Glacier Viedma

Glacier Viedma

A l’image de feu ma Citroën AX, il y a des matins froids où ça ne carbure pas au mieux. La nuit a été humide et froide, très froide mais apparemment pas suffisamment pour empêcher les souris de s’attaquer à nos sacs de vivre. Ça me vaudra le droit de faire un aller-retour dehors : une bonne occasion de faire quelques photos au milieu de la nuit et d’admirer une dernière fois la voie lactée. Tout cela au son du tonnerre émis par le glacier qui craque dont les morceaux viennent se perdre dans le lac.
Nous repartons après avoir glissés nos pieds dans des chaussettes mouillées et froides de la veille et des chaussures dans le même état. Il nous faudra quelques dizaines de minutes avant de réchauffer nos petons (grand merci au soleil qui a décidé de bien nous aider). Et quelques dizaines d’autres pour nous apercevoir que nous avons des ampoules plein les pieds… une première depuis le départ de Paris, merci l’humidité !

Vue depuis la tente

Vue depuis la tente

Pour ce dernier jour, nous longeons le lac Viedma qui se résume à une étendue d’eau presque sans fin, d’un bleu très froid avec des dizaines de minuscules (ou pas) icebergs qui y fondent petit à petit. Nous avions été habitués à des dernières journées de trek sans grand intérêt, celle-ci fera exception. Le paysage est beau et après quelques 4 heures de marche, nous arrivons à la deuxième (et dernière) tyrolienne. Cette fois-ci, c’est un peu plus technique puisqu’il nous faudra passer avec les sacs sur le dos (la corde pour faire revenir la tyrolienne étant cassée). Je m’élance en premier et le constat est sans appel : mes biceps ne sont pas au niveau de cette épreuve ! Les cinq derniers mètres ont été longs et douloureux…

Bleu du glacier après une chute de glace

Bleu du glacier après une chute de glace

Lago Viedma

Lago Viedma


Finalement, après 50 minutes, nous serons passés tous les deux et nous serons assurés que le couple qui avait dormi avec nous s’en est sorti (avec bien plus de facilité…).
Nous filons ensuite vers l’embarcadère de Bahia Rio Tunel, normalement, synonyme de fin du trek. Nous espérons y trouver une voiture pour nous ramener sur les derniers kilomètres qui nous séparent d’El Chalten. Manque de chance, personne ne part de l’embarcadère lorsque nous arrivons… il faudra faire la suite (sept ou huit kilomètres) à pied.
Carole est au bout du rouleau et ces derniers kilomètres ne présentent pas un grand intérêt : on marche à travers un champ (en se retrempant les pieds sur les premiers mètres…) et attendant la délivrance de retrouver la route. Et depuis le matin tôt ; nous avons le soleil pile en face de nous, nous empêchant de vraiment admirer les paysages et nous fatiguant). Une fois sur le bitume, nous lèverons le pouce sans succès et arriverons à El Chalten après 8 heures de marche (dont 50 minutes pour passer la tyrolienne).
Il nous reste à rendre le matériel (baudriers, mousquetons, etc.) faire quelques courses et savourer un énorme plat de pâtes avec autre chose qu’un bouillon cube comme accompagnement.
En bilan de ce trek, sans se perdre, la difficulté n’est pas aussi élevée qu’on peut le lire sur Internet ou que les gardes du parc le laissent entendre. C’est très beau et vaut vraiment le coup de s’aventurer sur les tyroliennes. Il paraitrait même que pour les gens sujets à des vertiges, le chemin est loin d’être insurmontable.

Vue sur le Fitz Roy depuis la route

Vue sur le Fitz Roy depuis la route

El Chalten, Parc National Los Glaciares

Auberge Arco Iris, 180 ARS par nuit par lit (environ 10,70€), pas ouffissime mais bon rapport qualité prix (bonne douche, Wi-Fi ok, il manque un peu de matos pour cuisiner et le proprio n’est pas d’un accueil inégalable)

Pour le jour 4 du circuit Huemul (16 km), nous avons marché 6 heures jusqu’à l’embarcadère Bahia Rio Tunel (avec des sacs contenant juste ce qu’il faut d’équipement et de nourriture pour 5 jours de trek et sans compter les grosses pauses). Nous avons ensuite mis 2h de plus pour arriver à El Chalten à pied, en coupant à travers champs (7,5 km).

Paso Del Viento

Paso Del Viento

La première épreuve de ce trek était la tyrolienne, la seconde est une longue décente très pentue arrivant en fin du jour trois du trek. Je m’en suis fait une montagne, je la redoute, j’en dors mal les deux nuits qui précèdent ce jour de randonnée (je n’aime vraiment pas descendre, déjà, de base, alors quand en plus ça s’annonce compliqué…).
Nous sommes restés une journée dans la tente en espérant du beau temps, et bien nous avions bien fait ! La nuit sera très belle (un truc cool avec la tente, c’est de regarder les étoiles la nuit) et nous nous réveillerons sous un ciel sans aucun nuage !
En contrepartie, des souris ont réussi à entrer dans nos sacs de nourriture suspendus dans le refuge (nous ne nous sommes fait grignoter que du plastique et un peu de pain mais notre collègue Allemand se sera fait grignoter ses sacs en tissus contenant sa bouffe, ses bâtons de randonnées). Nous devrons donc raboter un peu notre pain et notre fromage… Heureusement, elles n’ont pas touché au reste.
Nous partons de bon matin, moi toujours un peu la boule au ventre pour ce qui nous attend en fin de journée. Les trois premières heures sont assez faciles, dans des paysages différents de la veille. Nous n’apercevons plus que ponctuellement et partiellement l’immense étendues de glace du Campo De Hielo Sur, et sommes dans des paysages plus vallonnées, avec des montagnes enneigées en fond. Au bout de trois heures, le Campo De Hielo se remontre à nous dans toute sa splendeur. Nous en prenons encore plein la vue. Nous profitons d’un super spot presque au bout de la montée vers le Paso Huemul pour déjeuner. Le temps est toujours au beau fixe, c’est superbe ! Puis nous disons au revoir à cette étendue de glace qui nous accompagne de puis l’avant-veille, passons le col, et se dévoile devant nous l’immense Lago Viedma. Petit à petit, nous apercevons des icebergs flottant sur l’eau du lac. La vue change, mais reste magnifique. Nous avons bien fait d’attendre une journée pour voir ça !

Campo de Hielo Sur

Campo de Hielo Sur

Glacier Viedma

Glacier Viedma

Sentier Huemul

Sentier Huemul

La fonte des glaces

La fonte des glaces

Lago Viedma

Lago Viedma


Puis nous entamons LA descente (700m de descente sur 1,5km environ). Ça ne démarre pas trop pentu. Puis ça devient un peu plus raide mais nous sommes sur de la terre et les arbustes omniprésents permettent de s’accrocher et de ne pas tomber. Ce n’est qu’une heure et demi plus tard que commence une partie un peu plus difficile. Ca devient plus pentu, il n’y a plus trop d’arbres pour s’accrocher et au milieu, il y a une corde de 5 ou 6 mètre permettant de descendre une partie rocheuse… un peu pentue ^^. Finalement, c’était un peu long (mais pas tant) et un peu difficile (mais pas tant, et pas sur trop longtemps), mais ça se faisait bien. Et c’était beaucoup moins dangereux que ce qu’on a pu faire à Bariloche pour rejoindre le refuge Jacob. Bref, plus de peur que de mal ! Arrivés en bas, nous voyons enfin d’où viennent les icebergs que nous voyons flotter dans le lac : nous avons vue sur le glacier. Après un peu de hors-piste pour trouver le camping, nous nous posons au bord de la plage, en face du glacier, l’entendant de temps en temps craquer (mais ne réussissant pas à apercevoir les blocs de glace s’effondrer…). Un très beau camping !

Mario et Luigi à la montagne

Mario et Luigi à la montagne

El Chalten, Parc National Los Glaciares

En tente, campement Bahia De Lo Tempanos

Pour le jour 3 du circuit Huemul (14 km), nous avons marché 6h30 heures (avec des sacs contenant juste ce qu’il faut d’équipement et de nourriture pour 5 jours de trek et sans compter les grosses pauses). Nous avons mis 4h pour arriver au Paso Huemul et 2h30 pour descendre.
Attention aux souris sur les campements, bien pendre ses sacs de nourriture à un endroit inaccessible pour les souris (et elles savent grimper…). Pareillement, garder les objets ne contenant pas de nourriture dans la tente, pas sur la footprint (certains se font grignoter leurs gobelets en silicones, leurs batôns…).

Campement Refugio Paso Del Viento

Campement Refugio Paso Del Viento

Refugio Paso Del Viento

Refugio Paso Del Viento

Comme les prévisions météos le prévoyaient, nous nous réveillons dans les nuages et sous la pluie. Comme les personnes rencontrées ayant déjà fait ce trek nous ont toutes dit d’essayer d’avoir un temps clair les jours deux et trois du trek, nous décidons d’attendre un petit peu pour voir si le temps s’améliore. Etant toujours dans le brouillard et sous la pluie vers 10h, nous décidons de passer la journée au point de campement et d’attendre le lendemain, qui, toujours d’après les mêmes prévisions météos devrait êtes au beau fixe. Au mieux (si le temps redevient beau) nous aurons gagné le droit de voir les beaux paysages que nous réserve ce jour trois, au pire (s’il pleut toujours le lendemain), nous aurons perdu une journée mais gagné une journée de repos après les émotions de la veille. Nous disons donc au revoir aux autres randonneurs, qui, les uns après les autres, remballent leur tente mouillée et se mettent en route. Nous petit déjeunons, regardons le dernier Star Wars qui nous manquait (on a enfin fini la saga !), puis déjeunons. Vers 14h, nous serons rejoints par Filip, un Allemand ayant commencé à randonner dans les environs d’El Chalten il y a déjà plus d’une semaine : « Honnêtement, ce camping est la plus belle vue que j’ai eue aujourd’hui ! ». Nous ne savons pas ce qui nous attend demain, mais nous savons que nous n’aurions rien vu aujourd’hui… Nous passons l’après-midi à regarder un Bollywood recommandé par nos amis indiens de Jaipur (ça passe pour un jour pluvieux où l’on n’avait rien à faire, sinon…). Lorsque nous sortons de la tente, le temps se découvre enfin : nous avons de l’espoir pour le lendemain !

El Chalten, Parc National Los Glaciares

En tente, campement Refugio Paso del Viento

Le refuge Paso Del Viento contient une unique pièce permettant de cuisiner (une étagère, une table et un banc). C’est spartiate mais c’est bien pratique.

Wouaouuuuuh !!

Wouaouuuuuh !!

Pour ce deuxième jour, nous partons avant 9H pour nous assurer de passer la tyrolienne et arriver au refuge, de jour. Normalement, il y a 6 heures de marche au programme donc on est plutôt sereins.
Avec Pauline et Antoine (le couple de Français avec qui nous avons fait une partie du chemin, hier), nous arrivons assez rapidement à la tyrolienne que nous avions testée hier. Petit cours rapide de passage de tyrolienne lorsque l’on est quatre avec des sacs à dos :

  • Faire passer les mecs en premier de l’autre côté ;
  • Demander aux filles d’accrocher les sacs à la poulie (un par un) ;
  • Faire bosser les mecs pour qu’ils tirent la poulie et ramènent les sacs de l’autre côté ;
  • Faire passer les filles de l’autre côté.

Une recette facile à appliquer mais à laquelle il faut ajouter :

  • Faire repasser les mousquetons en acier (on les utilise pour accrocher la ligne de vie aux câbles : ça évite de tomber dans le vide, s’il y a un souci avec la poulie) car il n’y en a qu’un seul par binôme ;
  • Faire repasser un baudrier parce que celui de l’une des filles (Pauline) se desserre !

Finalement, 45 minutes plus tard, nous sommes tous de l’autre côté avec nos sacs. In fine, personne n’aura eu la tremblote et Carole qui angoissait depuis des semaines (true story) passera sans souci ! Juste après nous, 5 personnes arrivent pour passer cette même tyrolienne…

Glacier

Glacier

S’en suivra le début d’une longue montée. Autour de nous, une colline puis un glacier. Sous nos pieds, de la terre, puis des caillasses, puis un glacier ! On aura donc le droit à la vue sur un glacier puis à une petite randonnée dessus (une centaine de mètres). Pas révolutionnaire comme marche mais ça permet de la rayer des choses à faire.
Avant de manger nous croisons deux gardes du parc qui s’assurent que l’on s’est bien enregistrés avant de démarrer le trek. C’est surprenant vu comme s’est passé l’enregistrement, la veille.

Crevasse

Crevasse

Glacier

Glacier

Première marche sur un glacier

Première marche sur un glacier

On mangera au niveau d’un point de bascule entre deux glaciers : à notre gauche le glacier vers lequel on se dirige, à droite et en contre-bas celui sur lequel nous avons marché plus tôt.
Après deux petits sandwichs au fromage (une mozzarella divine… tant qu’on ne sait pas que c’est de la mozzarella), nous repartons à l’ascension du Paso del Viento. Après une grosse trentaine de minutes, le chemin se corse : sous nos semelles, des petits cailloux et une grosse pente, pas évident d’avancer. Plus on avance, plus le chemin est difficile et moins il y a de trace de passage d’autres randonneurs… bref, on s’est paumés ! On sort alors le GPS, il reste 170 mètres à faire à flanc de falaise pour grimper de 100 mètres d’altitude et rejoindre le chemin. On se dit tous les quatre que ça peut le faire donc on se lance. Seul souci, rapidement, il n’y a plus d’alternative, il faut escalader la pente. Le terrain est friable, on ne peut se fier à aucune pierre sur laquelle on marche et la roche à laquelle on s’accroche reste dans nos mains une fois sur deux. On se demande tous comment on va passer et on se fait rejoindre par un couple d’Allemands qui nous a suivi dans notre erreur.

Une montée un peu raide en hors piste...

Une montée un peu raide en hors piste…

Pendant 30 minutes, on parlemente, on avance de quelques mètres en prenant soin de laisser quelques mètres entre chacun d’entre nous pour éviter les pierres qui chutent. Puis, on finit par s’arrêter. Antoine, part à l’avant pour vérifier si le chemin s’améliore et s’il trouve la voie officielle. Ça doit s’améliorer… on décide de continuer mais on n’était pas si loin de faire demi-tour. Sauf que personne n’avait envie de redescendre et de prendre le risque de glisser, tomber et dévaler la pente.
On reprend la montée, il y a 15 mètres vraiment compliqués où les guibolles tremblent beaucoup et la tête se demande comment cette histoire va se terminer. Dangereux mais on passera tous les quatre, puis attendrons les deux Allemands qui se demanderont aussi dans quelle galère ils sont tombés.
Toute cette histoire durera deux bonnes heures avant que nous ne rejoignons le chemin officiel qui lui (d’après un groupe rencontré plus tard) était facile. Dommage…

On aura bien galéré mais tant bien que mal, on arrive au Paso del Viento et là chacun prendra sa petite claque ! C’est immense, c’est magnifique, c’est du jamais vu : voilà un peu ce qui nous passera par la tête lors des premières secondes.

Paso Del Viento

Paso Del Viento

Paso Del Viento

Paso Del Viento

Pour en profiter au mieux (ainsi que du soleil), on s’offre quelques biscuits face au « champ de glace » (Campo de Hielo Sur).
Moult photos plus tard, nous prenons le chemin de la descente vers Refugio Paso del Viento. A côté du reste, elle paraitra un peu fade en émotion ;- )).

On arrivera en dernier à ce camping dont le refuge est au mieux spartiate : une table et quelques chaises.

On plante alors la tente, mangeons nos pâtes et partons chercher un repos (mérité ?) dans les bras de Morphée.

Vue by night depuis la tente

Vue by night depuis la tente

Vue by night depuis la tente

Vue by night depuis la tente

El Chalten, Parc National Los Glaciares

En tente, campement Refugio Paso del Viento

Pour le jour 2 du circuit Huemul (12 km), nous avons marché 8 heures (avec des sacs contenant juste ce qu’il faut d’équipement et de nourriture pour 5 jours de trek et sans compter les pauses mais en comptant un gros détour…).

Laguna Toro

Lago Toro

C’est parti pour le circuit Huemul, quatre jours de trek dont on lit partout sur Internet qu’il est difficile. Nous sommes à 9h à l’ouverture du bureau d’information du parc pour nous enregistrer et démarrer la randonnée. Les gardes ont vérifié notre matériel, nous ont retoqué le départ car nous n’avions de carte topographique papier (la carte topographique sur téléphone ne suffit pas…), puis ont accepté que nous partions car notre collègue François (qui avait déjà traversé la frontière avec nous) avait une carte et que nous partions en même temps. Par contre, ils n’ont pas vérifié que nous savions lire une carte… Puis nous demandons à voir la vidéo d’information sur le trek. On nous dit que ce n’est pas possible, qu’il faut revenir plus tard. Pardon ?

On nous a explicitement dit de venir avant 10h hier, il est 9h30 ! Puis on nous demande de montrer notre contrat d’assurance. Je viens de remplir ton papier avec le nom de mon assurance, ce n’était pas plus logique de poser la question à ce moment là ? Puis en insistant un peu, on nous fait visionner la vidéo, qui s’avère être un jeu de slides qu’ils auraient pu nous envoyer par mail… Bref, nous restons un peu circonspects sur le rôle de ce bureau d’information sur la sécurité des personnes : ils te font peur, vérifient la check-list de manière complètement automatique (la carte, le baudrier, le gaz, etc.) mais ne prennent pas la peine de vérifier si tu sais utiliser tout ce matériel ou de t’expliquer les deux ou trois règles d’or à respecter.

Vers 10h, nous entamons la randonnée avec trois autres Français, François et un couple rencontré ce jour. Nous discutons sur tout le chemin qui passe donc assez rapidement. Nous marchons environ 4h15 (sans la pause repas) sur un chemin globalement plat et sans difficulté technique. Le temps est complètement dégagé, ce qui nous offre de très jolies vues sur El Chalten dans des nuages de basse altitude, le Fitz Roy, le Cerro Torre, les lacs de la région, ses montagnes enneigées, ses glaciers. Les arbres aux couleurs de l’automne rajoutent un peu plus de beauté à ce paysage.

Sentier Laguna Toro

Sentier Lago Toro

Vers 14h30, nous arrivons au premier campement, nous plantons la tente et nous dirigeons vers la première tyrolienne, située à 2,5km du campement, histoire de voir à quoi elle ressemble et de la tester (et de me permettre de dormir un peu cette nuit ;)). Après nous être un peu perdus, nous y arrivons. La tyrolienne n’est pas très longue, pas très très haute (environ 8m), par contre le courant de la rivière en contre bas y est assez fort et le lieu de réception de l’autre côté de la rive est un peu pentu. Alexis se lance en premier, faisant tranquillement un aller-retour pour tester. L’aller se passe nickel (il faut un peu pousser sur les bras car elle est plus haute de l’autre côté). A l’arrivée, après quelques efforts pour réussir à ouvrir le mousqueton de la poulie, il réussit enfin à faire demi-tour, prenant cette fois un peu de vitesse pour traverser (bah oui c’était plus haut de l’autre côté). Ne voulant pas me risquer à prendre de la vitesse (il y en a qui ne savent pas ce qu’ils ratent car c’était vraiment le plus sympa…), je ne testerai la tyrolienne que sur un cinquième de la longueur, juste pour me rassurer, avant de revenir dans le même sens. On verra demain mais ça devait le faire ! Envoyer les sacs va être une autre histoire par contre ^^.

Nous rentrons ensuite tranquillement au campement, pour ma part un peu rassurée pour nos aventures du lendemain.

Lago Toro

Lago Toro

El Chalten, Parc National Los Glaciares

En tente, campement Laguna Toro

Les gardes du parc sont un peu pointilleux sur le matériel pour le circuit Huemul (voir un peu désagréables sur la manière de s’adresser à vous lorsque vous vous enregistrez).
Voici le matériel à avoir pour le circuit Huemul (sans vérifier que vous savez l’utiliser) :
> Un baudrier par personne.
> Deux mousquetons par personne dont un en acier par groupe.
> Une ligne de vie.
> Une corde de 20 mètres.
> Du gaz.
> Une carte topographique papier du circuit.

De nombreuses boutiques en ville louent ce matériel, le moins cher que nous ayons trouvé étant 100 ARS par jour à Viento Oeste, à l’extrémité opposée de la ville par rapport au terminal de bus
Pour le jour 1 du circuit Huemul (16 km), nous avons marché 4h15 (avec des sacs contenant juste ce qu’il faut d’équipement et de nourriture pour 5 jours de trek et sans compter les pauses).