Pérou : Sur les traces des incas (et des lamas)
Nos impressions après quelques semaines passées à découvrir le Pérou
En bref
#J’aimeLeVert #MêmePasMalAuxJambes #MachuPicchu-LeSiteLePlusCherDeLAnnée… #LamaLamaLamaLamaaa #IncaIncaIncaIncaaa #PolloPolloPolloPollooo…
Ceux qui aiment randonner peuvent adorer le Pérou, ses splendides montagnes vertes abris de vieilles pierres incas perdues au milieu de nulle par autour de Cusco, ses lacs et glaciers des cordillères noires, blanches et autres au nord du pays, ses grands canyon de la région d’Arequipa, sa partie amazonienne… Nous n’avons pas été particulièrement sensibles à sa culture et sa population (devant être trop confrontée aux touristes pour que l’authenticité des échanges avec les étrangers soient conservée). En contrepartie, nous avons été atteints par ses paysages, ses sites archéologiques aux atmosphères mystérieuses, avec tellement de caractère…
Les attractions emblématiques du pays ne sont presque pas celles que nous retiendrons le plus, mais les régions plus cachées, moins fréquentées, restées plus sauvages, plus reculées. Nos excursions au Choquequirao et dans le Canyon de Cotahuasi seront sans doute celles qui nous aurons le plus touchées de ce voyage au Pérou. Le trek de Santa Cruz étant également magnifique, peut-être un peu moins différent de ce que nous avions pu faire avant dans notre voyage et certainement plus fréquenté, même si nous n’avons pas croisé grand monde sur notre passage. Nous nous sommes laissés pour plus tard la Cordillère Huayhuash, mais ce n’est vraiment que partie remise tellement cette région paraît prometteuse. Pour pouvoir profiter de ces randonnées, il vaut mieux être un minimum équipé, car les possibilités de logement et de ravitaillement s’y font rares !
Lima, la capitale, est dispensable, même si intéressante en sortant des sentiers touristiques. Nous y avons vu un des plus grands marchés à ciel ouvert du voyage avec des prix défiant toute concurrence. Trainer un peu dans les villes de Cusco et Arequipa est par contre agréable, entre deux excursions.
Et il y a bien sûr le Machu Picchu, le site comptant autant de nombre d’entrées que de tampons délivrés à la frontière du pays, dont le déchainement touristique ne réussit pas à gâcher complètement le plaisir et le caractère impressionnant de la visite.
En voyageant au Pérou, il ne faut pas sous-estimer les distances. Si vous être pressés, l’avion sera votre meilleur ami. La compagnie péruvienne SkyAirline propose des vols abordables vous permettant de raccourcir vos temps de trajet. Sinon, les ordres de grandeurs ressemblent à ça : 22 h de bus entre Lima et Cusco, 15 h entre Arequipa et Cusco, puis 6 h ou 8 h pour rejoindre le canyon que vous aurez choisi de visiter. Les bus de nuits, souvent assez confortables, sont vos meilleurs amis pour économiser du temps (et de l’argent). Âmes sujettes au mal des transports, venez préparées à traumatiser votre estomac !
Comme dans tous les pays d’Amérique du Sud, nous n’avons pas été complètement convaincus par la gastronomie. Nous avons mangé quelques bons repas, mais rien de vraiment marquant, à part le ceviche… Côté boissons, le cocktail fétiche du pays, le pisco sour, à base de pisco, citron vert recouvert d’un blanc d’œuf battu, fait un apéritif léger très appréciable. Et la fameuse chicha morada, boisson fétiche du pays à base de maïs violet, un peu surprenante mais qui était souvent bienvenue avec les menus (et à volonté !).
Pour finir, il est facile de voyager pour peu d’argent au Pérou (et pour très cher aussi ^^), les prix des repas et des auberges pouvant être assez bas (5 soles soit 1,50 € pour un menu, des auberges à 18 soles soit 5,14 € avec le petit déjeuner), les bus pouvant être négociés et bénéficiant de bons prix (19 $ le premier prix pour les 22 h entre Cusco et Lima). Après la Patagonie, ça nous a bien changé ! Les attractions, notamment à Cusco, restent cependant assez chères (45 $ (maintenant 70 $) pour le Machu Picchu, 70 soles pour une journées de sites archéologiques proches ou dans Cusco).
En visuel
En quelques chiffres
37 jours…
14 jours dans la région de Cusco : 7 jours à Cusco (dont 1 à Rainbow Mountain et 1 à Maras / Moray), 2 jours de tour au Machu Picchu et 5 jours de trek au Choquequirao
3 jours à Lima
3 jours à Arequipa et 4 jours dans le Canyon de Cotahuasi
3 jours à Huaraz et 4 jours de trek dans la Cordillère Blanche
6 jours de transport (bus)
38 nuits
19 nuits en auberge/hôtel (9 à Cusco, 1 à Machu Picchu Pueblo, 2 à Cotahuasi Canyon, 4 à Huaraz, 2 à Arequipa)
9 nuits en campings (5 au Choquaquirao, 3 (gratuites) dans la Cordillère Blanche et 1 à Cotahuasi)
8 nuits dans les transports (bus)
3 nuits à Lima chez des amis rencontrés en Workaway en Chine
8 000 vieilles pierres
45 minutes de montée d’escalier sous la pluie pour atteindre le Machu Picchu
45 $ pour un jour au Machu Picchu (prix passé à 70 $ pour une demi journée depuis juillet 2017…)
22 h dans un unique bus (2 fois !)
2 300 m de dénivelé positif et 1 100 m de dénivelé négatif cumulés dans la même journée (et avec les gros sacs)
5 soles le menu (soupe de poulet, plat de poulet et jus de poul… maïs) (environ 1,50 €)
3 354 m la profondeur maximale du Cotahuasi Canyon, plus de deux fois la profondeur maximale du Grand Canyon aux US
2 passages de la frontière Bolivie-Pérou à Copacabana (une fois dans chaque sens)
100 % de bus directs qui en fait ne le sont pas vraiment
C’était trop bien
Le trek du Choquequirao : Peut-être pas aussi denses mais bien plus étendues que le Machu Picchu, ces ruines accessibles qu’à pied sont beaucoup moins fréquentées et conservent un caractère beaucoup plus naturel et authentique que ses célèbres concurrentes. Par ailleurs, la randonnée menant de San Pedro de Cachora à Yanama (vers le Machu Picchu) est certes physique mais magnifique et vaut vraiment le coup !
Le Canyon de Cotahuasi : Canyon le plus profond au monde, largement concurrencé par le plus accessible et industrialisé Canyon de Colca, ce grand canyon situé à 8h de bus d’Arequipa ‘des moins confortables d’Amérique du Sud), est une petite merveille. Même s’il est difficile de trouver des informations sur ce qu’il est possible d’y faire avant d’y être, il est possible d’y passer quelques jours alliant randonnées, bus, sources chaudes… dans des paysages impressionnant, avec quasi personne avec vous, et pour un prix dérisoire ! En revanche, il vaut mieux être préparé à des conditions rustiques (le tourisme y est très peu développé).
Le trek de Santa Cruz : Niveau randonnées, le Pérou en a pour tous les goûts, il n’y a pas uniquement les ruines incas perdues au milieu de montagnes vertes typiques dont on connaît les images. Il y a aussi des montagnes enneigées entourant des lacs au bleu intense surplombés de glaciers rappelant un peu les paysages de Patagonie. Le très connu trek de Santa Cruz en donne un bel aperçu en trois ou quatre jours. Nous n’avons pas eu le temps de tester la Cordillera Huayhuash, mais nous gardons en tête l’idée d’y revenir, d’ici quelques années, pour explorer cette partie un peu moins accessible et tellement prometteuse du Pérou.
Médaille en chocolat : Le Machu Picchu (mais c’était trop main stream de le mettre dans le top 3), le pisco sour…
C’était un peu moins bien…
La nourriture : Ca doit être un point commun entre le Pérou, la Bolivie, l’Equateur et la Colombie, mais nous n’avons pas complètement accroché avec la nourriture. En tout cas la nourriture pas chère, les menus à 5 ou 10 soles (entre 1,50 et 3 €) qui se mangent dans la rue ou les petits restaurants locaux, Et nous avons vraiment saturé du poulet (pollo), présents dans tous les menus et sous toute ses formes : en soupe, a la plancha, en sauce, limite en jus, en glace ou en biscuit…
Certains trajets en bus : Ils sont obligés de faire avec et la qualité des routes est loin d’être la plus mauvaise que nous ayons eue du voyage, mais ils ne sont pas aidés par la nature… Lorsque l’on s’éloigne un peu de la côte, on fait face à des montagnes, ce qui veut dire : des virages qui ne s’arrêtent jamais, des trajets qui dépassent à peine les 45 km/h de moyenne, des nids de poule et des dos d’âne dans les endroits un peu reculés… Bref, les trajets n’ont pas été de tout repos. Ajoutez à cela la conduite frénétique péruvienne et vous avez un combo gagnant.
L’usine à touristes qu’est le Machu Picchu : Ca n’empêche pas d’apprécier la visite, mais ça surprend et ça dérange un peu quand même. Des dizaines de minibus tous identiques sur la route menant au site, une voie ferrée (détenue par le Chili) et un village dortoir pour les visiteurs du site, un sens de circulation sur le site et des gardes partout pour faire respecter les règles, un prix exorbitant comparé au niveau de vie du pays… et encore, nous y étions quand nous pouvions encore y passer une journée pour 45 $ avec un nombre (officiel) maximum de 2 500 personnes visitant le site sur une journée. Depuis le 1er juillet 2017, c’est 70 $ pour une demi journée ! Même si le nombre de personnes pouvant visiter le site par jour n’augmente pas avec cette nouvelle politique (ce dont je doute), la différence de gain est vite calculée…
Ca nous a surpris
Les vols dans les transports en commun : Et justement, on n’en a pas vu ! On nous avait beaucoup mis en garde sur la sécurité dans les bus en nous disant de faire très attention à nos affaires, nos sacs, nos appareils photos… et franchement, en 40 jours et beaucoup d’heures de bus, nous ne nous sommes jamais sentis en insécurité. On a tendance à toujours faire attention à nos affaires, mais on n’a jamais subi ni vu un incident de ce type. Nous ne nions pas que ça puisse arriver, mais on pensait le risque beaucoup plus important que ce qu’il nous a paru. Par ailleurs, pour les bagages en soute, on vous donne systématiquement un petit ticket avec un numéro permettant de s’assurer que vous récupérez bien votre bagage et pas celui de quelqu’un d’autre, et seuls les personnes travaillant à bord du bus sont sensées accéder à la soute.
La clarté de l’espagnol : Après le chilien hyper rapide et pas du tout articulé et les « ch » argentins, nous nous sommes sentis des dieux en espagnols en arrivant au Pérou. L’accent y est bien plus intelligible pour nous français que dans les pays du sud de l’Amérique, ce qui nous aura beaucoup aidé !
Les films dans les bus : Entre deux films d’actions moyenne gamme, nous avons été très étonnés de voir diffusés dans les bus des… Bollywood. Et pas qu’une fois ! Il faut croire que l’industrie cinématographique indienne est suffisamment bon marché pour être diffusée dans des bus et suffisamment importante pour s’exporter jusqu’au Pérou.
Médaille en chocolat : la chicha morada (qui eut cru qu’on pouvait faire une boisson fraiche avec du maïs violet ? d’ailleurs, qui eut cru que le maïs pouvait être violet ?)
Quelques suggestions (ou pas)
Autour de Cusco
Cusco
Notre avis : Ville architecturalement jolie, avec de beaux points de vue et des sites archéologiques proches intéressants
Durée : 1 à plusieurs jours
Coût : €€ (se loger et manger dans l’hypercentre sont un peu cher, beaucoup moins en s’éloignant un tout petit peu, les entrées des sites touristiques ont des prix exorbitants pour le pays).
Cusco est la ville point de chute pour se rendre au Machu Picchu, mais contrairement à toute attente, la ville est belle et intéressante. C’est une grande ville, la septième en population du Pérou, alors même si son hypercentre est très touristique, on n’y croise pas que des touristes, et il est possible en s’éloignant un peu du centre de se retrouver dans des rues, des marchés, un peu à l’écart de toute agence ce voyage proposant des tours au Machu Picchu.
Plus proches que le Machu Picchu, plusieurs sites archéologiques ou touristiques sont présents dans les environs de Cusco, à l’image des sites de Moray (site Inca d’agriculture expérimentale) et de Maras (salines) qui valent le coup d’être visités si vous avez du temps à passer dans la ville.
Le mieux est d’errer dans la ville, notamment dans les hauteurs autour de la place centrales, où des petites places et points de vue très photogéniques attendent à chaque coin d’escalier.
Voir les articles suivants : #Cusco
Machu Picchu
Notre avis : Un vrai beau site qui reste incontournable malgré qu’il soit une usine à touristes
Durée : deux à trois jours depuis Cusco
Coût : €€€ (même le scénario le moins cher reste cher)
Il existe de très nombreuses manières de visiter le Machu Picchu :
- En trekant. Plusieurs treks permettent d’accéder au Machu Picchu : le fameux Inca Trail, qui demande de réserver bien à l’avance et nécessite un guide, le Salkantaï (4 ou 5 jours), trek pouvant se faire indépendamment (mais très fréquenté), le Choquequirao (8 ou 9 jours, que nous avons testé plus tard), trek passant par d’autres ruines, plus exigeant et beaucoup moins fréquenté. Le Salkantaï et le Choquequirao rejoignent une route sur les derniers jours, ce qui permet d’écourter la marche de quelques jours en prenant des bus (sur une partie qui de notre point de vue n’est pas une grosse perte car nous avons trouvé la fin moins sympa).
- Des tours organisés permettent également de visiter le Machu Picchu. Plusieurs formules existent, avec plus ou moins de confort, en prenant plus ou moins de temps. Entre prendre le train (coûtant une fortune), prendre le bus, le faire en deux jours et rester une demi journée sur place ou le faire en trois jours et rester une journée sur place. Lorsque nous y étions, nous conseillions à chaque personne rencontrée après notre visite de passer une journée entière sur place, pour avoir le temps de visiter tranquillement et car nous pensons que l’après-midi, beaucoup moins de monde visite le site. Depuis le 1er juillet 2017, les tickets se vendent à la demi-journée, ne permettant plus de le faire. Maintenant, peut-être privilégier l’après-midi où il y a normalement moins de monde (et moins de brume).
- Il est également possible de s’y rendre avec des bus locaux, ce nous n’avons pas testé.
- Ensuite, sur le site, il est possible de faire soit uniquement le site principal, soit de monter à l’un des points de vue (Huayna Picchu ou La Montagna), qui après une ascension de quelques centaines de mètres offrent un point de vue magnifique sur le Machu Picchu (20 $ en plus sur le ticket d’entrée et réservation nécessaire avec nombre de places limitées).
Nous avons pris un tour de 2 jours / 1 nuit avec notre auberge. Pour 90 $ par personne (groupe de 12), nous avions l’entrée au Machu Picchu (45 $, passé à 70 $ depuis le 1er juillet 2017), une visite guidée de deux heures du site entre 6h et 8h du matin, le bus aller-retour jusqu’à Hydroelectrica (il faut ensuite marcher deux heures quinze pour aller Machu Picchu town), le diner, la nuit à Machu Picchu town (chambres de 4). Ensuite, il faut quitter le site vers 11h pour retourner au minibus qui se trouve à 2h45 de marche.
Dans tous les cas, il y a pas mal de route à faire depuis Cusco pour rejoindre soit le départ du trek, soit le Machu Picchu (7h de minibus entre Cusco et Hydroélectrica, le site où la route pour le Machu Picchu s’arrête). Ce temps est à prévoir dans le planning…
La visite de ce site est très industrialisée et est une véritable pompe à fric (en prenant juste l’entrée, c’est le site le plus cher que nous ayons fait en un an). Malgré cela, le site du Machu Picchu est superbe et incontournable, et mérite d’y passer du temps.
Voir les articles suivants : #Machu Picchu
Choquequirao
Notre avis : Un de nos plus gros coups de cœur du Pérou, pourrait presque remplacer le Machu Picchu !
Durée : 4 à 9 jours (suivant le nombre d’étapes)
Difficulté : difficile (beaucoup de dénivelé, climat chaud, tente et matériel de camping quasi indispensable)
Coût : € (tarif d’entrée sur le site de 60 soles (environ 17,15 €)), incluant le camping sur le site, les campings sont gratuits ou très peu chers)
Un vrai beau trek, peu fréquenté, avec des paysages assez variées et vraiment superbes, et au milieu un vaste site inca avec des vieilles pierres intéressantes, différentes du Machu Picchu (et sur lesquelles vous pouvez vous retrouver complètement seuls).
Il est possible de faire simplement un aller-retour, en quatre jours, ou de continuer le trek dans le même sens vers le Machu Picchu. Si la partie autour du Choquequirao n’est accessible qu’à pieds (il est prévu d’y construire un télécabine afin de faciliter son accès mais sa construction a été maintes fois repoussée), la dernière partie menant jusqu’au Machu Picchu se fait suivant une route empruntée par quelques (rares) bus qu’il est possible de prendre pour se rapprocher plus rapidement du Machu Picchu (la dernière partie du trek après Yanama étant moins intéressante).
Le trek est exigent, en particulier car les dénivelés sont très importants et qu’il fait assez chaud, lorsque l’on baisse en altitude. Certaines parties peuvent également être boueuses. Si vous ne souhaitez pas porter tout votre matériel, il est possible de les faire transporter à dos de mules (ou de partir avec un tour organisé, la plupart des personnes que nous avons croisées partaient guidées).
Voir les articles suivants : #Choquequirao
Rainbow Mountain
Notre avis : une randonnée à la journée belle et originale
Durée : un à six jours (seulement à la journée ou en faisant le trek de l’Ausangate)
Difficulté : difficile (pour l’altitude)
Coût : €€ (seul le transport coûte un peu cher, l’entrée sur site coûte peu (10 soles, environ 2,90 €)))
A 3 heures de bus de Cusco, se trouve la très atypique montagne arc-en-ciel, qui vaut vraiment le détour sur une journée. Nous n’avons pas effectué le trek de l’Ausangate en entier (6 jours), passant par la montagne arc-en-ciel, mais nous en avons lu que du bien. La plupart des auberges proposent un tour à la journée pour y aller, comprenant le transport aller-retour, une ascension guidée vers le sommet et un pique nique pour le midi. La notre le proposait pour 70 soles (environ 20 €). Le sommet étant perché à 5 200 m d’altitude, ça vaut le coup de s’acclimater un peu à l’altitude avant d’envisager la randonnée. Compter environ 6h30 de marche pour faire l’aller-retour.
Voir les articles suivants : #Rainbow Mountain
Autour d’Arequipa
Arequipa
Notre avis : une ville sympa pour passer quelques jours
Durée : une journée ou plus
Coût : €€
Arequipa est une jolie ville péruvienne, entourée de hauts sommets coniques enneigés (qu’il est possible de grimper). Le cœur de la ville est très touristique, et bien que très beau, manque un peu de charme du fait de l’exclusivité de boutiques et restaurants à touristes installées autour de la place centrale. Se balader dans la ville est néanmoins intéressant. Certains ponts offrent de très beaux points de vue sur les alentours de la ville (en particulier depuis le puente de fierro, designé par Gustave Eiffel) et son marché central vaut le détour.
Voir les articles suivants : #Arequipa
Randonner autour du Canyon de Cotahuasi
Notre avis : Des paysages vraiment saisissants
Durée : trois jours à plus d’une semaine
Difficulté : ++ (dépend des randonnées que vous faites et du poids de votre sac)
Coût : € (accès gratuit, peu de facilités sur place à part à Cotahuasi)
Le Canyon de Cotahuasi est très peu fréquenté. En tout cas beaucoup moins que son petit frère, le Canyon del Colca, un peu plus rapide d’accès et avec beaucoup plus d’infrastructures. Bien qu’ayant trouvés très peu d’informations sur ce qu’on pourrait faire en arrivant là-bas, nous avons décidé d’y aller, et nous n’avons pas été déçus, tant les paysages sont superbes et le dénivelé impressionnant !
Notre trajet (de nuit) a été long et inconfortable, et une fois arrivés là-bas, nous avons eu le plaisir de trouver dans la gare de bus une grande carte résumant quelques possibilités de randonnées ou treks autour du canyon. Sinon, tous les villages sont globalement reliés entre eux par des chemins, permettant aux villageois de rejoindre leurs villages ou d’acheminer des vivres à dos d’ânes. Il est possible d’emprunter ses chemins pour randonner autour du canyon, la région étant globalement superbe, il est peu probable d’être déçu par le chemin emprunté. Attention néanmoins aux dénivelés et égarements possibles. Il n’y a pas grand monde pour vous indiquer votre chemin là-haut. Demander aux villageois s’il est possible ou non de rejoindre tel ou tel village à pied sera un de vos meilleurs indicateurs pour « valider » votre chemin.
Des bus permettent de se rapprocher des villages que l’on souhaite atteindre, mais il y en a très peu par jour suivant la route, quand ils roulent tous les jours… Il est néanmoins possible de faire du stop, malgré le peu de véhicules passant, l’idéal étant de demander aux locaux à quelle heure et où on a le plus de chances de tomber sur un véhicule. Il est possible de se ravitailler de choses simples dans les villages, même si Arequipa ou Cotahuasi vous offrent un choix de vivres bien plus grand.
Avant de vous relancer dans un long trajet inconfortable, nous vous conseillons de faire un tour aux sources chaudes de Luicho, à une heure de bus environ de Cotahuasi. Pour moins de 2 €, vous pourrez profiter des trois bassins d’eau naturellement chaude, un vrai bonheur (surtout après 4 jours sans douche ;)) ! (et en plus nous y étions quasi seuls…)
Voir les articles suivants : #Canyon de Cotahuasi
Autour de Huaraz
Huaraz
Notre avis : sans intérêt
Durée : le temps qu’il faut pour préparer et se remettre des randonnées aux alentours
Coût : €
Huaraz est une ville perchée entre des montagnes, qui en elle-même, ne présente pas vraiment d’intérêt. Nous avons tout de même apprécié monter jusqu’au mirador de Rataquema, perché à environ une heure de marche au dessus de la ville. En bas de la route qui monte au mirador, se trouve un grand cimetière dont nous avons trouvé la visite intéressante également et un peu plus bas, un petit marché pas du tout touristique, où l’on peut acheter des fruits et légumes à des prix défiant toute concurrence.
Voir les articles suivants : #Huaraz
Laguna 69 et trek de Santa Cruz
Notre avis : de très beaux paysages rappelant un peu la Patagonie
Durée : un jour pour la laguna 69 et quatre jours pour le trek de Santa Cruz
Difficulté : moyen à difficile (un peu d’altitude et nécessité de porter sa tente, son matériel de camping et sa nourriture pour quatre ou cinq jours)
Coût : €€ (65 soles d’entrée, incluant le camping dans le park, environ 18,60 €)
Le trek de Santa Cruz et la Laguna 69 offrent des paysages très différents de ceux que l’on a l’habitude de voir du Pérou. Pas de montagnes vertes à perte de vue mais des sommets enneigés, des lacs bleu turquoise, des pelouses et pâturages, des rivières glacées…
Le trek de Santa Cruz fait classiquement quatre jours. Il est largement possible de le faire en trois en faisant des grosses journées et en ne dormant pas dans les campings officiels. Il est possible de le faire dans les deux sens et assez facile de se rendre sur place et d’en partir (demandez dans vos auberges ou hôtels pour avoir les informations saisonnières sur les horaires des différents bus à prendre). Il est possible (mais pas obligatoire) de faire le trek en tour organisé. Et il est également possible de faire quelques écarts pour aller voire des lacs ou des glaciers qui ne sont pas directement sur le sentier de Santa Cruz (nous l’avons par exemple fait pour aller observer la Laguna Arhauycocha surplombée d’un énorme glacier, ce qui nous aura vau de voir le mont Artesonraju pile comme il est représenté sur le logo Paramount). Nous l’avons également combiné avec la Laguna 69, que nous avons fait en une journée avant de commencer le trek.
Voir les articles suivants : #Laguna 69 et #Trek de Santa Cruz
Lima
Notre avis : une ville chaotique aux aspects intéressants
Durée : un ou plusieurs jours
Coût : €€ (comme toute capitale, elle est un peu plus chère que le reste du pays pour se loger)
La première chose qui marque en entrant dans Lima est son traffic chaotique. Des embouteillages à perte de vue, aucune véritable règle de conduite appliquée, des klaxons qui ne rivalisent pas avec l’Inde mais tout de même… Au delà de ça, Lima est une ville vivante, dense, le genre de ville où l’on peut rester au même endroit pendant de longues minutes sans s’ennuyer à regarder les gens vivre, les choses se passer. Puis il y a ses marchés, ses immenses marchés, ses quartiers marchés, ses vendeurs de jus de fruits ou autre nourriture de rue, qui éveillent la curiosité ne connaissant pas un quart de ce qui nous est présenté. Enfin, un des lieux les plus surprenants de la ville est le bord de mer, avec cette falaise de quelques dizaines de mètres de haut longeant l’océan sur des kilomètres. Un paysage hors du commun ! Et vous êtes-vous déjà baignés à la plage dans une ville aussi grande ? Pour moi c’était une étonnante première fois.
Voir les articles suivants : #Lima
Nourriture et boissons
Inutile de le répéter, nous n’avons été super emballés par la nourriture péruvienne (en tout cas la nourriture de marchés et de petits boui-boui). Les plats manquent franchement de finesse et de variété et nous n’avions surement jamais mangé de soupes aussi mauvaise. Les quantités sont par contre astronomiques !
Notre avis : très inégaux, souvent pas très variés, et avec un peu trop de poulet à notre goûts
Coût : €
Notre avis : souvent pas très bonnes (notamment quand les pâtes ont cuit tellement longtemps qu’elles sont en décomposition)
Coût : €
Notre avis : Souvent pas mal (entrée)
Coût : €
Notre avis : dépend de la préparation, souvent pas mal, sans plus
Coût : €
Notre avis : un des meilleurs plats que l’on puisse trouver
Coût : €€ (souvent pas dans le menu du jour)
Notre avis : mangé une fois au marché d’Arequipa et franchement excellent
Coût : €€ (pas dans les menus, plus cher que le reste même au marché)
Coût : €
Coût : €€€ (plus cher pour une plus petite quantité que les autres types de plat)
Coût : €
Toutes les photos “Nourriture et boissons” du Pérou : à venir
Pour aller plus loin
Les cartes mémoires et appareils photo ont chauffé, pour ceux qui voudraient faire ce voyage depuis leur canapé, voici l’intégralité de nos photos : https://goo.gl/photos/af1mmTEuvtmg65St8
Et pour ceux qui voudraient relire l’intégralité des aventures, l’ensemble des articles se trouve ici : https://www.onepicaday.xyz/category/peru/
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