Museo Del Oro

Museo Del Oro

Museo Del Oro

Museo Del Oro

Nous arrivons à Bogota vers 9h, avec 1h30 de retard sur l’horaire prévu. Il faisait chaud, les virages ne cessaient pas, la nuit a été agitée… Pas frais comme des gardons, nous mettons le cap sur le centre historique de Bogota. Après avoir fait beaucoup réfléchir la vendeuse d’une boulangerie (« Vous voulez vraiment prendre le bus ? »), nous réussirons à trouver un bus de ville, pas  vraiment juste devant le terminal de bus, afin de nous emmener jusqu’au centre ville.

Vers 10h, nous nous offrons un bon petit déjeuner avant de mettre le cap vers le musée de l’or, dont on nous a dit le plus grand bien. Une grosse heure de visite guidée, puis une grosse heure de visite indépendante pour découvrir le travail de l’or et l’histoire de la Colombie via les objets d’or retrouvés du passé : une visite très intéressante (pouvant être un peu rebarbative sans la visite guidée). Puis nous sortons nous balader dans le centre de Bogota, que, pour le peu que nous ayons vu, nous ne trouverons pas spécialement très joli. Nous atterrirons dans une exposition (gratuite, les musées en Colombie sont soit très peu chers, soit gratuits, pour ceux que l’on a vus) de Cartier-Gresson dans laquelle nous admirerons des photos datées d’il y a 150 ans d’un photographe ayant incroyablement beaucoup voyagé pour une époque où les distances étaient beaucoup plus longues à parcourir que maintenant et où les informations pour savoir où partir étaient beaucoup plus limitées…

Puis, direction chez Juan-Pablo Pablo, « mon cousin » (de ce que j’ai compris, son arrière-grand-père était le frère de mon arrière-grand-père). Une heure de bus, après avoir fait à nouveau beaucoup réfléchir tous les jeunes travaillant au musée de l’or (« Vous voulez vraiment prendre le bus ? »), et nous y sommes. Nous serons accueillis comme des rois, à coup de bonne charcuterie et fromage que nous n’avions pas mangés depuis un an, de bon vin rouge, et avec toute la famille ! Une très chouette soirée à discuter avec tout le monde.

Plaza Bolivar

Plaza Bolivar

Bogota

Chez la famille à Bogotá

Il est un peu compliqué de savoir quoi prendre comme transport en commun pour se déplacer dans Bogota (beaucoup de Colombiens ont une voiture ou prennent le taxi). Depuis le terminal de bus, nous avons marché 10 à 15 minutes jusqu’à une station de Transmilenio « El Tiempo », qui nous a amené directement dans le centre à la station Universidad (c’était plutôt rapide). Chaque trajet de quelconque bus coûte 2 300 COP (environ 0,70 €). La carte de bus coûte 3 000 COP (environ 0,90 €). Elle s’achète aux arrêts de Transmilenio. 
Il y a plusieurs visites guidées par jour au musée de l’or (en anglais et en espagnol). Les visites en anglais étaient à 11h et 16h lorsque nous y sommes allés. Les visites sont incluses dans les 4 000 COP (environ 1,15 €) d’entrée (ticket valable toute la journée, en pouvant sortir et entrer autant de fois qu’on veut). Le musée a une consigne (gratuite), dont deux placards permettent de laisser de gros sacs. Nous avons pu y laisser les nôtres toute la journée.
De nombreux musées et expositions sont gratuites dans Bogota, au niveau des musées Botero et Banco República.

Bus de ville Bogota : 2 300 COP (environ 0,70 €)
Museo del Oro : 4 000 COP (environ 1,15 €), incluant les visites guidées et valable un jour, pour autant d’entrées que vous voulez.
Carte de bus Bogota : 3 000 COP (environ 0,90 €)

Guatape

Guatape

Aujourd’hui, nous restons sur Guatape. Nous montons jusqu’à un joli mirador permettant d’observer Guatape et le lac d’un côté, puis La Piedra (sans les escaliers) de l’autre. Pour trouver le chemin, nous avons d’abord longé une route bordée de grandes villas aux terrains immenses et avec une super vue sur la Piedra, avant de rebrousser chemin ne voyant où monter et de s’enfoncer dans une rue résidentielle où se suivaient des petits châteaux de toutes les couleurs. Aux deux endroits, les propriétaires ne semblaient pas être dans le besoin… En haut du Mirador, nous partageons la vue avec quelques vaches avant de redescendre vers le centre-ville, ses rues ensoleillées et très colorées, ses bas-reliefs aux motifs et couleurs différents sur chaque maison. Nous sommes jeudi après-midi et la ville commence à s’animer, sentant l’approche du week-end.

Guatape

Guatape

Nous rentrons ensuite profiter des super hamacs avant de mettre le cap sur Bogota. Ecoutant les conseils de Gloria, propriétaire de l’auberge dans laquelle nous sommes, nous prenons un bus en direction de Medellin, et nous arrêtons à Marinilla (entre Guatape et Medellin), pour ensuite reprendre un bus de nuit vers Bogota. Il est 18h30 lorsque nous arrivons à Marinilla, nous achetons nos billets pour un bus de 22h15 (histoire de ne pas se retrouver à 4h du matin dans Bogota). Nous avons 3h30 à tuer et nous trouvons un petit restaurant très sympa où diner (une picada pour deux, énorme assiette de viande à sauce caramélisée, pas mauvais) et passer une partie de la soirée, notamment à regarder des clips passant en boucle à la télé (« Fais bouger la tê-te »). Nous montons dans notre bus grand luxe, avec sièges en simili cuir et écrans personnels (fonctionnant tous les deux cette fois, mais avec une sélection de film un peu limitée), dont nous ne profiterons pas vraiment, tombant de fatigue quasiment tout de suite.

Guatape, Marinilla

Bus de nuit Marinilla – Bogota (Tolima)

Pour aller de Guatape à Bogota (et j’imagine que ça marche dans l’autre sens), pas besoin d’aller jusqu’à Medellin. On peut gagner une heure sur chacun des trajat (Bogota – Medellin et Medellin Guatape) en s’arrâtent à Marinilla. Trois ou quatre petites agences de bus sont présentes en face du restaurant « El Codobes », avec des départs fréquents pour Bogota (compter entre 50 000 et 60 000 COP suivant le type de bus).
Un mirador, un peu au dessus du pont à la fin du centre de Bogota, offre une jolie vue sur la ville. Remonter la rue qui longe un bras du lac (côté centre-ville de Guatape) et… tenter des chemins ou demander (nous ne sommes pas sûrs d’avoir pris un chemin bien officiel)

Bus Marinilla – Bogota : 60 000 COP (environ 17,20 €)
Bus Guatape – Marinilla : 6 000 COP (environ 1,75 €)
Picada pour deux dans un restaurant de Marinilla : 20 000 COP (environ 5,75 €)

La Piedra (et son escalier)

La Piedra (et son escalier)

Nous partons de bonne heure de l’auberge pour Guatape, village situé au bord d’un lac situé à deux heures de bus de Medellín. Nous avalons trois bons petits pancakes dans un petit restaurant à côté de l’auberge et c’est parti pour une petite demi journée de transport : un petit métro pour aller au terminal de bus et un petit bus pour arriver à Guatape, puis vingt petites minutes de marche en découvrant le village pour nous rendre à l’auberge que nous avons repérée (qui devait être là plus loin du centre…). Vers 13h, nous sommes à destination. Nous nous posons quelques minutes, puis direction L’ATTRACTION du coin, le Mirador de La Piedra, point de vue situé en haut d’un énorme caillou, étrange formation géologique.
Nous avalons un petit sandwich, puis notre première arepa au fromage (spécialité colombienne : galette de maïs, fourrée ou non), dont le test est plutôt concluant.

Puis direction La Piedra, à une heure de marche du centre de Guatape. Nous avions déjà vu la bête en arrivant, dans le bus, et nous la découvrons de l’autre côté. Elle paraît vraiment haute et sortie de nulle part. Ses grands escaliers la défigurent un peu, paraissant comme une longue fermeture éclair montant le long de la pierre. Nous arrivons (en vie, malgré les endroits où il n’y a pas vraiment de place pour les piétons le long de la route) au pied de la pierre. Nous nous acquittons des 18 000 pesos de frais d’entrée et montons les 700 marches qui nous séparent du Mirador. Au final, nous mettrons dix minutes seulement pour arriver au sommet, pas de quoi en faire une montagne (bah justement, c’en est pas une, c’est un caillou !). Nous avons d’en haut une très jolie vue sur le lac, ses nombreuses petites îles (dont nous environs certains propriétaires), les vertes collines environnantes, les mannequins prenant 2 772 photos Facebook, les perches à selfies, les boutiques de glaces, de bières et de magnets (et de chorizo en polystyrène…)… Le panneau en bas indiquait « le plus beau belvédère du monde », il ne faut peut-être pas exagérer non plus.

Vue depuis la Piedra

Vue depuis La Piedra

Vue depuis La Piedra

Vue depuis La Piedra

Vue de La Piedra

Vue de La Piedra

Nous faisons ensuite le chemin en sens inverse, un conducteur de tuk-tuk voulant nous prendre à l’aller nous avait dit que le chemin était mieux en sens retour. Étrangement, c’est la même chose ;). Le temps de faire quelques courses au village et retour à l’auberge pour dîner et discuter avec notre coloc Belge, lui aussi en année sabbatique finissant incessamment sous peu…

Maisons de Guatape et leur bas reliefs personalisés

Maisons de Guatape et leur bas reliefs personnalisés

Maison de Guatape et leur bas reliefs personnalisés

Maison de Guatape et leur bas reliefs personnalisés

El Pato de La Piedra

El Pato de La Piedra

Guatape

Hostel Casa de Mamá, 20 000 COP (environ 5,80 €) la nuit en dortoir de 8, endroit très sympa et très calme, un peu éloigné du centre de Guatapé mais se faisant facilement à pied (en 10 / 15 minutes), propre, eau chaude, Wi-Fi fonctionnant extrèmement bien (il n’y a qu’une chambre et peu de personnes sur la connexion), cuisine à disposition ainsi que deux hamacs, Gloria, la propriétaire, est très gentille.

Des bus pour Guatape partent toutes les 10 minutes du terminal de bus Nord de Medellín (arrêt de métro Caribe). Au moins trois compagnies partent pour Guatape, avec chacune des bus toutes les 20 minutes. Nous avons fait le tour des compagnies, et l’une d’entre elles nous a fourni un ticket qui nous a valu une réduction de 1 500 COP par billet (12 000 au-lieu de 13 500 COP)
La Piedra este accessible à pied depuis Guatape en environ une heure de marche pour arriver au point de vente des tickets (18 000 COM, environ 5,20 €). En semaine, il n’y avait pas trop de monde au belvédère.
Guatape est assez petit. Une journée depuis Medellín suffit à se promener dans le village et aller à La Piedra. Après, s’y poser une nuit est sympa aussi (nous étions un peu excentrés, au calme, et en avons bien profité). Il y a aussi pas mal d’activités à faire autour (Rafting, ski nautique, randonnées…) mais nous n’avons pas testé.

Bus Medellín – Guatape : 12 000 COP (environ 3,50 €)
Une nuit en auberge (dortoir) : 20 000 COP (environ 5,80 €)
Entrée Mirador La Piedra : 18 000 COP (environ 5,20 €)
Sandwich jambon fromage : 3 500 COP (environ 1 €)
Arepa au fromage : 2 500 COP (environ 0,72 €)

Comuna 13

Comuna 13

Comuna 13

Comuna 13

Comuna 13

Comuna 13

Nous entamons cette deuxième journée à Medellín par la visite de la Comuna 13, un des quartiers historiquement les plus dangereux de Medellín, dont une partie peut aujourd’hui être visitée, à la fois pour ses maisons colorées en haut d’une colline et surtout pour son street art. C’est simple, on monte le long d’escalators à ciel ouvert et on admire les très jolies peintures murales présentes à chaque coin d’escalier. En haut des escalators, un mirador permet à la fois d’admirer la vue sur Medellín et sur le quartier lui-même. Le street art en plus du quartier en pente n’est pas sans rappeler un peu Valparaiso, le port en moins. On voit tout de même que le quartier ne respire pas la richesse et on ose imaginer que, sortis des bords des escalators au côté un peu bobo, la réalité de la pauvreté reprend vite le pas : des petites maisons en brique délabrées entassées les unes sur les autres séparées par des escaliers très étroits… La colline a néanmoins un charme certain et c’est pour nous un immanquable à Medellín. Nous reprenons ensuite le métro en sens inverse, et, inclus dans le prix du billet, nous offrons un aller-retour en Metrocable. Medellín possède en effet des remontées mécaniques, ayant notamment permis de désenclaver certains quartiers pauvres perchés sur les collines de la ville. Le trajet n’est pas indispensable mais offre, depuis la cabine, un autre point de vue sur la ville. Il permet de se rendre compte de l’étendue de Medellín et d’à quel point certains quartiers peuvent être isolés du fait du relief de la ville.

Comuna 13

Comuna 13

Comuna 13

Comuna 13

Comuna 13

Comuna 13

Plus tard, nous sortons du métro et rejoignons la même foule colombienne quittée la veille, dans le centre de Medellín. Ca faisait longtemps que nous n’avions pas vu une ville grouillant autant. Nous achetons un gros aguacate (avocat) à 1 000 pesos (0,30 €, ils ne coûtent rien, sont hyper bons et ne noircissent pas en les laissant ouverts…), deux petits pains, puis une bouteille de soda dans la même épicerie que la veille, ce qui nous vaudra d’avoir une réduction sur la bouteille (ça doit être la première fois de notre voyage qu’on nous vend un produit explicitement marqué 2500 pesos à 2000 pesos…).

Puis nous pique-niquons et réussissons à entrer dans le musée que nous n’avions pas pu faire la veille, celui-ci étant fermé : la Casa de la Memoria. Nous passerons plus de deux heures dans une salle de moins de 100 m2 à revivre l’histoire des guérillas colombiennes depuis les années quarante, année après année, et via des œuvres et photos montrant toute la violence vécue par ce pays durant/depuis des décennies : des attentats récurrents, des enlèvements, séquestrations et meurtres, des assassinats, ciblés notamment sur la presse, les défenseurs des droits de l’homme, les forces de l’ordre, les civiles… ; l’apparition de groupes civiles armés, les trafics de drogue, la corruption associée… Dans ce contexte, Medellín était jusqu’aux années 90 une des villes les plus dangereuses au monde (avec un des taux d’homicide les plus importants au monde), et a réussi à bien rebondir après la mort de Pablo Escobar en 1992. C’est incroyable de se dire qu’une ville où « l’on ne mettait pas les pieds » il y a une vingtaines d’année est devenue la ville préférée des Colombiens. Nous sommes sortis un peu retournés de ce musée… Puis direction le centre-ville à la recherche d’un bureau de poste. Nous avons en effet les cartes postales de deux pays à poster, attendant depuis plusieurs semaines dans notre sac-à-dos. Nous nous rendons dans un Servientrega, compagnie privée d’envoi de courrier, qui nous dira (et ça encore, c’est incroyable), qu’il est moins cher d’aller au service de poste national : le « 472 ». Sérieusement, ils n’ont pas trouvé plus auto-porteur comme nom ? Direction donc un bureau du 472, à dos cuadras (deux pâtés de maison). Nous passerons bien trente minutes à essayer de faire rentrer les timbres dans nos cartes postales minuscules. Puis retour à l’auberge pour une soirée tranquille avant de mettre le cap sur Guatape, village au bord d’un lac à 45 kilomètres (deux heures…) de Medellín.

Medellin

Casa Paraiso Hostal, 40 000 COP (environ 11,50€) la nuit en chambre double avec salle de bain partagée, endroit vraiment sympa, très propre, salle de bain de très bonne qualité (eau chaude, bon débit, température stable), réseau Wi-Fi très instable et de qualité moyenne, grande cuisine

La poste nationale colombienne s’appelle « 472 ». Il y a plusieurs bureaux partout dans Medellin. Les envois de cartes postales pour l’Europe coûtent 3 000 COP (environ 0,90 €). Il faut deux timbres, laissez donc assez de place pour les coller (nous avons un rien galéré ;))
Pour visiter la Comuna 13, prendre le métro jusqu’à San Javier, puis, en face de la station de métro (sur le trottoir d’en face), prendre un bus jusqu’à Escaleras Electricas (1 050 COP le trajet). De là, monter jusqu’aux escalators. Il existe également des visites guidées. 
Le ticket de métro coûte 2 300 COP (environ 0,70 €) quelque-soit le trajet, et est valable pour toutes les correspondances, Metrocable y compris.

Jus de fruit avec de l’eau : 2 000 COP (environ 0,60 €), avec du lait : 2 500 COP (environ 0,75€)
Un trajet en métro : 2 300 COP (environ 0,70 €)
Un gros avocat dans la rue : 1 000 COP (environ 0,30 €)
Un timbre pour l’Europe au 472 (Poste nationale) : 3 000 (environ 0,90€)

Iguane au jardin botanique de Medellin

Iguane au jardin botanique de Medellin

En route pour le marché Minorista, un énorme bâtiment sur deux niveaux où se mêlent fruits, légumes, viandes, poissons, etc.
On y trouve aussi une petite boulangerie où nous prendrons un petit croissant pas si mauvais ! On complètera le petit déjeuner avec un super jus de fruit. C’est quand même fou ces pays où il est possible de prendre un jus de fruits frais (mangue, fruit de la passion, papaye, goyave, etc.) pour moins d’un euro : ça va être difficile de revenir en France et de se passer de ça.
En plus des superbes étals de fruits et légumes, nous découvrons l’intégralité de l’anatomie du porc : oreilles, yeux, groin, colonne vertébrale, pieds, etc.

Botero

Botero

Après avoir révisé nos cours de biologie, nous filons au jardin botanique. Ce qui nous permettra de passer au volet chimie : des gens qui se piquent dans la rue sur notre chemin et le passage dans une rue où on nous demandera explicitement ce que l’on cherche et où nous répondrons innocemment que nous marchons juste. Un peu plus loin dans cette ruelle, on se verra proposer de quoi passer quelques soirées sympa et qui n’aurait pas déplu aux finances de monsieur Escobar.
Nous arriverons finalement au jardin botanico sans s’inquiéter d’être contrôlé positif (Tour de France oblige). Un parc très vert, avec beaucoup de fleurs et quelques animaux. On se retrouvera notamment nez à nez avec Ariane, l’iguane ! Un animal étonnant qui, comme certaines personnes de mon entourage, se meut peu mais se gave beaucoup ;- ))*

Un pigeon au super marché de Medellin

Un pigeon au super marché de Medellin

Troisième visite de la journée, la maison de la mémoire : un musée sur l’histoire de la Colombie et de Medellin. Pour y aller, nous nous retrouverons dans ce que nous appellerons la caille DVD cerdo (avis aux hispanophones). Puis un peu trop rapidement, nous nous apercevrons que ce musée est ouvert six jours sur sept… manque de pot, c’est le jour de la fermeture et nous serons nez à nez avec une porte close.

Nous nous rabattons sur la visite du point de vue de Nutibara. Une grosse colline qui offre une vue à quasi 360° sur la ville de Medellin. Pour la petite histoire, quand on n’est pas du coin, demander son chemin aux locaux est souvent une bonne idée. Tout du moins, jusqu’à ce que deux endroits radicalement opposés de la ville portent le même nom. C’est un peu comme si à Paris quelqu’un demandait “Comme faire pour aller à Charles de Gaulle ?” en voulant aller à l’aéroport et qu’on lui indique le parcours à suivre pour se rendre à Charles de Gaulle – Étoile. Voilà la situation dans laquelle nous nous sommes retrouvés pour aller à cette colline. Mais heureusement à Charles de Gaulle – Étoile, il y a le RER qui avec un petit changement permet de rejoindre l’aéroport…
Une fois en haut, malheureusement, la vue n’est pas si incroyable. La faute en revient principalement à cette ville quasiment intégralement construite de briquettes et sans autre couleur que ce rouge soviétique.

*Dit le mec qui peut passer la journée au lit à manger des cacahuètes 😉

Medellin

Casa Paraiso Hostal, 40 000 COP (environ 11,50€) la nuit en chambre double avec salle de bain partagée, endroit vraiment sympa, très propre, salle de bain de très bonne qualité (eau chaude, bon débit, température stable), réseau Wi-Fi très instable et de qualité moyenne, grande cuisine

La Casa de la memoria est fermée le lundi
Il est nécessaire d’avoir une carte de transport de la ville pour prendre certains bus, notamment le L2.
Les bus de ville dans Bogota coûtent environ 2 000 COP (0,55€).
Le prix et les principaux arrêts des bus de ville sont notés sur le pare-brise avant du bus.

Ticket de métro (peu importe la distance) : 2 300 COP (0,65€)

Salento

Salento

Nous sommes partis pour une belle journée de transport comme on les aime : départ 10h de Salento pour 7h de bus avant d’arriver à Medellín, notre prochaine destination. Medellín est la seconde ville la plus peuplée de Colombie (plus de deux millions d’habitants) et semble être la ville préférée des Colombiens : cela fait plusieurs fois que l’on nous cite Medellín comme lieu ou ville préféré de Colombie. Nous décidons donc d’aller y jeter un coup d’œil.

Nos coloc français ayant fait le trajet dans l’autre sens la veille nous mettent en garde : c’est de la route de montagne et les Colombiens peuvent conduire comme des fous, ils ont passé 7h à prier pour être en vie à la fin du trajet tellement leur chauffeur doublait les camions de manière risquée. Moi qui flippe en voiture et qui suis en plus malade, ça promet… Pour mettre toutes les chances de mon côté, nous avons réservé les places à côté du chauffeur. Normalement, ça secoue moins.

Vers 10h, nous levons l’ancre, avec à côté de nous le chauffeur le plus gentil de la planète, et en plus prudent sur la route ! Nous avons gagné au loto ;). Nous passerons une partie du trajet à discuter avec lui de la Colombie, de sa musique, ses joueurs de foot (pour cette partie j’ai laissé faire le fan de foot), etc. Entre ça et Fast and Furious 7, pour une fois en VO sous-titrée espagnol, le trajet passera plutôt vite. Grâce aux dizaines de films mal doublés que nous avons vu les mois précédents, Fast and Furious 7 nous a presque paru être un bon film ! Je me suis demandée si les chauffeurs ne passent pas Fast and Furious pour permettre aux passagers de relativiser la dangerosité de leur conduite ;).

Vers 17h, nous arrivons à Medellín, prenons un bus pour notre auberge. Nous sommes à côté d’un stade/complexe sportif, que nous aurons l’occasion de visiter, le bus ne s’étant pas vraiment arrêté à l’endroit anticipé. Nous arrivons, nous posons une petite heure, puis irons déguster une très bonne pizza, accompagnée d’une très bonne bière et d’un premier match de championnat colombien pas à la hauteur de cet excellent repas (oui, après 4 mois de pollo (poulet) dans tous les plats, une pizza hawaïenne devient un plat de haute gastronomie).

Salento, Medellín

Casa Paraiso Hostal, 40 000 COP (environ 11,50€) la nuit en chambre double avec salle de bain partagée, endroit vraiment sympa, bonne douche d’eau chaude, WiFi pouvant être très bon mais un peu capricieux, grande cuisine

Le minibus entre Salento et Medellín met entre 6h et 7h. Le trajet se fait sur une route de montagne, les chauffeurs pouvant se prendre pour des pilotes de rallye (ce qui n’était pas notre cas, heureusement !)
A la sortie du terminal de bus Sud de Medellín (qui est également l’aéroport), de nombreux bus partent pour le centre-ville
L’eau à Medellín est potable (on en a bu, et on est toujours en vie !)

Une nuit en chambre double avec salle de bain partagée à Medellín : 40 000 COP (environ 11,50€)
Une grande pizza (pour deux) dans un restaurant d’un bon quartier de Medellín : 40 000 COP (environ 11,50€)
Une bonne bière dans un restaurant d’un bon quartier de Medellín : 7 000 COP (environ 2€)
Bus de ville Medellín : environ 2 000 (environ 0,60€)

Valle del Cocora

Valle del Cocora

Aujourd’hui, en route pour Cocora (la réserve naturelle aux alentours de Salento). Nous arrivons vers huit heures à la place centrale du village où une demi-douzaine de Jeep attendent de trouver des voyageurs à transporter. Après une vingtaine de minutes sur l’asphalte, nous voilà arrivés.

Un colibri attrapé en vol

Un colibri attrapé en vol

Les mêmes en version droite quand il n'y avait plus vent ;)

Les mêmes en version droite quand il n’y avait plus vent 😉

Une fois sortis du parking deux options s’offrent à nous : passer par en bas, voir les colibris puis les palmiers géants ou passer par en haut et faire la balade en sens inverse. On passera par en bas et rapidement arriverons à un péage qui n’était pas du tout prévu. Ça a l’air assez officiel donc on s’acquittera des 2 000 COP (0,55€) par personne puis entamerons l’ascension vers la maison des colibris. Le chemin est assez simple même si ça monte un peu. Autour de nous, c’est d’abord très vert (des prairies dans la montagne) et ouvert puis ça devient plus fermé. Une rivière au milieu qu’il faudra traverser à plusieurs reprises au milieu d’une sacrée végétation mais suffisamment dégagée pour avoir un chemin.

Après une heure vingt à monter, nous arrivons à la maison des colibris… sympa pour s’arrêter manger mais sinon ce n’est pas indispensable. En gros, il y a cinq colibris qui se battent en duel mais rien de plus !
Ça ne nous empêchera pas de déjeuner et de profiter d’un chocolat chaud et bout de fromage offert avec le ticket d’entrée à la maison des colibris.

Puis à nouveau quasiment une heure et demie pour atteindre le principal point de vue sur les palmiers géants. Ils sont dit comme les plus grands palmiers au monde… aucune idée de leur hauteur mais ils sont grands :- ))
Au final, c’est une balade assez sympa quand il fait beau (on a un peu cramé) sans être incroyable. On imagine aussi assez bien à quel point ça peut être boueux en temps de pluie ou après une grosse nuit d’averses.

LAS palmas

LAS palmas

Une fois de retour, nous filons acheter un billet de bus pour partir le lendemain à Medellin. Nous en profiterons pour faire une halte au Brunch Dinner dont la spécialité est le brownie au beurre de cacahuète… pas mal même si c’est loin d’être léger (oui, on aurait pu s’y attendre !).
Nous finirons la journée par un petit tour aux points de vue sur les hauteurs de la ville. Ça nous permettra surtout de nous rendre compte comme un samedi après-midi, cette petite ville est pleine à craquer de touristes…

Vue sur Salento depuis le haut du village

Vue sur Salento depuis le haut du village

La preuve que moi aussi (Carole) je peux transformer mes photos ;) !

La preuve que moi aussi (Carole) je peux transformer mes photos 😉 !

 

Salento

Hostal Las Camelias, 23 000 COP le lit en dortoir de quatre avec petit déjeuner (environ 6,60 €), un peu excentré mais au calme, gérant très gentils, endroit propre, lits confortables, petit déjeuner simple mais bon, très bon plan dans Salento.

Il y a des Jeep à partager (mais il est aussi possible de les privatiser) dès le matin (au moins à huit heures et peut-être plus tôt) pour partir vers Cocora
Il y a plusieurs entrées au parc de Cocora et les prix semblent différents en fonction du point d’entrée. L’option la moins chère (2 000 COP vs 3 000 COP) semble de passer par le bas (monter quelques mètres après être sortis du parking et prendre sur le droite pour ensuite passer devant un hotel-restaurant appelé Truchas).
Du parking à la maison des colibris, il y a environ 1h20 de marche.
De la maison des colibris au point de vue principal des premiers géants, il y a environ 1h20 de marche.
Du point de vue principal des premiers géants au parking, il y a environ 30 minutes de marche.
Il y a quatre bus par jour pour faire Salento – Medellin : 8H00, 10H00, 12H00, 16H00 avec la compagnie Flota Occidental. Ils se prennent (et s’achètent) au niveau d’une épicerie sur la Carrera 2 (entre la Caille 5 et la Caille 4).

Entrée du parc Cocora, 2 000 COP (0,55€)
Entrée à la maison des colibris (Casa de colibris), 5 000 COP (1,45€) comprenant une boisson et un morceau de fromage gratuits
Transport en Jeep collective pour aller ou revenir de Cocora depuis Salento, 3 800 COP (1,10€)
Brownie au beurre de cacahuète au Brunch Dinner, 7 000 COP (2,00€)
Bus direct Salento – Medellin, 45 000 COP (12,85€)

Tombée du jour autour de Salento

Tombée du jour autour de Salento

Vers 7h du matin, nous sommes laissés au bord de la route à Calarca, ville proche de Armenia mais sur la route de Bogota. Pas de bus direct pour Salento, nous devrons prendre un premier colectivo pour nous rendre au terminal de bus d’Armenia, puis un second, pour arriver à Salento. Vers 9h30, nous arrivons à destination. Nous nous trouvons une petite auberge un peu excentrée mais bien au calme et ferons une grosse sieste jusqu’à 13h.

Nous irons ensuite manger un énorme déjeuner dans le village avant de nous diriger vers une ferme de café. Nous sommes en plein dans dans la région caféière de Colombie et certaines exploitations proposent des visites guidées. Nous visiterons la Finca Del Ocaso. Quarante cinq minutes de descente depuis l’auberge et nous y sommes. Nous apprendrons la fabrication du café, depuis la récolte à la boisson. Une visite sympathique pour finir cette journée, avec une petite marche assez chouette pour y aller.

Salento

Salento

Fabrication du café

Fabrication du café

Nous reviendrons à l’auberge rencontrer nos coloc (français, c’est fou combien nous voyons de français depuis que nous sommes entrés en Colombie, alors que nous n’en avions croisé aucun en Équateur !). Nous repartirons dîner et quasi inaugurer un petit restaurant au gérant très sympa avant de revenir nous remettre de nos jours précédents de transport.

Salento

Hostal Las Camelias, 23 000 COP le lit en dortoir de quatre avec petit déjeuner (environ 6,60 €), un peu excentré mais au calme, gérant très gentils, endroit propre, lits confortables, petit déjeuner simple mais bon, très bon plan dans Salento (Internet n’a pas fonctionné de nos deux jours là-bas).

Des bus partent pour Salento depuis le terminal de bus d’Armenia, ils mettent environ une heure et coûte 4 200 COP (environ 1,2 €)
Il est possible de se rendre à pied ou en jeep aux fermes de café située à l’ouest du village. Compter une bonne heure suivant où vous êtes dans le village. La visite à la Finca Del Acaso dure 1h20 et coûte 15 000 COP (environ 4,30 €)

Bus Calarca – Armenia : 2 000 COP (environ 0,60 €)
Bus Armenia – Salento : 4 200 COP (environ 1,20 €)
Visite Finca Del Ocaso : 15 000 COP (environ 4,30 €)
Nuit en dortoir dans une auberge avec petit déjeuner : 23000 COP (environ 6,60 €)
Déjeuner Menu Salento : 8 000 COP (environ 2,30 €)

Sanctuaire de Las Lajas

Sanctuaire de Las Lajas

Sanctuaire de Las Lajas

Sanctuaire de Las Lajas

Après une nuit courte mais salutaire à Tulcan, nous nous dirigeons vers la frontière colombienne pour entrer dans ce qui sera notre dernier pays de ce long voyage. Un bus pour le centre ville, puis un minivan pour la frontière et nous y sommes. Nous mettrons environ une heure à passer les deux douanes, c’est que nous ne sommes pas les seuls à traverser !

Puis, jamais deux sans trois, nous prenons un troisième minivan pour Ipiales. Il est environ midi, nous découvrons la Colombie.

Nous nous renseignons sur les bus pour Armenia, nous rapprochant de Salento, notre prochaine étape. Il y en a plusieurs par jour, et notamment deux en soirée. Nous laissons nos sacs à la consigne du terminal de bus et allons visiter le sanctuaire de Las Lajas, situé à quelques kilomètres d’Ipiales.

Pour être honnête, nous avions lu tellement d’éloges sur cette église que nous avons été un peu déçus en la découvrant : « mais c’est tout petit ! », « le paysage n’est pas très sauvage en fait ! ». En vrai, ce n’est pas vraiment petit et l’église est tout de même très jolie, bâtie entre les deux bords d’un canyon. Pour le prix et le temps que ça prend, ça vaut quand même le coup !

Sanctuaire de Las Lajas

Sanctuaire de Las Lajas

Puis nous retournons à Ipiales, achetons nos billets de bus pour Armenia (ou plutôt Calarca, juste à côté) et à 17h, c’est reparti pour 14h de bus (le premier avec des écrans personnels, un WiFi qui marche à peu près de temps en temps et une sélection de films pas dégueu ! Bon après, mon écran ne marchait pas…).

Vulcan, Ipiales

Bus de nuit Ipiales – Calarca (Armenia), Semi Cama avec toilettes, WiFi, écrans personels : 80000 COP (environ 22,90 €)

La compagnie Fronteras a plusieurs bus par jour partant de Ipiales vers Armenia (Calarca) (notamment : 17h15 et 19h30). Le bus met 14h et coûte 80 000 COP (environ 22,90 €). Attention, le bus vous laisse au bord de la route à la sortie de Calarca, il faut ensuite reprendre un colectivo pour Armenia pour continuer le trajet.
Le sanctuaire de Las Lajas est facilement accessible en taxi ou taxi collectif depuis le terminal de bus d’Ipiales. Ça prend au maximum trois heures d’y aller, de visiter les lieux et de revenir. La visite de l’église est gratuite.
Le passage de frontière entre Équateur et Colombie à Ipiales / Tulcan se fait très bien. La frontière est ouverte 24h/24. Coté équatorien, des colectivo partent de le place Parque Ayora de Tulcan pour la frontière (prix : 0,75 $). Des colectivos partent ensuite de la frontière pour le terminal de bus d’Ipiales côté colombien (prix : 0,80 $ ou 1900 COP).

Bus Tulcan : 0,30 $
Colectivo Tulcan – frontière : 0,75 $
Colectivo frontière – Ipiales : 1 900 COP ou 0,60 $
Déjeuner Menu Salento : 7 000 COP (environ 2 €)
Colectivo Ipiales – Las Lajas : 2 500 COP (environ 0,80 €)
Bus Ipiales – Armenia (Calarca) : 80 000 COP (environ 22,90 €)

Traversée du Napo pour aller à Ahuano

Traversée du Napo pour aller à Ahuano

Une belle journée puisque que c’est une journée de bus !
Nous dirons “au revoir” à Gaia et ses habitants puis Agustin nous accompagnera jusqu’à La Punta (point où il est nécessaire de traverser la rivière). Agustin, un garçon vraiment sympa prêt à aider à tout moment mais… complètement dépassé par tout ce qui demande un minimum d’organisation (pire qu’Alexis, c’est pour dire !).
Nous prendrons son mail pour lui envoyer quelques suggestions pour le bon développement de son lodge qui est vraiment un endroit génial.

S’en suivra un bus pour aller à Tena (une heure), puis un pour aller à Quito (cinq heures), puis des transports dans Quito et enfin un bus pour rejoindre Tulcán (cinq heures). Des occasions de vérifier une nouvelles fois à quel point les Équatoriens sont des gens sympa et aidant (un nombre incalculable de leçons à en tirer).

Nous arrivons vers minuit à Tulcán, ville frontalière avec la Colombie. La frontière est ouverte en 24/7 mais nous déciderons de passer la nuit à l’auberge avant de reprendre la traversée…

Ahuano, Tena, Quito, Tulcán

Hostel Las Acacias, propre, Wi-Fi qui fonctionne mais pas vraiment d’eau chaude

La frontière entre Tulcán et Ipiales est ouverte 24/7

Une chambre double à Tulcán : 14$
PRIX DES BUS

Grand nettoyage de fin d'année

Grand nettoyage de fin d’année

L'élève modèle

L’élève modèle

Dernier jour de volontariat et dernier jour de cours d’anglais, pour nous et pour les élèves ! Et bien évidemment, comme tout dernier jour de classe qui se respecte, le niveau de concentration des élèves n’était pas au top… On aura essayé avec trois groupes d’enseigner les moyens de transport avant de nous faire mettre au chômage technique pour cause de répétition de chorégraphies de danse pour les représentations du lendemain. Que c’était dommage, nous qui avions envie de passer encore deux cours avec des enfants surexcités par la sortie des classes ;).

Pendant les cours, nous observerons les enfants faire le grand ménage dans les classes, jusqu’à sortir toutes les tables et les laver à l’éponge et au savon. Entre le bruit du ménage et la musique des répétitions à fond, le niveau sonore de nos voix et nos micro-enceintes ne nous a pas vraiment aidé à maintenir l’ordre dans la classe…

Puis, après avoir été dispensés, nous aurons une heure pour observer les fameuses chorégraphies. Il manquait clairement un chorégraphe ;)… Les mouvements étaient un rien monotones et les déplacements dans l’espace quasi inexistants. Bref, c’était mignonet.

Après avoir marché une heure sous un soleil à de plomb pour rentrer au lodge car Agustín nous avait oublié, nous passerons notre dernier après-midi et notre dernière soirée à profiter du calme de ce superbe endroit où nous avons passé dix jours trop posés…

L'espace détente qui va tant nous manquer

L’espace détente qui va tant nous manquer

Ahuano

Gaia Amazon Lodge and Spanish School

Ecolière au top de sa concentration

Ecolière au top de sa concentration

Une nouvelle journée de cours ! Au programme de la matinée, la nourriture et ce avec une super chanson : “Do you like bread, yes I do! Do you like cheese, non I don’t” et ça continue comme ça avec moult aliments…
Nous aurons la visite de Charlotte (l’étudiante hollandaise avec qui nous avons un bon feeling depuis le début) qui sera également surprise que le cours ne soit pas animé par la volontaire ayant un cursus de prof mais par nous deux…

Les cours d'anglais

Les cours d’anglais

En revenant au lodge pour le déjeuner, nous reverrons le professeur d’espagnol présent la semaine dernière ! Il nous avait dit qu’il devait rester à Quito toute la semaine, en partant samedi matin… une sacrée organisation !

L’après-midi, pendant que les nouveaux pensionnaires vont faire un tour de bateau sur la rivière, nous restons tranquillement dans les chaises suspendues.

Ahuano

Gaia Amazon Lodge and Spanish School