Au dessus de la cascade de Sipia

Au dessus de la cascade de Sipia

Nous arrivons à 4h15 du matin à Cotahuasi. La nuit a été un peu difficile… Arrivés là-bas, nous découvrons la carte des environs du canyon. La première suffisamment détaillée que nous trouvons (aux horaires de bus près). Nous envisageons plusieurs scénarios. Un anglais (seul autre touriste du bus) nous raconte qu’un ami à lui a fait le trek que nous envisagions de faire mais dans l’autre sens. Celui-ci a l’air plus facile comme ça, nous décidons donc de le suivre. Nous devons nous rendre dans le village de Charcana d’où débute le trek. Le bus pour Charcana part dans l’après-midi à 15h… Bon. Que va-t-on pouvoir faire en attendant 15h ? D’après les quelques conducteurs de taxi des environs, il n’y a pas grand-chose à faire autour de Cotahuasi. Nous voulions nous rendre à Pampamarca pour monter jusqu’à la forêt de roches, mais on nous dit que la route s’est effondrée et qu’on ne peut plus aller à Pampamarca en bus depuis 2 mois… On nous dit qu’on peut aller jusqu’aux sources chaudes de Luicho, à 3h de marche. Banco ! En regardant la carte, nous voyons que 19km nous séparent des sources chaudes, on aura du mal à les faire en 3h avec nos sacs sur le dos…

Puis le bus pour Quechualla arrive à 5h45 dans la station de bus. Celui-ci passe par la cascade de Sipia (à 45 minutes) et reviens dans les temps pour que nous attrapions le bus pour Charcana. C’est parti !
En même temps que le bus part, le jour se lève et nous descendons dans le Canyon de Cotahuasi. Les paysages sont superbes ! Au bout de 45 minutes, nous arrivons au début du chemin de la cascade, puis nous en approchons, jusqu’à être juste au dessus. Nous ne savons pas combien de litres à la minute passent par la cascade mais le débit et le bruit associé en font quelque chose d’impressionnant. Puis en s’éloignant un peu, c’est maintenant sa hauteur et la force avec laquelle l’eau se fracasse en bas de la cascade qui sont impressionnants. En montant un peu, on a une vue de fou sur le canyon. C’est très beau. Nous aurons eu un beau premier aperçu du canyon en venant ici (puis de la chaleur qui nous attend, car s’ils faisait un peu frisquet le matin, vers 9h, le soleil tape et chauffe sévère).

Cascade de Sipia

Cascade de Sipia

Cascade de Sipia

Cascade de Sipia

Cascade de Sipia

Cascade de Sipia

Vers 10h00, nous voilà repartis pour prendre le bus retour vers Cotahuasi. Le bus doit passer entre 10h40 et 11h. Un peu avant 10h, nous apercevons un véhicule sur la route et espérons que ce ne soit pas le bus. 10h20, nous sommes à l’arrêt. 10h40, rien. 11h, toujours rien. 11h30, toujours rien. Et quand je dis rien, c’est vraiment rien ! Nous déjeunons et décidons de nous mettre en route soit vers Cotahuasi, soir vers Velinga (village situé dans l’autre sens) à midi si le bus ne pointe pas le bout de son nez. Il ne pointe bien-sûr pas le bout de son nez… Pile au moment de partir (vers Cotahuasi, nous décidons de nous en tenir à notre programme quite à attendre un jour de plus le bus de 15h vers Charcana), un camion passe dans l’autre sens, nous laissant un peu d’espoir en nous disant que le bus devrait passer car il ne l’a pas croisé.

Nous partons quand même. Il fait chaud, nous marchons sous le soleil. Une heure plus tard, nous passons une maison où on nous dit que le bus ne fait qu’un aller-retour et qu’ils l’ont déjà vu repasser vers 10h. Franchement pas cool de la part du chauffeur de n’avoir même pas cherché à savoir où on était alors qu’on lui a demandé trois fois l’heure de passage et qu’on est sorti avec un « nos vemos a la diez y media ». Bref…

Nous continuons le chemin, ne croisant que quelques véhicules, aucun ne souhaitant ou ne pouvant nous prendre. Nous espérons tour de même croiser le bus allant à Charcana, étant sur la bonne route. Nous nous offrons une figue de barbarie cueillie sur la route en goûter, au top (sauf pour nos doigts plein d’épines) !

Cotahuasi Canyon

Cotahuasi Canyon

Puis alors que nous sommes à 4,5km de Cotahuasi, un bus, le premier que nous voyons, passe et nous ramène à Cotahuasi ! Arrivés pile à 15h, nous pouvons prendre l’autre bus qui lui va à Charcana. Bingo ! C’est parti (avec en prime des moutons dans le bus).

C’était parti pour 2h de trajet sur une route superbe et vertigineuse (parfois plus vertigineuse que superbe selon moi ;)), offrant une vue imprenable sur le plus profond canyon au monde. Nous partons de 2600 m et la route ne fait que monter jusqu’à 3400 m, les paysages étant toujours aussi dégagés. La vue est magnifique, entre le canyon vraiment hyper profond, les petits villages donnant sur la falaise, les cultures de maïs ou autres…

Puis nous arrivons enfin à destination (nous n’y croyons plus), nous trouvons un endroit où dormir et cuisinons avec notre Anglais ainsi qu’un Français et une Allemande rencontrés dans le bus.

Cotahuasi Canyon, Cotahuasi, Cascades de Sipia, Charcana

Hospedaje, Sarcana. Très très basique, les draps n’y sont pas changés, mais pas cher et la dame est plus qu’honnête, ne voulant pas faire payer le camping dans sa cour.

Arrivés à Cotahuasi, une carte détaillée de la région assez bien faite vous permet d’organiser votre séjour (modulo les possibilités transport).
Nous avions fait des courses à Arequipa pour plusieurs jours mais il est tout à fait possible de le faire à Cotahuasi, qui est finalement assez grand.
Des bus partent tous les jours pour les villages alentours, à des heures variées suivant les villages et parfois les jours. Quand nous y étions, un bus partait à 6h pour Quechualla (et repartait de la bas vers 9h), un bus partait pour Charcana à 15h, il y avait normalement des bus toutes les heures entre Cotahuasi et Alca, le bus pour Pampamarca ne partait plus car la route s’était effondrée depuis deux mois.
Nous avons mis (avec nos gros sacs), 2h40 pour remonter des cascades jusqu’à 4,5 km de Cotahuasi.

Bus Cotahuasi – Cascades de Sipia : 4 soles (environ 1,15 €)
Bus Cotahuasi – Charcana : 8 soles (environ 2,30 €)
Un lit en Hospedaje dans Charcana (très basique) : 10 soles (environ 2,90€)

Eglise de Yanahuara

Eglise de Yanahuara

Eglise de Yanahuara

Eglise de Yanahuara

Un réveil sous la bienveillance du raccordement au réseau de distribution d’eau. Nous pouvons à nouveau profiter de services simples mais bien utiles comme les toilettes, la cuisine…
Comme bien souvent, nous profitons de l’heure du check-out au maximum puis filons au point de vue de Yanahuara. Dernière attraction touristique à Arequipa pour les deux voyageurs que nous sommes et probablement pas la plus mémorable. On accède une place en hauteur qui offre une jolie vue sur la ville mais malheureusement légèrement gâchée par quelques câbles électriques.
Bref pour une dernière matinée, c’était quand même sympatoche !

Après ces efforts (bah oui, il faut monter jusqu’à ce point de vue !), nous tentons un restaurant de chez nous pour déjeuner : Ratatouille.
Au menu, un accueil sympa en trois langues (espagnol, anglais ou français), un entrée/plat/boisson à dix soles, des produits frais et plein de légumes ! Le tout sur la terrasse d’une petite cour intérieure, de quoi bien déjeuner même si à mon goût les quantités auraient pu être un peu plus importantes. Nous n’avons pas testé les desserts mais nos voisins de table avaient l’air d’adorer leurs crêpes…

Vue depuis le mirador de Yanahuara

Vue depuis le mirador de Yanahuara

S’en suivra un retour à l’auberge puis au terminal terrestre où après quelques courses nous monterons dans un bus qui est au transport en commun ce que la 4D est au cinéma. Nous aurons notamment droit aux effets suivants :

  • froid ;
  • chaud ;
  • vent ;
  • saut ;
  • mouvements vers la gauche ;
  • mouvements vers la droite.

Bref, la nuit s’annonce longue.

Arequipa

Bus Arequipa – Cotahuasi

Depuis le terminal d’Arequipa, il y a principalement deux compagnies qui font le trajet jusqu’à Cotahuasi : Reyna et Cromotex
Les bus vers Cotahuasi partent tous les jours, à 19 heures (les horaires sont les mêmes dans le sens retour)

Bus Arequipa – Cotahuasi : 30 soles

Vendeuse de Queso Helado

Vendeuse de Queso Helado

Après une nuit digne du travail d’un cachet de stilnox, nous voilà fin prêts pour… prendre un gros petit déjeuner et ça tombe plutôt bien puisque l’auberge en inclut un. Finalement, les quantités sont raisonnables mais prendre son premier repas de la journée en terrasse et face à deux ou trois volcans, il y a situation plus difficile.
Après avoir fait le plein de vitamines et autres, nous prenons une sacrée décision avec l’achat de l’ “ultime vol” ou plutôt de l’ “ultime quadravol” puisque ce sont pas moins de quatre avions différents qui nous attendrons (nous aurons probablement l’occasion d’en discuter plus tard…).

Après ce grand pas pour les voyageurs que nous sommes, essayons de faire un pas pour l’hygiène en prenant une douche. Mais, mais, mais… Arequipa, deuxième ville du Pérou, souhaite que nous restions dans notre état de crasse actuelle puisqu’il y a une coupure d’eau dans tout le centre-ville.

Fort de cet échec, nous allons au marché qui a priori dispose de grandes réserves d’eau et nous permettrons à défaut de prendre une douche, d’aller aux toilettes.
C’est également l’occasion de goûter quelques spécialités locales :

  • Rocoto relleno (un poivron farci) ;
  • Pastel de papas (un gratin dauphinois) ;
  • Queso helado (une glace à la cannelle).

Il nous faut ensuite penser à la suite du périple qui va comporter pas mal de randonnées. Nous partons donc au Castorama local (Sodimac) pour acheter du gaz de camping. Et finirons la journée comme des touristes en nous rendant au Puente Bolognesi. Un pont qui honnêtement n’est pas un indispensable à voir (sauf si nous en avons manqué la meilleure partie) mais qui nous a permis de découvrir un énorme supermarché (top pour charger nos sacs à dos de quelques kilos de pâtes, fromage, etc.).

El Misti et le puente Bolognesi

El Misti et le puente Bolognesi

Pour dîner, nous découvrirons un excellent restaurant (Sarten loca… poêle folle en langue de Molière) qui ne paie pas de mine avec son menu à 6 soles (moins de deux euros). La soupe de maïs en entrée y est crémeuse, ensuite le riz est bon, les légumes aussi et la galette végétarienne succulente. Un petit thé pour faire passer tout ça dans un cadre mignonnet à souhait et voilà le coup de coeur culinaire d’Arequipa.

Au retour à l’auberge, toujours pas d’eau… une nouvelle grosse nuit de sommeil s’annonce :- ))

Arequipa

Orkkowasi Backpackers (16,5 PEN par lit pour une nuit), loin d’être incroyable et très en dessous des standards Booking.com pour un établissement noté plus de neuf sur dix

Les magasins Sodimac vendent du gaz de camping Doite

Menu (entrée, plat, boisson) au marché : 6 PEN
Une grande bouteille de gaz de camping Doite : environ 30 PEN

Vue sur El Misti depuis le Puente de Fierro Arequipa

Vue sur El Misti depuis le Puente de Fierro Arequipa

Une journée qui commence sous les meilleurs auspices : il est 4 heures du matin et nous sommes dans une gare routière après un sacré paquet d’heures de bus.
Nous désespérons de trouver un peu de WiFi pour passer le temps (et réserver une auberge) jusqu’à ce qu’un resto ouvre ses portes et nous accueille avec un “petit déjeuner américain” servi avec un filet d’ondes électromagnétiques salvatrices.
Fidèles à notre habitude, nous quittons le terminal de bus à pied et arriverons à l’auberge après près d’une heure de marche. L’occasion de découvrir une partie de la ville que nous n’aurions pas explorée autrement…

À l’auberge, on se relaxe quelques minutes avant d’aller remplir notre panse au Hatunpa. Un petit restaurant destiné aux touristes où la spécialité est la “papa”. On n’y trouve pas moins de 7 variétés de pomme de terre différentes qui peuvent être cuisinées d’une dizaine de façon. L’expérience est sympa même si on n’en ressort pas complètement rassasiés.
En route donc pour le marché pour aller prendre un petit dessert et faire les courses pour le dîner. On y constatera surtout que les jus de fruits ont subi une belle inflation (fois deux et demi) depuis Sucre (en Bolivie).

Histoire de ne pas faire que dormir et manger de la journée, nous irons faire un tour au Puente de Fierro. Un pont dont l’une des particularités est d’avoir été dessiné par Gustave Eiffel. Un autre point intéressant : il permet de prendre des photos sympas de la ville et des volcans environnants à golden hour.
La ville d’Arequipa est entourée de massifs volcaniques culminants à plus de 6000 mètres d’altitude. Ils sont visibles depuis de nombreux points ce qui rend la cité très agréable à traverser.

Puente de Fierro

Puente de Fierro

Le million de variétés de patates péruviennes

Le million de variétés de patates péruviennes

Plaza de Armas

Plaza de Armas

“Un peu” claqués par le transport des dernières 36 heures, nous rentrerons dîner à l’auberge puis filerons au lit pour une dizaine d’heures.

Arequipa

Orkkowasi Backpackers (16,5 PEN par lit pour une nuit), loin d’être incroyable et très en dessous des standards Booking.com pour un établissement noté plus de neuf sur dix

Le restaurant Nonys ouvre vers 5H30 et dispose d’une bonne connexion WiFi (pour le petit déjeuner par contre, ce n’a rien d’exceptionnel)

Petit déjeuner au terminal de bus (restaurant Nonys) : 9,5 PEN
Déjeuner dans un restaurant touristique en ville : environ 15 PEN par personne

Après deux jours assez intenses (en bus, en marche, et peu en sommeil), nous nous faisons une (demi-)journée plus cool, à visiter des sites proches de Cusco. Nous commençons par le site de recherche agricole de Moray. Enfin… après qu’on nous ait emmené visiter un atelier de coloration de tissu dans le village de Chinchero, dans lequel nous nous serons un peu pris en guet-apens. Une démonstration intéressante de coloration à base de plante ou autres éléments naturels, qui restera toutefois un peu trop artificielle et à objectif commercial dans nos souvenirs. Nous dirons bonjour aux petits lamas et aux cuyes (cochons d’Inde) avant de nous diriger vers Moray.

Visite touristique...

Visite touristique…

Là-bas, devant de gros amphithéâtres de terrasses, on nous expliquera que le site servait aux Incas aux expérimentations culturelles. Les différents cercles possèdent en effet des températures / taux d’humidité différents, permettant de simuler des climats différents et donc de tester les cultures dans chacun de ces microclimats, mais également de forcer l’adaptation des cultures à des climats non naturellement supportés. Ainsi les cultures des climats chauds sont progressivement remontées du cercle central vers les cercles supérieurs, et inversement pour les cultures des climats les plus froids. L’adaptation d’une culture prenant quelques années, voire quelques dizaines d’années. Une histoire intéressante, un site qui dans les faits l’est un peu moins.

Moray

Grandes terrasses expérimentales de Moray

Site expérimental de Moray

Site expérimental de Moray

Après cela, c’est aux salines de Maras que nous nous rendons. Un site qui pour le coup, est lui visuellement très atypique. Des milliers de salines partagées en coopérative entre plusieurs centaines de familles, s’étalent sur tout un versant de montagne. Très photogénique. Sur site, il est bien sûr possible d’acheter toutes les sortes de sel possibles et imaginables (et bien d’autres choses encore).
Après cette visite, une partie d’entre nous rentre tranquillement à l’auberge se poser pendant que d’autres, plus motivés, visitent le musée Inca.

Salines de Maras

Salines de Maras

Salines de Moray

Salines de Moray

Vente de sel (et quelques autres trucs) à Maras

Vente de sel (et quelques autres trucs) à Maras

Nous nous retrouverons tous le soir, pour une (très bonne) pizza qui arrivera in extremis avant notre premier bus de nuit tous ensemble. Direction Copacabana en Bolivie !

Cusco

Bus de nuit Cusco – Copacabana (Trans-salvador, 50 soles par personnes, environ 14,30 €), bus sensé être direct, s’étant finalement avéré moins direct que prévu quand nous avons été lâchés au bord de la route juste avant la frontière Bolivie-Pérou

Tour à la (grosse) demi-journée Moray / Maras : 27 soles (sans les entrées)
Visite Moray : inclus dans le boleto turistico de Cusco (70 soles pour un jour, environ 20 €, ou 130 soles pour 10 jours, environ 37,50 €)
Visite Maras : 10 soles (environ 2,90 €)

Visite touristique...

Visite touristique…

[By Morgane & Vincent]

Au programme aujourd’hui, nous visitons les mines de sel de Maras ainsi que les cercles de culture de Moray.

Pour une fois depuis le début de notre voyage, nous pouvons faire une grasse matinée jusqu’à environ 7h !
Notre petit déjeuner habituel pris, nous sautons dans notre bus classe et de très bonne qualité.

Notre guide du jour ? Je vous laisse deviner…
Non ? Toujours pas ?… Allez : José, 8ème du nom !

Moins d’une heure après notre départ, nous faisons une première halte devant des ruines Inca où nous apprenons que pendant la guerre contre les conquistadors, deux frères Inca se disputaient déjà le trône en interne…

Nous descendons ensuite de quelques mètres pour arriver au « Centro Textil Awac Nusta Yolanda ». Pendant environ 30 minutes, nous avons le droit à un cours de tissage sur toutes les phases projets :

  • Collecte de la laine
  • Nettoyage
  • Teinture à base de parasite dans les cactus (sang du parasite également utilisé pour le rouge à lèvres des femmes, leur maquillage et certainement beaucoup d’autres choses)
  • Tissage

Et pour le reste, il y a Mastercard.

Après la visite de la boutique et l’incitation à la consommation, nous reprenons la route pour arriver sur le site culturel de Moray vers 11h.

Nous repartons après 45 minutes de visite et de photos. Notre guide est intéressant mais beaucoup de nos questions restent malheureusement sans réponse…

De nouveau 45 minutes de bus nous permettent d’arriver aux mines de sel de Maras.

Le saviez-vous :

  • La fleur de sel est la partie se trouvant au milieu des différentes couches de sel : elle n’est ni en contact avec l’air, ni avec le sol, c’est donc la meilleure partie du sel !
  • Le sel rose tient sa couleur… de son contact avec la terre du sol !

Après quelques minutes d’explication, nous disposons d’une vingtaine de minutes de quartier libre : comme tout bon touriste, nous plongeons nos mains dans le cours d’eau pour les ressortir blanches et salées (encore mieux que les cacahuètes dans les bars pour partager notre ADN !).

Après une nano-balade au sein des pools de sel, nous nous dirigeons vers les boutiques pour assouvir notre besoin compulsif d’acheter du sel !

Site expérimental de Moray

Site expérimental de Moray

Salines de Maras

Salines de Maras

Ainsi se termine notre visite de mines de sel, nous reprenons alors le bus qui nous dépose une heure et demi plus tard au centre de Cuzco.

Le temps d’apercevoir un bus Batman, notre groupe se divise en deux :

  • Une partie préfère rejoindre l’auberge pour se reposer et se préparer au départ.
  • L’autre partie s’en va visiter le Musée du Machu Picchu dont José nous avait parlé !
Bus batman

Bus batman

Votre serviteur de la journée faisant partie de ce second groupe, nous allons découvrir ensemble ce musée !

Tout d’abord, rappelons qu’il s’agit ici du musée renfermant les 1% des objets saisis et étudiés par les Etats-Unis. Le musée du Macchu Pichu est divisé en plusieurs salles thématiques, parmi elle :

  • Une salle est dédiée l’expédition originelle retraçant les grands moments de la (re)découverte du site.
  • Une maquette géante reprenant grosso-modo les mêmes précisions que la visite de la veille (mais José est tout de même mieux qu’une vidéo !).
  • Les objets retrouvés durant les fouilles archéologiques sont très diversifiés : des flûtes, des donuts, des ocarinas en forme d’animaux, etc.
  • Certains objets dans les vitrines ne sont pas numérotés… et d’autres sont numérotés mais sans légende associée…

A noter quelques faits intéressants :

  • La bière de l’époque était constituée à base de… mastication ! (#saké #yourname)
  • Lors des fouilles, les squelettes d’une mère et son enfant avaient été retrouvés dans une jarre !
  • A leur naissance, les nourrissons se retrouvaient affublés de bandana géant… pour serrer leur crane afin de le déformer en l’allongeant. Il s’agissait alors d’un signe d’appartenance à la tribu.

Cette visite terminée, nous reprenons la route en direction de l’auberge… suivis par des chiens ! D’abord 1, puis 3 puis 5 chiens ! En réalité, il s’agissait d’une femelle très certainement en chaleur poursuivie par bon nombre de prétendants… elle cherchait alors une protection auprès nous, humains.

Nouveaux amis

Nouveaux amis

Arrivés à l’auberge, nous nous rendons compte qu’une partie de nos habits lavés sont encore bien humides… mmh sympa dans le sac ! Bref, pas trop le temps de traîner si nous voulons nous faire un petit restaurant d’adieu à Cuzco.

Après quelques minutes de marche, nous nous arrêtons dans un restaurant / pizzéria : Pisco sour et Pizzas commandés, nous nous lançons dans nos discussions… pendant près d’une heure, aucun élément de notre commande ne nous a encore été servi ! Nous nous immisçons en cuisine à plusieurs reprises : le four au feu de bois arbore une belle et grande flamme et la pâte de la première pizza ne se garnit toujours pas ! Aie aie aie, gros risque de louper notre bus !

Après moult débats, nous nous apprêtons à partir… lorsque la première Pizza est arrivée, nous décidons donc de lui faire honneur. Puis toutes les autres se sont enchaînées pour le plus grand bonheur de nos papilles (mis à part ce fichu piment qui me donne encore des sueurs rien que d’y penser !!!).

Nous payons rapidement notre hôte puis déguerpissons pour rejoindre la gare routière (qui n’était pas si près que ça !). Après un bon quart d’heure de marche soutenue, nous arrivons à destination : notre cama est un bus magnifique ! Nous posons nos fesses sur des fauteuils hyper-confortables : la promesse d’une bonne nuit s’annonce ! Mais sera-t-elle tenue ? Vous le découvrirez au prochain épisode !

Gogogo

Gogogo

Morgane et Vincent, pour Onepicaday

Cusco

Bus de nuit Cusco – Copacabana (Trans-salvador, 50 soles par personnes, environ 14,30 €), bus sensé être direct, s’étant finalement avéré moins direct que prévu quand nous avons été lâchés au bord de la route juste avant la frontière Bolivie-Pérou

Musée du Machu Picchu : 20 soles (environ 5,80 €)
Pizza en restaurant : 35 à 45 soles (entre 10 et 14 €)
Tour à la (grosse) demi-journée Moray / Maras : 27 soles (sans les entrées)
Visite Moray : inclus dans le boleto turistico de Cusco (70 soles pour un jour, environ 20 €, ou 130 soles pour 10 jours, environ 37,50 €)
Visite Maras : 10 soles (environ 2,90 €)

La bête !

La bête !

[By ASO]

Agua Calientes, trois heures quarante-cinq du matin. Le réveil sonne l’heure de se préparer.
Quatre heures. Nous sommes dans la rue, direction l’entrée du chemin menant au Machu Picchu. Ce chemin n’ouvre qu’à cinq heures du matin. On nous a indiqué qu’il était à une demi-heure de marche ; nous prenons de l’avance. En partant si tôt, nous espérons voir le soleil se lever sur la cité perdue.
Dix-huit minutes plus tard, nous y sommes. Quelques autres touristes sont présents, quelques dizaines d’autres nous y rejoindront d’ici l’ouverture.
Il est cinq heures, et sous une légère pluie, la porte s’ouvre, nous marchons.

La journée commence bien

La journée commence bien

La journée commence bien

La journée commence bien

Le chemin est très bien tracé, il s’agit de monter des escaliers. La pluie tombe, et l’humidité monte aussi sous la veste imperméable, l’effort aidant.

Machu Picchu

Machu Picchu

Machu Picchu

Machu Picchu

Après environ une heure et quart, nous arrivons à l’entrée du site. Nous devons alors présenter le billet d’entrée, puis attendre Steve notre guide. Celui-ci nous demandera d’attendre les autres membres du groupe ; nous perdons ainsi environ quarante minutes.

La visite démarre, il est environ six heures. Le site est totalement embrumé ; nous n’avons pas vu le soleil se lever. Pendant environ deux heures, le guide nous présente les origines du site, sa découverte et la vie sur site telle qu’on a pu l’imaginer suite aux fouilles. Inconnue du monde occidental, ce lieu n’en était pas pour autant perdu, puisque les terres étaient cultivées. C’est en revanche la culture et la civilisation qui se sont perdues. Peu d’informations précises existent aujourd’hui sur la vie des habitant de ce site.

Le site est très fréquenté, notamment durant la haute saison. De nombreux chemins sont à sens unique pour éviter les bousculades. Heureusement, le billet d’entrée permet de sortir et d’entrer dans le site à trois reprises au cours de la même journée.

Peu de visiteurs arriveront au Machu Picchu sans en avoir vu de nombreuses photos ; la situation du site pourtant, émerveille comme si c’était la première fois.

Machu Picchu

Machu Picchu

Ruines du Machu Picchu

Ruines du Machu Picchu

Machu Picchu

Machu Picchu

Le ciel se dégage petit à petit vers la fin de la matinée. Après environ trois heures de balades (et de nombreuses photos) sur le site, nous repartons vers Hydrolectrica, où nous attendra le bus retour dans quelques heures, vers 15h. Nous mettons environ deux heures vingt pour attendre le point de ralliement, dont cinquante minutes jusqu’au pont où notre chemin a commencé tard dans la nuit.

Et notre Brubru au Machu Picchu !

Et notre Brubru au Machu Picchu !

Nous serons de retour vers vingt-trois heures à notre auberge, Inka CIty Hostel, et un plat de pâtes nous y attendra.

Arnaud, pour Onepicaday

Machu Picchu

Inka City Hostel, Cuzco, 17 soles (environ 5€) la nuit en dortoir de 12 lits avec petit déjeuner (on peut aussi planter une tente), assez bien, eau chaude, bon Wi-Fi, un peu juste en dimensionnement (manque d’espace pour poser les sacs dans les chambres, deux plaques pour toute l’auberge et une seule douche)

Le site du Machu Picchu est incontournable, et mérite d’y passer du temps. Le ciel étant fréquemment couvert dans la matinée, il est recommandé d’y rester également l’après-midi, surtout si l’on souhaite profiter de la vue depuis Huayna Pichu, ce que nous n’avons pas eu le temps de faire. Il faut dans ce cas, passer une seconde nuit à Agua Calientes.
Bien que l’ “Inca trail” soit le trek le plus prisé, réservé plusieurs mois à l’avance, des treks alternatifs sans restriction existent et peuvent se réserver au dernier moment. Le Salkantay trek notamment donne accès au Machu Pichu en cinq jours.
Le chemin menant à pied à l’entrée du Machu Pichu n’est pas exceptionnel sous la pluie ; on peut alternativement prendre un bus à six dollars depuis Agua Calientes.

Ticket d’entrée au Machu Picchu : 50$
Accès au Huayna Picchu ou à La Montagna, qui après une ascension de quelques centaines de mètres offrent un point de vue magnifique sur le Machu Picchu : + 20$ sur le ticket d’entrée au Machu Picchu (attention, les places sont limitées. Hors saison, il restait la veille quelques places pour La Montana mais pas pour le Huyna Picchu).

Un petit Pisco Sour pour la route

Un petit Pisco Sour pour la route

Réveil un peu moins tôt ce matin, pour un départ un peu plus optimisé que la veille. Nous aurons le plaisir de faire 8 heures de bus pour arriver à Hydroelectrica, sur des petites routes de montagnes bien sinueuses, en « compétition » avec une centaine d’autres minibus et en évitant non moins de chiens errants au bord des routes. De quoi arriver l’estomac en superbe état.

Il est 16 h lorsque nous entamons les deux heures de marche le long de la voie ferrée jusqu’à Machu Picchu Town. Le paysage est sympa, surtout grâce à la voie ferrée et aux quelques trains Inca Rail que nous avons vu passer. Nous sommes dans la vallée et la vue n’est pas vraiment dégagée, même si les immenses montagnes nous entourant impressionnent.

Deux heures de marche plus tard, nous arrivons enfin au village, à la tombée de la nuit. Nous avons rendez-vous avec… José. Le premier (ou déjà deuxième) d’une longue série. Soit ce prénom est donné à 99% de la gente masculine au Pérou, soit il prédestine à travailler dans le tourisme. Nous rencontrons donc José à Machu Picchu Town, nom de ville qui sonne comme Disney Land et qui en effet ressemble à Disney Land. Une petite ville factice, composée uniquement d’hôtels, de restaurants et d’épiceries, lieu d’accueil des milliers de touristes venant visiter le Machu Picchu chaque jour. Le pompon étant la vraie fausse église au milieu de la place centrale.

Voie ferrée vers le Machu Picchu

Voie ferrée vers le Machu Picchu

Passage du train

Passage du train

Machu Picchu Town

Machu Picchu Town

 

Après un rapide briefing sur ce qui nous attend dans les prochaines heures, nous nous posons dans notre hôtel (une agréable surprise pour un tour packagé : hôtel assez spacieux, propre, et avec une douche fonctionnelle), allons diner et retournons nous coucher. Demain, départ de la marche à 5 h du matin pour visite guidée de 6 h à 8 h suivie de 3 h de visite autonome avant de remettre le cap sur Machu Picchu Town, Hydrolectrica, puis Cusco.

Cusco, Machu Picchu Town

Petit hôtel assez loin de la place centrale dont nous avons oublié le nom, globalement très bien , Wi-Fi mis à part.

Il existe autant de manière de faire le Machu Picchu que de restaurants dans Machu Picchu Town.
> Plusieurs treks permettent d’accéder au Machu Picchu : le fameux Inca Trail, qui demande de réserver bien à l’avance et nécessite un guide, le Salkantaï (4 ou 5 jours), trek pouvant se faire indépendamment (mais très fréquenté), le Choquequirao (8 ou 9 jours, que nous avons testé plus tard), trek passant par d’autres ruines, plus exigeant et beaucoup moins fréquenté. Le Salkantaï et le Choquequirao rejoignent une route sur les derniers jours, ce qui permet d’écourter la marche de quelques jours en prenant des bus (sur une partie qui de notre point de vue n’est pas une grosse perte car nous avons trouvé la fin moins sympa).
> Des tours organisés permettent également de visiter le Machu Picchu. Plusieurs formules existent, avec plus ou moins de confort, en prenant plus ou moins de temps. Entre prendre le train, prendre le bus, le faire en deux jours et rester une demi journée sur place ou le faire en trois jours et rester une journée sur place. Lorsque nous y étions, nous conseillions à chaque personne rencontrée après notre visite de passer une journée entière sur place, pour avoir le temps de visiter tranquillement et car nous pensons que l’après-midi, beaucoup moins de monde visite le site. Depuis le 1er juillet 2017, les tickets se vendent à la demi-journée, ne permettant plus de le faire. Comment faire d’une pompe à fric, une pompe à fric encore plus rentable…
Nous avons pris un tour organisé pour faire le Machu Picchu. Deux jours / une nuit, incluant : le trajet aller-retour en minibus (attention aux personnes sensibles en voiture, les chauffeurs sont des pilotes et la route n’est pas la route 66 et ressemble plutôt à une sortie de parking de plusieurs centaines de kilomètres), les repas du midi et du soir le premier jour puis un petit déjeuner à emporter pour le lendemain matin, la nuit d’hôtel et la visite du Machu Picchu (entrée + visite guidée). Le tout pour 90 $ (dont 45 $ d’entrée sur site).

Tour deux jours / une nuit pour le Machu Picchu : 90 $

[By Nono]

Randonnée jusqu'à la montagne Arc-en-ciel

Randonnée jusqu’à la montagne Arc-en-ciel

C’est à mon tour de prendre la plume de ce blog pour résumer cette journée en quelques lignes. Après cette folle escapade à « The Rainbow Mountain », j’ai bien cru que je ne serai plus là pour les écrire ! Le suspense est en place, laissez-moi vous raconter ce 24 avril 2017.

Tout a commencé par un lever très matinal vers 3h15. Notre bus devait passer nous prendre à l’auberge entre 3h30 et 4h mais on nous annonce qu’on nous a oubliés ! Une réservation trop tardive la veille nous oblige donc à revoir le programme ! Nous sommes finalement partis à 6h30 de l’auberge à bord d’un minibus privatisé pour notre petit groupe de 9 personnes. Nous partons alors pour un trajet de 3h jusqu’à The Rainbow Mountain. Sur le trajet, les paysages montagneux défilent mais je vous avoue que je me suis un peu assoupie…

A 9h30, nous sommes enfin sur place ! Nous sommes les derniers courageux à prendre le chemin des montagnes arc-en-ciel (le départ se faisant plutôt aux alentours de 7h maximum). A peine 30 minutes après notre départ, Marion laisse déjà sa chaussure droite dans la boue… Ce n’est que le début des aventures boueuses car quelques chutes (certaines plus belles que d’autres !) auront lieu dans la journée et j’en détiens le record.

Le soleil, la pluie mais aussi la grêle rythment notre ascension vers The Rainbow Mountain. Le mal de l’altitude gagne la plupart d’entre nous forçant certains à rebrousser chemin avant la fin du parcours. Nos pas se font de plus en plus courts tout comme notre souffle. La dernière pente est compliquée mais les messages des autres randonneurs nous motivent à aller jusqu’au sommet ! Nous finissons par atteindre, non sans mal, le sommet de The Rainbow Mountain à 5200m. Un exploit personnellement ! Cette ascension d’environ 3h30 m’a fait aller au-delà de mes limites physiques.

Randonnée jusqu'à la montagne arc-en-ciel

Randonnée jusqu’à la montagne arc-en-ciel

Entrée sur le site du Rainbow Mountain

Entrée sur le site du Rainbow Mountain

Un temps parfait ^^

Un temps parfait ^^

Le spectacle là-haut est superbe et on en oublie presque déjà les efforts physiques. La montagne présente ses magnifiques nuances et l’autre versant est splendide avec ses lumières post-grêle. Malgré le mal des montagnes, nous trouvons la force de prendre quelques photos souvenirs.

L'Arc-en-ciel

L’Arc-en-ciel

La descente se fait plus rapidement (environ 3h) et se termine au milieu des lamas. Les locaux, avec les vivres sur le dos, descendent parmi nous à une vitesse stupéfiante !

Oh, un lama (ou un alpaga, on n'est toujours pas complètement au point ;))

Oh, un lama (ou un alpaga, on n’est toujours pas complètement au point ;))

Nous retrouvons enfin le minibus pour rentrer à l’auberge. Beaucoup dorment ou tentent d’oublier le mal des montagnes avec la descente jusqu’au dernier incident de la journée : la crevaison du minibus à 30 minutes de l’auberge. Ce n’est pas un dépanneur qui vient gérer l’incident mais un ami du chauffeur arrive avec une roue (normal me direz-vous !). Après un peu d’attente et quelques minutes pour réparer, nous repartons vers l’auberge où nous attend un diner que nous dévorons (seul repas de la journée depuis le petit-déjeuner). La journée s’achève vers 22h où chacun rejoint son lit avec des images plein la tête et quelques souvenirs d’un effort physique peu habituel !

 

Noëmie, pour Onepicaday

Cusco, Rainbow Mountain

Inka City Hostel, Cuzco, 17 soles (environ 5€) la nuit en dortoir de 12 lits avec petit déjeuner (on peut aussi planter une tente), assez bien, eau chaude, bon Wi-Fi, un peu juste en dimensionnement (manque d’espace pour poser les sacs dans les chambres, deux plaques pour toute l’auberge et une seule douche)

La Rainbow Mountain est une partie du Ausangate trek (6 jours), autour de Cusco, qui peut également se faire à la journée depuis Cusco. Nous avons pris un tour depuis notre auberge (70 soles par personne + 10 soles d’entrée sur site). Nous avons mis environ 3h de minibus depuis Cusco pour arriver sur place. Ensuite, nous avons mis environ 3h30 pour arriver au sommet et 3h pour descendre, sur un terrain assez boueux (en avril).

Tour organisé au Rainbow Mountain (sensé comprendre le bus, le petit dejeuner, le déjeuner plus un guide) : 70 soles par personne (environ 20€) (sans compter les tips)
Entrée sur le site Rainbow Mountain : 10 soles (environ 2,90€)

Femmes en habits traditionnels dans Cusco

Femmes en habits traditionnels dans Cusco

[By Etienne]

La Team87 est enfin réunie depuis hier soir, dans la ville de Cuzco et ses 3 400 m d’altitude.

Pour ce jour et ceux à venir, notre camp de base sera l’Inka City Hostel. Il propose une trentaine de lits, répartis dans un dortoir femmes, un dortoir hommes et un dortoir mixte. A 5 garçons et 4 filles, c’est ce dernier qui aura notre faveur. L’auberge affiche également différents tours entre 28 Soles et 90 dollars US pour découvrir Cuzco et ses environs : la vallée sacrée, le « laboratoire agricole » de Moray, les mines de sel de Maras, le Machu Picchu, la montagne arc-en- ciel, etc.

C’est à 7h – soit 10h après s’être couchés et 1h après le lever du soleil – que nous nous extrayons tranquillement de nos lits et de notre dortoir mixte de l’Inka City Hostel pour se doucher et petit-déjeuner. Tout le monde est en forme (en même temps, c’est un peu la grasse mat’ vu qu’en France où nous étions l’avant-veille, il est 14h00 ;-)). Après avoir englouti chacun deux pains à la confiture, un œuf au plat et un café / thé, nous nous renseignons auprès du gérant de l’auberge sur les horaires, les dates et le contenu des tours.

9h, notre première journée de visite commence, en solo : visite des ruines de Saqsaywaman et balade dans le Centro Histórico.

Saqsaywaman

Nous rejoignons Saqsaywaman à pied, en passant par quelques rues du centre. Après une grosse heure, nous arrivons sur place et devons payer pour entrer. Deux options s’offrent à nous :

  • Le boleto touristico integral : permet de visiter 10 sites du Pérou sur une période de 10 jours : Museo de Arte y Monasterio de Santa Catalina, Museo Municipal de Arte Contemporáneo , Museo Histórico Regional, Museo de Sitio del Qoricancha, Museo de Arte Popular, Monumento a Pachacuteq, Saqsaywaman, Qenqo, Pukapukara, Tambomachay, Tipon, Pikillacta, Mirador de Pachacuteq, Pisac, Ollantaytambo, Chinchero. A noter que le Machu Picchu (50 $), les mines de sel de Maras (10 Soles) et la montagne Arc-en- ciel (10 Soles) ne sont pas inclus dans le boleto touristico.
  • Le boleto touristico partial : permet de visiter 4 sites parmi 10, sur une période d’1 jour (autant dire que c’est un achat qui ne nous sera utile que pour Saqsaywaman vu qu’il est déjà 11h le temps de peser le pour et le contre).

Une fois entrés, nous longeons une grande muraille composée de blocs de pierre polis, aux arrêtes en ligne droite et d’une taille impressionnante (certains mesurent plusieurs mètres de hauts !).
Saqsaywaman a été construit au XV ème siècle et était a priori une forteresse.
Hormis les murailles en zigzag, ce sont plutôt les fondations des bâtiments et non les bâtiments entiers que nous voyons. A part les panneaux donnant le nom de chaque bâtiment, aucune explication n’est données sur place ; le Routard et le Lonely Planet sont nos meilleurs amis.

Ruines de Saqsaywaman

Ruines de Saqsaywaman

En bonus, des lamas, un tunnel et un toboggan naturels font la joie des petit-e-s et grand-e-s :

Lamas

Lamas

Tobogaaaan

Tobogaaaan

Et comme un site touristique peut en cacher un autre, nous sommes également juste à côté d’un Christ rédempteur surplombant Cuzco :

Jesus

Jesus

Vue sur Cusco

Vue sur Cusco

Le Centro Histórico

14h, il est temps de regagner le centre de Cuzco. Sur le chemin, nous croisons plusieurs auberges et bâtiments arborant fièrement le drapeau gay, puis arrivons sur la Plaza de Armas, hébergeant elle aussi un énooorme drapeau gay. Bon en fait, en se renseignant une minute on apprend que c’est le drapeau de la ville et non le drapeau gay, petite déception.

Plaza de Armas

Plaza de Armas

En approchant de la Plaza de Armas

En approchant de la Plaza de Armas

Plaza de Armas

Plaza de Armas

Bon à savoir : la Plaza de Armas accueille des distributeurs de billets BCP et Banco Nacional, qui ne prennent pas de commission sur le retrait d’argent. Ça peut faire économiser quelques soles ;).

Nous nous éloignons un peu du centre (un tout petit peu) pour trouver des restaurants plus abordables, puis revenons après avoir mangé.

Nous nous arrêtons au musée du Cacao (entrée gratuite, mais l’odeur du chocolat peut vite donner envie d’acheter des tablettes à la boutique… 18 soles la tablette !). Nous continuons notre tour dans les ruelles du Centro Histórico, alternant montées et descentes. Très joli et globalement propre par rapport à d’autres villes.

Point de vue sur Cusco

Point de vue sur Cusco

Ruelles de Cusco

Ruelles de Cusco

Fin de journée, retour à l’auberge puis repas dans un restaurant tout proche. Coucher à 20h pour se lever le lendemain à 3h15 : excursion à la montagne arc-en- ciel !

Etienne, pour Onepicaday

Cusco

Inka City Hostel, Cuzco, 17 soles (environ 5€) la nuit en dortoir de 12 lits avec petit déjeuner (on peut aussi planter une tente), assez bien, eau chaude, bon Wi-Fi, un peu juste en dimensionnement (manque d’espace pour poser les sacs dans les chambres, deux plaques pour toute l’auberge et une seule douche)

Deux types de billets permettent de visiter quelques sites autour de Cusco :
> Le boleto touristico integral : permet de visiter 10 sites du Pérou sur une période de 10 jours : Museo Histórico Regional, Museo de, Arte contemporáneo, Museo de Arte Popular, Museo de Sitio de Qorikancha, Centro Qosqo de Arte Nativo, Monumento al Inca, Pachacutec, Sacsayhuaman, Q’enqo, PukaPukara, Tambomachay, Pisac, Ollantaytambo, Chinchero, Moray, Tipon, Piquillacta. A noter que le Machu Picchu (50 $), les mines de sel de Maras (10 Soles) et la montagne Arc-en- ciel (10 Soles) ne sont pas inclus dans le boleto touristico.
> Le boleto touristico partial : permet de visiter 4 sites parmi 10, sur une période d’1 jour (autant dire que c’est un achat qui ne nous sera utile que pour Saqsaywaman vu qu’il est déjà 11h le temps de peser le pour et le contre).

Inka city hostel : 17 soles / lit, petit-déjeuner inclus (environ 5€)
Boleto touristico : 70 soles (partial, 1 jour, environ 20 €) ou 130 soles (integral, 10 jours, environ 37,20 €)
Repas du midi : 10 soles le menu (environ 2,90 €)
Repas du soir : 5 soles le menu (environ 1,50 €)

Les retrouvailles

Fêtons les retrouvailles

Après une nuit agitée, nous enchainerons des films moyens, et surtout tous moyennement doublés en espagnol (avec même un film français dans le lot : Un homme à la hauteur), nous continuerons notre route pour Cuzco. Nous sommes sur une route de montagne, les paysages sont très jolis et comme nous nous sommes éloignés de Lima et que nous passons par des villages, nous commençons à voir beaucoup de gens en tenue traditionnelle. Vers 16h, nous arrivons enfin à Cuzco. Nous marchons jusqu’à notre auberge, prenons une douche salutaire et vers 18h, ce sont les retrouvailles. Une petite bière, puis un petit restaurant pour une partie d’entre nous (à 5 soles (environ 1,50€) le menu pour entrée, plat dessert et thé !), l’occasion de tester un dessert typique, la mazamorra morada (dessert à base de maïs violet), puis une longue de nuit de sommeil pour nous remettre de nos trajets respectifs (et du décalage horaire).

Lima

Inka City Hostel, Cuzco, 17 soles (environ 5€) la nuit en dortoir de 12 lits avec petit déjeuner (on peut aussi planter une tente), assez bien, eau chaude, bon Wi-Fi, un peu juste en dimensionnement (manque d’espace pour poser les sacs dans les chambres, deux plaques chauffantes pour toute l’auberge et une seule douche)

La route est bonne (bien goudronnée) sur à peu près tout le trajet Lima – Cuzco

Menu dans un restaurant pas cher à Cuzco : 5 soles (environ 1,50€) pour entrée, plat, dessert et thé
Canette de bière 33 cL de Cuzquena Dorada : 2,5 soles (environ 0,75€)

En attendant le bus...

En attendant le bus…

Une journée peu productive, de transport et d’attente, avant de prendre un loooong bus jusqu’à Cuzco où nous allons retrouver la team 87 au complet (nos pot-lègues de boulot). Un bus, puis un métropolitano, et nous sommes à la gare de bus. Nous attendrons quelques heures avant de monter dans notre bus, finalement beaucoup mieux que ce à quoi nous nous attendions. Et nous sommes tout devant et avons donc plein de place pour nos jambes et aucun passage car nous sommes devant l’escalier. Nous commençons ce long trajet de quasi 24 heures avec un film de guerre des plus inutiles et bruyants qu’il soit… Nous aurons la chance de continuer avec des films un peu plus grand public (Jason Bourne, le 5ième épisode de la saga), certes pas excellents mais ayant le mérite de faire passer le temps plus vite. Nous n’y passerons pas meilleure nuit de notre vie, malgré le fait que le bus soit à moitié vide et qu’on puisse s’allonger sur deux sièges adjacents : alors qu’il faisait super chaud dans le bus et que la route était droite, pendant la nuit, on commence les virages pour monter jusqu’à Cuzco (nous passons du niveau de la mer à Lima donc 0m, à 3400m d’altitude à Cuzco), ce qui ne sera pas des plus confortables (mais la route est bonne et nous n’aurons au moins pas les bonds de 50 cm des bus indiens…).

Lima

Bus Lima Cuzco, EconoCiva

Les restaurants, même pas chers, ont des toilettes à Lima

Bus Lima – Cuzco, EconoCiva en semi cama sans aucun repas et sans Wi-Fi (le moins cher) : 80 soles (environ 23,52€)
Toilettes publiques : 0,50 soles (environ 0,15€)