Nous sortons de la tente hyper facilement (le froid joue beaucoup sur la vitesse de sortie du duvet et de remballage de la tente et pour une fois, il ne faisait pas si froid au réveil !) et hop, 1h10 de descente avant de rejoindre le village de Theth. Nous trouvons notre auberge/camping pour la nuit, posons nos sac et partons pour le centre d’information à la recherche de notre randonnée de la journée. Au bout de quelques minutes d’échange avec la fille du centre d’information, nous décidons de nous rendre au Blue Eye, piscine d’eau claire, principale attraction touristique du coin. Il faut 3h pour y aller, 3h pour revenir, il est 10h30, nous n’avons rien mangé depuis les 3 biscottes de la veille, nous ne sommes pas large en temps… Nous allons prendre un petit café et nous nous lançons.

En suivant les conseils de la fille du centre d’information, nous longeons la route pendant 2h, puis nous bifurquons pour monter jusqu’au Blue Eye. La portion sur la route, en plein soleil, fut extrêmement longue et difficile. Franchement pas la meilleure randonnée que nous ayons faite. Ensuite, le chemin jusqu’au Blue Eye est plutôt sympa, et le site a l’arrivée est également assez joli. Rien d’extraordinaire, mais ça vaut quand même le détour. Nous mangerons une super salade (leurs tomates sont vraiment excellentes) avant de faire demi-tour.

Blue Eye

Blue Eye

Au retour, nous emprunterons un chemin sur la rive en face de la route, beaucoup plus sympa que le trajet aller ! Nous longeons la rivière, passons sur des petits ponts, avec vue sur la montagne en fond. Un petit détour par la très jolie église de Theth et retour a l’auberge pour planter la tente et bénéficier d’une douche salutaire. On nous avait conseillé l’auberge pour sa très bonne cuisine, nous n’avons pas été déçus ! C’était un festin : excellente soupe de légumes, excellent poivrons farcis au riz, excellent pain, excellente crème fraîche artisanale, excellentes aubergines aux poivrons, fromage de chèvre, et un petit kaki en dessert ! (N’hésitez pas à manger végétarien, la semelle de viande que nous avons eu était la seule déception du repas). Tout ça en compagnie de deux Anglais, voyageurs longue durée et de Rosa, la gérante de l’auberge : une excellente soirée !

Eglise de Theth

Eglise de Theth

Thëth

Theth, Rrupa Pal Guesthouse, 3€ la nuit en camping, 8€ le dîner (excellent et en quantités astronomiques), 4€ le petit déjeuner. Hôte très sympa (on a surtout vu Rosa, la fille de la gérante, qui parle bien anglais), salle de bain pas hyper pratique mais avec eau chaude.

Nous avons mis 1h10 entre l’endroit où nous avons campé et le village de Theth (3,4km, 596m de dénivelé négatif).
Nous avons mis environ 3h (2h50) pour rejoindre le Blue Eye en partant de Theth par la route (9,7km, 267 entre le point le plus haut et le point le plus bas). Le chemin par la route n’est pas fou, nous l’avons fait en plein soleil au pire moment de la journée ce qui l’a rendu encore plus difficile. Il faut environ 2h jusqu’au pont (sur la route), puis 1h pour monter jusqu’au site. Nous avons mis 3h pour remonter jusqu’à l’auberge par le chemin (beaucoup plus sympa), sur l’autre rive (9km). Au centre d’information, on ne nous avait pas du tout parlé de ce chemin qui pourtant est beaucoup plus joli. Nous conseillerions de faire du stop sur la route pour y aller et de remonter par le chemin à refaire (sauf si vous préférez descendre ce qui n’est pas notre cas).

3€ par personne la nuit en tente
8€ le dîner en auberge (entrée, plat, fruits + fromages et quelques autres à côté à goûter)
4€ le petit déjeuner en auberge

Col entre Valbonë et Theth

Col entre Valbonë et Theth

Aujourd’hui nous marchons de Valbonë à Theth, village de montagne albanais non accessible par la route depuis Valbonë. Nous devons monter environ 1000m, passer un col, et redescendre 1100m. Départ de l’auberge à 8h15 sans avoir dit au revoir au chat. Depuis l’auberge où nous avons dormi, le “centre” de Valbonë est à environ 2 km et le démarrage de la randonnée est à environ 6 km. Pour nous éviter les 6 km sur route goudronnée nous décidons de lever le pouce pour nous rapprocher le plus possible du démarrage de la randonnée.

Passage en forêt

Passage en forêt

À 8h45, après avoir levé le pouce deux fois et être montés dans deux véhicules, nous commençons la randonnée. Ça débute dans la vallée, au milieu des arbres orangés, sur un terrain plat et caillouteux qui devait être autrefois une rivière. Puis ça commence à grimper dans les bois. Au bout d’1h30 / 2h, la vue se dégage et nous pouvons apprécier un très joli point de vue sur la vallée, qui deviendra de plus en plus impressionnant au cours de la montée jusqu’au col. On a beau être hors saison, nous croisons quand même pas mal de monde qui montent sur le chemin (une vingtaine de personnes en tout). Ceci explique le nombre d’auberges à Valbonë et Theth et le nombre de restaurants croisés sur la route. Nous passons un peu de temps à profiter de la vue au sommet avant d’entamer la descente. Deux randonneuses allant dans l’autre sens nous parlerons en chemin d’un super spot de camping avec vue sur les montagnes situé quelques kilomètres plus bas. 30 minutes plus tard, nous nous arrêtons donc pour passer la nuit seuls au milieu des montagnes au spot indiqué (trop posés) !

Superbe spot de camping improvisé

Superbe spot de camping improvisé

Valbonë

Camping sauvage à 3,3 km avant d’arriver à Theth, super spot ensoleillé jusqu’à assez tard (sans eau, prévoir d’en récupérer près du restaurant quelques kilomètres plus haut).

La randonnée de Valbonë à Theth est techniquement facile et même s’il faut bien grimper, tout à fait faisable pas quelqu’un de modérément sportif.
Nous avons mis environ 3 heures depuis la fin de la route goudronnée jusqu’au col (7,5km de distance et 820m de dénivelé positif).
Nous avons mis environ 1h30 entre le sommet et notre spot de camping (2,8km, 480m de dénivelé négatif).
Nous n’avons pas vu d’eau en dehors des restaurants sur la montée. Nous avons trouvé de l’eau d’un ruisseau 1h après avoir entamé la descente.
100% de réussite sur le stop entre le centre de Valbonë et le départ du trek (2/2).

Un réveil difficile après une courte nuit, un café offert à l’auberge et hop nous voici dans la rue à 6h45 pour prendre notre premier bus de la journée. Nous nous rendons à Valbonë, dans les Alpes albanaises, pour y randonner un ou deux jours. Nous aurons trois étapes avant d’arriver là-bas : un bus, pour nous rendre jusqu’à un ferry, puis un autre bus. Nous n’attendons pas 5 minutes avant de monter dans le bus et nous voilà partis pour 1h45 de bus vers notre premier arrêt, le point de départ du ferry. Nous sommes dans un bus local, transportant uniquement des Albanais. Nous nous rendrons compte à la fin du trajet que ce bus transportait majoritairement des enseignants et élèves d’écoles assez isolées suitées entre Shkodër et Koman. Ceci en plus des 4 ou 5 personnes laissées à peu près au milieu de nulle part dans des endroits complètement désertiques et improbables en cours de trajet. Ce qui arrive souvent dans les bus locaux de pays sur des routes peu empruntées, et on est à chaque fois hyper curieux de savoir ce que ces gens vont faire au milieu de nulle part ! Le trajet est sympa, au milieu des milliers de grenadiers (dont beaucoup de sauvages) dont les fruits arrivent à maturité. Nous goûterons les grenades, après ce trajet, nous n’avons aucun doute sur le fait qu’il s’agisse de fruits locaux de saison !

Ferry sur le lac Koman

Ferry sur le lac Koman

Nous retrouvons pas mal de touristes (Allemands, Japonais et Polonais majoritairement) sur le ferry. La balade (de 2h30) sur le lac (qui s’apparente un peu à un long canyon) entre les montagnes est très jolie. Puis nous prenons le dernier bus, qui nous fait découvrir des paysages de plus en plus magnifiques. Nous arrivons à Valbonë en peu de temps (j’avoue m’être légèrement assoupie ce qui a rendu l’heure encore plus courte ;)) et sommes laissés au centre du village par le chauffeur (qui aurait pu nous laisser directement dans notre auberge si nous avions été assez précis sur son nom ^^). Nous sommes dans une vallée vraiment très belle, au milieu des montagnes, au milieu d’arbres aux couleurs de l’automne, à côté d’une rivière aux eaux transparentes… Le paradis ! Nous retombons sur terre en nous retrouvant devant une auberge fermée, au milieu de nombreux travaux (le site se développe…). Puis nous nous rendons compte que notre auberge n’est pas du tout celle-ci et marchons deux kilomètres en sens inverse pour nous retrouver dans une auberge avec une superbe vue sur les montagnes, des jardins, au milieu des poules (et d’un chat !) accueillis par Drita qui ne parle pas un mot d’anglais avec une immense sourire du thé, des pommes (de l’arbre du pommier d’à côté) et du raisin (idem :)). Petit après-midi tranquille avant notre randonnée de demain !

Lac Koman

Lac Koman

Valbonë et ses couleurs automnales

Valbonë et ses couleurs automnales

Shkodër, Valbonë

Bujtina Ahmetaj, 25€ (3125 lek) la nuit pour une chambre double avec salle de bain partagée et petit déjeuner inclus. Chambre ultra spacieuse (et lit 4 places), guesthouse avec une superbe vue sur la montagne, et une hôte ne parlant pas du tout anglais mais vraiment très accueillante ! Les repas n’étaient par contre pas terribles (pas mal de produits frits : poulet, pommes de terre, beignets le matin…).

Pour nous rendre à Valbonë, nous avons choisi l’option bus jusqu’à Koman, ferry jusqu’à Fierzé puis bus jusqu’à Valbonë. Il est également possible de s’y rendre directement par la route, mais le ferry sur le lac Koman est une étape sympa.
> Chaque portion coûte 5€. Le total fait 15€. Nous avons payé 4000 lek pour les trois.
> Nous sommes partis de Shkodër (en face de la mosquée) 6h45 et sommes arrivés à Valbonë à 12h45. Le premier bus a mis environ 1h45 jusqu’au ferry de Koman. Le ferry a duré 2h30. Le second bus a mis environ 1h jusqu’à Valbonë.
> – Le bus de Shkodër à Koman était un bus local que nous aurions eu du mal à prendre sans être accompagnés par le gérant de notre auberge (pas d’arrêt marqué, par de numéros de bus…).
> La route de Shkodër à Koman est globalement en bonne état, même si quelques portions se font sur une route avec pas mal de nids de poule. Le trajet faisable en voiture standard selon nous (mais en plus de 1h45). La route de Fierzé à Valbonë est en très bon état et passe par un village où il est possible de s’approvisionner en à peu près tout.

4000 lek ou 15 euros comprenant bus Shkodër Koman – ferry Koman Fierzé – bus Fierzé Valbonë (5 euros par transport)
Bière au dîner : 1€ (125 lek)
Diner : 3€ le plat (375 lek), 1€ la soupe (125 lek)

Vue depuis la Citadelle de Rozafa

Vue depuis la Citadelle de Rozafa

Nous récupérons notre petite voiture à l’aéroport de Tirana et direction Shkodër, dans le nord du pays, où nous allons passer quelques jours dans les Alpes albanaises. Nous craignions d’arriver un peu tard dans la saison pour pouvoir profiter de cette région mais finalement, la région n’est pas aussi haute que nous le pensions (entre 500 et 1500m) et les températures encore correctes.
A Shkoder, nous nous baladons dans le centre ville (qui tourne globalement autour d’une rue piétonne bien animée : la Rruga Kol Idromeno) et allons visiter la Mosquée de Plomb (pas immanquable mais sur le chemin de la citadelle) et la citadelle de Rozafa. Nous y sommes vers 17h, au moment où le soleil descend, et cela rendra les points de vue sur les alentours depuis le haut de la citadelle très beaux. Nous ne sommes pas des fous d’histoire et d’architecture mais  visite vaut quand même le détour. La citadelle surplombe la ville, le lac, et observer les vues au milieu de ses vieilles pierres fût franchement sympa !
Une fois arrivés à notre hôtel, le gérant y refera nos plans initiaux qui étaient de faire du stop jusqu’à Theth (village assez isolé dans les montagnes albanaises), de marcher de Theth à Valbonë, puis de rentrer soit en stop, soit en ferry via le lac de Koman. La saison n’étant plus la saison haute, le gérant nous conseille d’inverser le sens du trajet (les bus depuis Shkodër jusqu’à Theth ne partent pas toujours faute d’être remplis). Mais nous n’aurons pas de problème dans l’autre sens pour rentrer. Nous nous demandons comment il est possible que les bus puissent fonctionner dans un sens mais pas dans l’autre… Mais comme nous sommes redevenus des touristes riches et pressés, nous écoutons notre hôte trop gentil et nous décidons à partir le lendemain à 6h45 (aïe…) pour Valbonë. Quelques courses pour nos midis (impossible de trouver une forme de pain au supermarché, ni pain de mie, ni pain pita…, nous nous sommes rabattus sur des biscottes ^^), un dîner dans un restaurant hyper spacieux et classe (dont le prix des plats était équivalents aux autres restaurants) devant Espagne – Angleterre sur vidéo projecteur (nous sommes là depuis 3 jours et nous avons déjà vu 3 vidéo projecteurs dans les auberges ou bar, c’est une institution !).

Citadelle de Rozafa au coucher du soleil

Citadelle de Rozafa au coucher du soleil

Vue sur Skhodër depuis la Citadelle de Rosafa

Vue sur Skhodër depuis la Citadelle de Rosafa

Tirana, Shkodër

Hostel Tarabosh, 2125 lek (17€) la nuit en chambre privée avec salle de bain commune. Spartiate mais très propre, gérant très gentil et très aidant. Parking surveillé H24 tout proche (300 lek, environ 2,4€ par 24h en passant par le gérant de l’auberge).

Des parkings publics surveillés existent dans les villes. Ils peuvent être un peu cachés mais peuvent être intéressants pour laisser sa voiture de location plusieurs jours toute seule pendant que vous visitez. A Shkodër, nous avons payé 300 lek par 24h (2,40€) mais à Tirana, nous en avons vu des beaucoup plus chers.
Nous avons mis environ 1h30 de route entre l’aéroport de Tirana et Shkodër.

Parking surveillé H24 dans le centre de Shkodër : 300 lek/24h (2,40€)
Visite de la Citadelle de Rozafa : 200 lek (1,60€) (
Pizza dans Shkoder : 500 lek (4€)

Pyramide de Tirana, vestige de l'Albanie communiste

Pyramide de Tirana, vestige de l’Albanie communiste

Journée on ne peut plus posée. Nous petit déjeunons tranquillement à l’auberge avec les autres guest avant de nous diriger vers le free walking tour de Tirana, où nous retrouvons environ 70% des gens avec qui nous avions petit déjeuné (à croire qu’il n’y a qu’une auberge dans la ville ^^). Elle nous est donnée par Eri, un étudiant en histoire de 27 ans, passionné et transmettant sa passion. La visite est franchement intéressante, surtout quand on ne connaît rien à l’histoire du pays à part qu’il a été dirigé par un dictateur communiste pendant de longues années jusqu’aux années 90. On y apprend les grandes lignes de l’histoire albanaise récente : les liens avec la Russie, les liens avec la Chine, le niveau de répression et d’isolation qui pesaient sur le pays pendant les années communistes. A quel point les Albanais sont encore meurtris de cette histoire, à tel point que la résidence du dictateur est conservée mais fermée au public, jusqu’à ce que le pays soit prêt à en faire un musée). A quel point ils ont encore du retard sur le capitalisme (KFC est la seule chaîne de fastfood aujourd’hui présente dans le pays, avec seulement un restaurant ouvert récemment, juste en face de la résidence du dictateur).
L’après midi, après avoir souscrit très facilement à un abonnement mobile, nous filons au Grand Parc, dans le Sud de la ville, parc rappelant un peu (oui vraiment un peu…) Central Park avec son immense lac, son côté vallonné et ses infrastructures sportives. Un endroit vraiment chouette où nous avons posé le hamac pour une sieste bien appréciée !

Tirana

Hostel Albania, 2750 lek (22€) la nuit pour une chambre privée avec salle de bain, incluant le petit déjeuner. Personnel très sympa et de bon conseil, un super toit terrasse aménagé, des chambres propres et assez spacieuses. Le petit déjeuner n’est pas extraordinaire.

Des visites guidées gratuites de Tirana partent tous les jours à 10h (et 18h – à vérifier) de l’Opera House (environ 2h30). Nous avons trouvé la visite très intéressante, à faire au début du voyage pour avoir un premier aperçu global du pays, de son histoire, de sa culture.
Il est très facile d’acheter une carte SIM albanaise. Des offres pour touristes sont disponibles (typiquement 10 minutes d’appel international et 10 GB de données pendant deux semaines pour 1300 lek (10,4€) incluant la carte SIM), mais il est aussi possible de souscrire aux offres standards. Nous sommes partis sur une option Vodaphone (dont nous avons lu que la couverture était meilleure que les deux autres opérateurs ABTelecom et @Telecom) à 1500 lek (12€) incluant 400 minutes d’appel local, 400 SMS locaux, 5,5 GB de navigation Internet et 10 GB d’utilisation des réseaux sociaux. La carte SIM est en supplément (100 lek, 0,8€).
La plupart des commerces sont ouverts le dimanche.
Les Albanais ne laissent habituellement pas de pourboire dans les restaurants. Néanmoins, ils sont apparemment attendus de la part des touristes, environ 10% de la note. Vous aurez le droit à des attentions particulières (cacahuètes offertes…) dans certains bars ou restaurants, a priori destinés à encourager le pourboire.

Glace deux boules chez un glacier artisanal : 80 lek (0,70€)
Bières importées (Erdinger) dans un bar de Blokku (50 cL) : 420 lek (3,40€)

Apéro d'arrivée sur la terrasse de l'auberge

Apéro d’arrivée sur la terrasse de l’auberge

A 14h30, notre avion atterrit et nous avons notre premier contact avec ce nouveau pays ! Autant le personnel aéroportuaire Serbe ne nous aura pas impressionné par son accueil et sa gentillesse, autant ici nous sommes déjà servis, dès le passage de la douane. Une fois sortis de l’aéroport, nous faisons face aux traditionnels “taxi ? taxi ?” voire même un “there is no bus, there was an accident, I can take you to the center for 10€ each”… Nous décidons de prendre notre temps et une heure plus tard, après avoir visité un peu l’aéroport, nous voilà bien partis en bus pour le centre ville.
Nous trouvons notre auberge, pas forcément très visible (nous avons eu un peu peur de revivre notre arrivée à Oulan Bator deux ans plus tôt où nous n’avions jamais trouvé notre auberge).
Un peu déphasés, nous optons pour une soirée des plus calmes (nous étions assez fatigués de nos semaines respectives) : une petite bière sur le toit terrasse aménagé de l’auberge (trop posés !), et une salade grecque dans un restaurant voisin.

Tirana

Hostel Albania, 2750 lek (22€) la nuit pour une chambre privée avec salle de bain, incluant le petit déjeuner. Personnel très sympa et de bon conseil, un super toit terrasse aménagé, des chambres propres et assez spacieuses. Le petit déjeuner n’est pas extraordinaire.

Une navette, Luna Express, fait le trajet Aéroport Rinas – Centre ville. Elle part toutes les heures à heures rondes (depuis l’aéroport et depuis le centre ville), elle dure environ 45 minutes et coûte 250 lek par personne. Arriver un peu en avance car elle peut vite se remplir.
Les distributeurs de la banque BKT ne prennent pas de commission sur les retraits. Vous en avez un dans l’aéroport en allant à droite après être sortis de la zone de récupération des bagages. Au contraire, les deux distributeurs présents dans la zone de récupération des bagages prennent chacun une commission sur les retraits : 700 lek (5,6€) pour 25000 lek (200€) retirés pour la banque Raiffeisen et 575 lek (4,6€) pour 25000 lek retirés pour la Société Générale.

Chambre privée pour deux avec petit déjeuner dans Tirana : 2750 lek (22€)
Dîner pour deux (plat végétarien avec une bouteille d’eau) : 1000 lek (8€)
Navette Aéroport – Centre ville de Tirana : 250 lek (2€)

Voilà, cela fait 323 jours, un peu moins de 11 mois que nous sommes partis de France et dans deux jours, nous y serons revenus. Deux jours, vous dites ? Eh oui… Ce ne sont pas moins de 4 vols et deux nouveaux pays qui nous séparent de la France (Carthagène, Miami, Hartford, Édimbourg, et enfin Paris). Nous n’allions tout de même pas finir notre tour du monde sans une traversée de l’Atlantique avec un bon vieux vol charter, sans passer 48 heures à faire un trajet qui pourrait en prendre 10 et sans tester une dernière fois la moquette d’un bon vieil aéroport ;)…
Sur ce… comme on dit la-bas : ¡Hasta pronto!

The End.

The End.

Carthagène

« Camping sauvage » dans l’aéroport d’Hartford aux USA (très confortable)

Pour rejoindre l’aéroport de Carthagène, il est possible de prendre un bus Trans « quelque chose », qui se prend sur le quai en face du Baluarte de San Pedro Martir. Le trajet coûte 2 100 COP (environ 0,60 €) et dure (une fois que vous avez réussi à arrêter le bus) à peine 10 minutes.
Nous avons voyagé pour 520 € entre Carthagène et Paris, en prenant 4 vols différents (un peu moins de 48 heures). Un Carthagène – Miami (Spirit), puis un Miami _ Hartford (Spirit), un Hartford – Édimbourg (Norvegian), puis un Édimbourg – Paris (Transavia). Les vols étaient loin d’être une partie de plaisir (notamment pour dormir) mais c’était l’option la plus économique. Attention cependant il faut rajouter au prix du vol, les 14 $ d’ESTA (Electronic System for Travel Authorization) pour entrer aux Etats-Unis, seulement si vous y êtes éligibles. Si par exemple, pour avez séjourné dans certains pays (comme l’Iran), vous devrez faire un vrai visa (valable dix ans) qui sera beaucoup plus compliqué à faire et coûtera également plus cher.

Bus Centre de Carthagène – Aéroport de Carthagène : 2 100 Cop (environ 0,60 €)

Los Zapatos Viejos

Los Zapatos Viejos

Ça y est, nous sommes à la veille du départ. Et ça fait un peu bizarre. La dernière nuit en auberge, les dernières visites (l’extérieur d’un château au centre de Carthagène et une statue de chaussures géantes), les derniers repas, les derniers achats de souvenirs, les derniers « Buenas! » « A la orden! » « Con gusto »… Et enfin… la dernière réorganisation du sac à dos pour être fin prêts pour le lendemain matin.

Art de rue, Carthagène

Art de rue, Carthagène

Carthagène

One day hostel, Getsemani, 32 000 COP (environ 9,14 €) le lit en dortoir de 8 lits avec petit déjeuner, chambres spacieuses, lits confortables, air conditionné pas très fort, salle de bain petite et sans pommeau de douche, très bon WiFi (même aux heures de pointe), bon petit déjeuner, personnel très sympa.

Remparts de Carthagène

Remparts de Carthagène

Nous l’avions déjà remarqué la veille, mais le centre de Carthagène, avec ses maisons coloniales basses et colorées, la musique omniprésente dans ses rues, ses malecones (bords de mer), ses milliers de boutiques de souvenirs, ses petites places, etc. nous rappellera beaucoup Cuba (les sollicitations incessantes et désagréables en moins).

Plaza de los Coches

Plaza de los Coches

Une évacuation parfaite

Une évacuation parfaite

Nous passerons la journée à arpenter ses rues, ses murs fortifiés bordant la mer, et également un peu ses boutiques de souvenirs. Nous sommes à deux jours du départ, il est temps de penser à ramener quelques souvenirs ! Et Carthagène est un très bon choix pour ça tellement elle regorge de boutiques d’artisanat (ou moins artisanat;)), pour tous les goûts et tous les budgets.

Le centre-ville est vraiment très joli, certes très touristique, mais assez vivant quand même, donc très agréable pour y errer sans but précis (chaleur mise à part).

Nous finirons cette journée sur le dernier repas indigeste de notre séjour : des bananes plantains frites, avec un mix de quatre ou cinq viandes revenues avec trois feuilles de salade et quatorze mayo différentes… j’ai nommé… les patacones con todo (mais surtout de la viande). Globalement, l’Amérique du Sud, à part quelques exceptions, ne nous aura pas impressionnée par sa gastronomie. Ils ont de très bonnes matières premières (spéciale dédicace aux énoooormes avocats et aux jus de fruits) mais les plats cuisinés (ceux pas chers) ne sont pas d’une finesse incroyable et manquent franchement de variété (caldo de pollo, seco de pollo, pollo a la plancha, pollo asado, arroz con pollo… c’est limite s’ils ne nous font pas du jugo de pollo (jus de poulet…)).

Le todos... (beurk...)

Le todos… (un mauvais souvenir…)

Carthagène

One day hostel, Getsemani, 32 000 COP (environ 9,14 €) le lit en dortoir de 8 lits avec petit déjeuner, chambres spacieuses, lits confortables, air conditionné pas très fort, salle de bain petite et sans pommeau de douche, très bon WiFi (même aux heures de pointe), bon petit déjeuner, personnel très sympa.

Carthagène regorge de boutiques de souvenirs, pour tous les goûts et pour tous les prix. C’est sûrement le meilleur endroit pour faire ses courses avant de rentrer. Des stands de rue proches de la paroisse San Pedro Claver sont très peu chers, sinon, Las Bovedas, au nord du centre ville, a un très bon concentré de boutiques de souvenirs.

Paso del Mango

Paso del Mango

Pour cette deuxième journée à Paso del Mango, nous montons tranquillement jusqu’à un belvédère situé dans les hauteurs de l’auberge. Comme nous aimons choisir le meilleur moment pour nos randonnées, nous quittons l’auberge vers 11h30, histoire de nous retrouver autour de midi / midi trente au mirador et de bien suer sur tout le chemin à l’heure où le soleil tape le plus. Nous arrivons au haut en même temps qu’un couple germano-péruvien vivant à Lima et en vacances pour trois semaines en Colombie (avec un bébé qui a dû lui aussi apprécier la chaleur).

La vue n’est pas extraordinaire, mais on voit les Caraïbes et les villes qui la bordent : Santa Marta, Taganga…
Après avoir fait un tour dans le Jacuzzi naturel d’à côté de l’auberge histoire de nous rafraîchir suite à cette petite heure / heure et demi de marche, nous passerons l’après-midi à profiter des quelques hamacs de l’auberge (il faut dire que mon état grippal n’allant pas vraiment en s’améliorant, nous n’avions pas vraiment l’envie de randonner beaucoup plus longtemps, surtout avec cette chaleur).

Au final, nous aurons passé deux jours sympathiques à Paso del Mango, le lieu n’est pas renversant, mais nous n’avons croisé quasi personne lors de nos escapades (à part quelques motos sur la route), l’endroit est calme, et pour ceux qui aiment les mangues, c’est vraiment le paradis car, si nous n’avions pas eu de vent au Paso del Viento en Argentine, nous avons pu nous régaler de nombreuses mangues ramassées au-dessous des arbres à Paso del Mango !

Paso del Mango

Finca Carpe Diem, 35 000 COP le lit en dortoir de 8 (environ 10 €), endroit joli, dans un beau décor et au milieu d’une zone pas très touristique, confort pas extraordinaire dans le dortoir (douche pas top), cuisine pas terrible (manque d’un peu de rénovation), lieu très prisé, notamment par les famille, ne faisant donc pas ressentir l’ambiance famille décrite dans tous les commentaires. En bref, lieu un peu surnoté.

Petit plongeon entre deux mangues

Petit plongeon entre deux mangues

Article à venir…

Santa Marta, Paso del Mango

Finca Carpe Diem, 35 000 COP le lit en dortoir de 8 (environ 10 €), endroit joli, dans un beau décor et au milieu d’une zone pas très touristique, confort pas extraordinaire dans le dortoir (douche pas top), cuisine pas terrible (manque d’un peu de rénovation), lieu très prisé, notamment par les famille, ne faisant donc pas ressentir l’ambiance famille décrite dans tous les commentaires. En bref, lieu un peu surnoté.

Ce ne sont pas cette journée de bus et ses deux jours à marcher dans la chaleur de Tayrona qui m’auront permis de récupérer. Nous prenons donc une journée à trainer avant de nous remettre en route pour Minca, un village situé dans les hauteurs de Santa Marta, avant-dernière destination de notre long voyage. En soirée, nous retrouvons pour la troisième fois après la Mongolie (première semaine !) et la Bolivie, Laura et Quentin, deux français tourdumondiste rentrant également d’ici peu de temps en France. L’occasion de partager une Club Comlonbiana et une part de pizza devant la cathédrale, stand devenant un peu notre QG à Santa Marta.

Wilfried !!

Wilfried (dans un état représentatif du notre ce jour là ;))

Santa Marta

Hostal El Españolete, 50 000 COP (14,50€) pour un lit double dans un dortoir de 9 personnes (sinon, 28 000 COP pour le lit simple). Très propre, salle de bain moyenne (eau tiède voir froide), réseau Wi-Fi très satisfaisant (le meilleur de Colombie, jusqu’ici)

Le 20 juillet, jour de fpete d’indépence de la Colombie, les magasins ferment l’après-midi à partir de 15h.
Il est posible d’acheter quelques médicaments en grande surface, en Colombie.

Bière dans un bar, proche de la Plaza de los Nivios : 3 500 COP (environ 1 €)