Gaia by night

Gaia by night

Nous nous réveillon tôt, ayant une petite journée de transport devant nous. Nous sortons de l’auberge pour aller prendre notre petit déjeuner chez notre ami souriant, mais grosse déception, comme beaucoup de restaurants et autres magasins dans la rue, celui-ci est fermé ! C’est tous tristes de ne pas avoir pu lui dire au revoir que nous nous dirigerons donc vers le bus pour rejoindre le terminal terrestre.

Après une heure de trajet peu confortable, nous arrivons et achetons deux billets pour rejoindre Tena, capitale touristique de l’Amazonie équatorienne.

Départ à 11h. Selon les indications d’Agustin, gérant du lieu où nous allons, il faut 5h à partir de Quito pour arriver chez Gaia. Le bus allant extrêmement lentement, nous mettrons déjà 5h30 pour rejoindre Tena (survivants à John Wick 1 ET 2…). Une heure d’attente à Tena et nous enchaînons sur un deuxième bus d’une heure pour rejoindre une rivière que nous traverserons en bateau avant de prendre un taxi pour rejoindre Gaia. Il est presque 19h quand nous arriverons enfin.

Nous rencontrons Agustin (le gérant), Mario (le professeur d’espagnol), Néné Malo et Isa les cuisiniers/hommes de ménage, et quatre clients Suisses et Hollandais tous juste arrivés pour une semaine de cours d’espagnol.

Nous rencontrons également Mauricette, l’araignée gigantesque dans l’espace commun (qui apparemment n’était pas dangereuse), puis juste avant de nous coucher, Mauricette la sauterelle géante, que nous (je vous laisse deviner qui se cache derrière ce « nous ») réussirons finalement à convaincre d’aller dormir dehors ;). Puis nous nous endormirons au doux son des cigales, crapauds, perroquets et autres animaux locaux.

Quito, Tena, Ahuano

Gaia Amazon Lodge and Spanish School

Des bus partent régulièrement du terminal de bus Quitumbre pour Tena. Prix : 7,50$. Durée : 5h30.
Pour se rendre à Ahuano depuis Tena il faut :
> Prendre un bus jusqu’à Punto Ahuano (Flota Pelileo) à la station de bus locaux de Tena (à quelques blocs de celle des bus nationaux). Prix : 1,50$. Durée : 1h.
> Prendre un canoë pour traverser la rivière. Prendre un bus jusqu’à Punto Ahuano à la station de bus locaux de Tena (à quelques blocs de celle des bus nationaux). Prix : 0,50$. Durée : 30 secondes.
> Prendre un taxi jusqu’à Ahuano. Nous l’avons pris jusqu’à Gaia Amazon, plus loin que le village et avons mis 15 minutes et payé 5$.
Dans Quito, beaucoup de magasins et restaurants sont fermés le dimanche. Le centre historique était quasi désert le dimanche matin à 9h.

6 petits pains complets en boulangerie : 1$
Jus de fruit au terminal terrestre : 1,5$
Bus Quito – Tena : 7,50$
Bus Tena – Punto Ahuano : 1,50$
Canoë Punto Ahuano : 0,50$
Taxi Punto Ahuano – Gaia Amazon : 5$

Quito colonial

Quito colonial

La journée sera difficile pour Alexis qui restera cloué au lit pendant quasiment toute la journée (chacun son tour…). Pendant ce temps, je pars pleine d’ambition à la recherche des quelques éléments dont nous avons besoin avant de partir vers l’Amazonie : un petit sac à dos (la fermeture éclair du mien ayant rendu l’âme), des piles, des timbres et un endroit où changer mes soles (devise péruvienne) contre des dollars…

Quito colonial

Quito colonial

Je retourne prendre le petit déjeuner chez le même Monsieur trop gentil, qui me qualifiera de « dangereuse » en apprenant que je travaille dans la sécurité informatique et me demandera quel est mon auteur français préféré (j’étais bien embêtée… « Vous ne voulez pas des films plutôt ? » ;)).

Puis c’est parti pour le marché artisanal La Mariscal à la recherche d’un sac à dos. Pour une fois, j’aurai un choix de riche car le sac à dos fait partie des 10 articles vendus en masse sur le marché (avec des châles, des pulls, des magnets, des bijoux et du chocolat en gros…). Après avoir parcouru les 10 rangées de petites boutiques et fait abstraction des dizaines de sollicitations de chaque vendeur, j’arrête mon choix sur un sac, avec un prix descendant de 22 à 15$ sans avoir à négocier (j’avais un peu la flemme de négocier plus, ça devait largement être possible…) et repars le sac plein mais les mains libres, ce qui faisait plaisir ! En chemin, j’avais trouvé des piles ce qui m’amène à 50% de réussite en moins de deux heures. C’est l’heure maintenant de trouver du change et des timbres. Je rentre dans la Banque d’Equateur qui m’informe que la Banque Centrale échange des monnaies, mais ferme le week-end… Bon, ça se complique. Et comme anticipé, la poste est également fermée les samedis et dimanches. Ce sera pour plus tard. Donc pour la Colombie sûrement… Ça m’aura tout de même fait une jolie balade entre le Quito moderne et le Quito colonial.

Puis nous finirons la journée à regarder des films tranquillement à l’hôtel…

Quito

Escocie Vargas, 13,44$ la nuit (puis 11,20$ sans passer par booking) en chambre double avec salle de bain privée (initialement devait être commune), très propre, très bien situé dans le centre historique de Quito, personnel très sympathique, par contre, WiFi uniquement dans le hall d’entrée, le petit déjeuner est une blague (un café pas bon et un bout de pain), pas de fenêtre dans la chambre, 6$ par nuit pour utiliser la cuisine (quand on peut manger pour 2$ dans la rue…)

Les banques et La Poste sont fermées le samedi en Équateur. Il est seulement possible d’accéder aux distributeurs.

Sac à dos au marché artisanal de la Mariscal : 15$ (non negocié, même si le prix initialement annoncé était de 22$)
Cornet glacé : 0,50$
Pizza dans une pizzeria de quartier : 2$ la petite, 5$ la normale, 8$ la très grande

Quito colonial

Quito colonial

Aujourd’hui, nous nous re-promenons tranquillement dans le cadre historique de Quito, en profitons pour faire quelques courses et tenter un restaurant végétarien (histoire de changer du poulet) avant de nous ré-offrir une petite sieste l’après-midi. Nous finirons cette journée sur une simple mais excellente pizza (nous avons vraiment besoin de changement gastronomique… ;)).

Quito

Escocie Vargas, 13,44$ la nuit (puis 11,20$ sans passer par booking) en chambre double avec salle de bain privée (initialement devait être commune), très propre, très bien situé dans le centre historique de Quito, personnel très sympathique, par contre, WiFi uniquement dans le hall d’entrée, le petit déjeuner est une blague (un café pas bon et un bout de pain), pas de fenêtre dans la chambre, 6$ par nuit pour utiliser la cuisine (quand on peut manger pour 2$ dans la rue…)

Avocat au marché central : 0,5$
Mangue au marché central : 0,5$
1kg de fraise au marché central : 1$
Pizza moyenne dans une pizzeria : 4,5$

Vue sur Quito depuis le parc Itchimbia

Vue sur Quito depuis le parc Itchimbia

Vue sur Quito depuis le parc Itchimbia

Vue sur Quito depuis le parc Itchimbia

Notre bus qui devait arriver vers 7h arrive à 6h à Quito. Nous émergeons difficilement après une nuit compliquée (nous sommes un peu descendus en gamme par rapport aux nuits précédentes). Nous nous retrouvons dans le plus grand terminal de bus que nous ayons eu depuis le début de notre voyage. Les bus arrivent et repartent les uns après les autres, sans arrêt, le long d’une sorte de dépose minute. Et le terminal parait entièrement neuf, nous nous croirions dans un aéroport. Nous nous renseignons rapidement pour savoir comment aller en Colombie depuis Quito, apprenons que nous devrons prendre un bus de 6h pour nous amener à Tulcan, ville équatorienne située à la frontière avec la Colombie, puis traverser. Cette information en poche, nous allons prendre un bus pour rejoindre le centre de Quito (le « bussoport » où nous sommes se situant à 10 km du centre). Nous prenons le C4 pour la Plaza Del Teatro, juste à côté de notre hôtel. Nous paierons 0,25$ pour 45 minutes de bus, incroyablement peu cher.

Nous trouvons notre hôtel, dans une rue du centre historique (où en pleine journée et à la vue de tous travaillent des dames aux activités pas forcément légales…). Nous y sommes vers 7h30, avec à peu près 7h d’avance sur le check-in qui est à 14h… Dans un premier temps, on nous dit que nous pouvons laisser nos sacs et revenir plus tard, puis le temps que nous nous posions deux minutes, on nous propose une chambre avec salle de bain privée, déjà libre, pour le même prix que la chambre avec salle de bain partagée que nous avions réservée. Bingo ! Après une petite douche salutaire, nous partons explorer (ou ré-explorer) le centre de Quito avant le déluge prévu de l’après-midi. C’est sous le soleil que nous visiterons le parc Ichimbia, ses jolies vues sur Quito, son hôpital aux vues sûrement pas mal, ses terrains de sports et joueuses de football n’ayant pas forcément convaincues le fan de foot qu’est Alexis. C’est encore sous le soleil que nous nous baladerons dans le Quito colonial, ses innombrables églises, places et boutiques. De quoi me rappeler quelques souvenirs de mon précédent passage. Puis nous retournerons à l’hôtel pour une longue sieste histoire de compléter notre nuit agitée et trop courte.

Puis en fin d’après-midi, nous nous rendons à la Maison de la Culture Equatorienne, où se déroule une conférence et la projection d’un documentaire « Apologie de l’Everest », principale raison de notre venue à Quito ce jour-là (nous aurions sinon choisi un coin de l’Equateur que je n’avais pas déjà visité). Il y a un an, Carla Perez, la guide de montagne qui accompagnait le groupe UCPA avec qui j’étais partie six ans plus tôt en Equateur, a été la septième femme au monde et la première sud-américaine à gravir l’Everest sans apport d’oxygène artificiel (après avoir essayé une première fois en 2013 et s’être arrêtée à moins de 300m du sommet à cause du froid). J’avais suivi, très impressionnée, sa préparation et son ascension (non sans stress quand on sait à quel point cette ascension est dangereuse) via Facebook l’an dernier (c’est impressionnant à quel point on peut être connectés même dans des endroits insoupçonnés) et en voyant qu’ils faisaient un retour d’expérience sur cet événement pile quand nous entrions en Equateur, nous ne pouvions pas louper ça. Et ça valait le coup. Ivan Vallejo, alpiniste Equatorien ayant gravi les 14 sommets du monde de plus de 8000m sans apport d’oxygène supplémentaire, a présenté le parcours impressionnant de Carla, suivi d’une vidéo de 15 minutes sur les derniers mètres de Carla avant d’atteindre le sommet, puis d’une série de questions / réponses que notre espagnol, bien que commençant à être pas trop mal, ne nous aura pas permis de parfaitement comprendre.

Carla, souvenirs d'il y a six ans...

Carla, souvenirs d’il y a six ans…

Quito

Escocie Vargas, 13,44$ la nuit (puis 11,20$ sans passer par booking) en chambre double avec salle de bain privée (initialement devait être commune), très propre, très bien situé dans le centre historique de Quito, personnel très sympathique, par contre, WiFi uniquement dans le hall d’entrée, le petit déjeuner est une blague (un café pas bon et un bout de pain), pas de fenêtre dans la chambre, 6$ par nuit pour utiliser la cuisine (quand on peut manger pour 2$ dans la rue…)

De nombreux petits restaurants proposent des petits déjeuners pour entre 1,25$ (version continentale) et 2,50$ (version locale avec seco de pollo…). Nous en avons trouvé un super rue Manabi (super gérant et bon petit déjeuner : pain et fromage, deux œufs, thé / café / chocolat et un super jus de fruit pour 1,5$)
De nombreux restaurants proposent des déjeuners entre 2$ et 3$ (soupe, plat, refresco et parfois dessert)
Nous avons vu très peu de bureaux de change dans le Quito historique. Assez surprenant par rapport aux autres villes sud-américaines.
De nombreux magasins proposent des impressions de photo dans le centre de Quito. La qualité n’est pas forcément top mais les prix peuvent varier de 2,25$ les 4 à 0,80$ les quatre.

Petit déjeuner dans un petit restaurant : 1,5$ (pain et fromage, deux œufs, thé / café / chocolat et un super jus de fruit pour 1,5$)
Déjeuner dans un petit restaurant : 2,5$ (soupe, huitième de poulet à la roche avec riz, refresco)
Empanada frite dans un restaurant de rue : 1$
Bus de ville (quelque-soit la distance) : 0,25$
Un nuit en chambre double avec salle de bain privée : 13,50$
Impressions de photos : 0,80$ les quatre (qualité bof)