrôle des billets et hop, nous trouvons le quai et découvrons le train de nuit dans lequel nous allons rester 12h sur des sièges. Nous sommes dans un train « T », donc pas le train express (qui rejoint Xi’an en 5h), mais pas le plus lent non plus. Ce qu’il faut savoir c’est que la compagnie chinoise de train vend quatre types de billets : des soft sleeper (« couchettes molles », les plus chers), des hard sleepers (« couchettes dures », prix intermédiaire), des hard seats (« sièges durs », les moins chers, deux fois moins chers que les précédents), et des standing (« places debout », même prix que les précédents). Nous avons un hard seat mais n’avons aucune idée de combien de standing par train peuvent être vendus ! Nous nous dépêchons donc un peu pour être sûrs de récupérer nos sièges et surtout, de pouvoir mettre nos sacs quelque part. Nous arrivons à temps pour avoir encore de la place pour nos bagages pas trop loin de nous. Par rapport au dernier train de nuit que nous avons pris en Mongolie pour arriver à la frontière chinoise, nous avons des vrais sièges une personne (ce qui évite de se retrouver sur une banquette de trois à quatre, puis cinq, puis six, puis sept…) et il y a des personnes debout (bientôt allongées par terre) mais pas tant que ça. Les sièges sont un peu droit (peut-être un peu trop pour dormir si la personne d’en face ne nous permet pas de tendre nos jambes) et un peu durs, les personnes dans le train sont un peu bruyantes mais pas autant que dans le train mongol où tout le monde jouait aux cartes avec tout le monde. Le petit bonus des trains chinois : il y a de l’eau chaude en libre-service pour faire cuire ses noodles, faire du thé, etc. Nous réussirons quand même à dormir un peu (merci la fenêtre et la table !).
Beijing
Train de nuit Beijing / Xi’an (T231), 148,5 RMB (environ 20,30€)
Les chinois commencent à faire la queue pour les trains plus d’une heure avant le départ du train.
Dans les trains, il y a de l’eau chaude en libre-service, normalement potable (les chinois faisaient du thé avec).
Nous le découvrirons le lendemain matin, mais les bouteilles de gaz sont interdites dans les trains chinois (comme surement beaucoup d’objets interdits dans les avions).
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